On remarqua sur le stand de Michel une machine à coudre pas comme les autres : « c’est une machine d’atelier professionnelle, fabriquée juste après la guerre sous la marque Omnia par la Manufacture de Saint-Etienne, le bras est en fonte, le mécanisme en métal forgé, elle pèse plus de 30 kg et son moteur électrique est en 110 volt ». Cette machine est arrivée en sa possession quand son père a donné à un collectionneur d’armes anciennes tout un stock de munitions et de chargeurs qu’il détenait  d’un ami membre d’un club de tir ; en contre partie, il a reçu des objets de vide-grenier, dont cette machine à coudre ancienne.  Michel essaie de la vendre, et las du prix dérisoire qu’on lui propose, il a pris à Sigean une décision : « C’est la Rolls des machine à coudre, je vais me procurer un transfo pour la faire fonctionner en 230 volt… et je la garde pour moi ! ». Michel a fait une très bonne affaire ce jour-là au vide-grenier des pompiers de Sigean. Reportage William Barbier
Dans la nuit du samedi 14 au dimanche 15 mai, un déluge sur la ville laissait présager aux pompiers de garde à la caserne de Sigean que les appels allaient se succéder pour vider des caves inondées. Fausse alerte, mais ils durent faire face à un autre souci, bien réel celui-là, à savoir accueillir de nuit tous ceux qui avaient réservé un emplacement pour le traditionnel grand vide-grenier organisé par les pompiers derrière les anciens bâtiments de Rocbère. Malgré une organisation sans faille, on déplora l’absence de nombreux participants ayant capitulé devant les conditions climatiques. A l’ouverture du dimanche matin, la tramontane à l’origine d’un ciel bleu et ensoleillé a permis aux chineurs d’envahir le site et de chercher la pièce rare, les pompiers veillant au petit creux de midi en proposant frites, hot-dogs, saucisses grillées et boissons.
Pas d’inondation, mais les Sapeurs Pompiers de Sigean vident les greniers
Du côté des féminines, seule l’équipe Yvonne Elfathi, Laurence Belmonte et Mireille Didier a pu atteindre la demi-finale, en s’inclinant à ce stade de la compétition. Le Club Bouliste de Sigean fut bien représenté à cette compétition, et le classement de ceux qui ont flirté avec le podium laisse présager, persévérance aidant, de beaux résultats, voire la victoire, pour l’année prochaine. Reportage William Barbier
Micheline Teoule (U13) et sa petite sœur Marguerite (U11) n’ont pu monter sur le podium. Les 7 et 8 mai à Azille se déroulait le Championnat de l’Aude en Doublette pour tenter de gagner le sésame pour le Régional Doublette. En 3Div masculine l’équipe Patrick Noyer, Mickaël Rodriguez et Gilles Noyer s’est inclinée en demi-finale face à l’équipe de Lézignan. En 4Div masculine, seules deux équipes de Sigean ont passé la phase qualificative, celle composée de Fernand Serra et Marc Labattut s’inclinant en ¼ de finale. Tous les espoirs sigeannais reposaient sur  Denis Cambou, Jérôme et Alain Belmonte, qui remportèrent haut la main le titre de Champion de l’Aude en 4Div. Grâce à eux, notre Club représentera  l’Aude au Championnat Régional de Doublette des 3 et 4 Juin à Cabestany. S’ils y atteignent la finale, ils pourront représenter notre Région au Championnat de France en juillet à Béziers.
Le Club Bouliste de Sigean, un vivier de futurs champions
Champion de l’Aude des Clubs pour la seconde fois consécutive, le Club Bouliste de Sigean participait ces 23 et 24 avril au Championnat Départemental de l’Aude en Tête à Tête à Azille. Côté masculin, seul Mickaël Rodriguez a pu atteindre les demi-finales. Echouant au pied du podium, il n’a pas obtenu le ticket pour participer au Championnat Régional. Mireille Didier, en Féminine 3Div, s’est hissée en finale, sans pouvoir remporter cette dernière partie et le titre. Ce même week-end, nos jeunes de l’Ecole de Boules concouraient à Béziers où Yannis Perez (U11) remporta le titre de Champion Régional en Combiné pour sa première saison.
7 : Dirigeants et lauréats
6 : Port-la-Nouvelle
Carcassonne faisant mieux avec 6 victoires (carabine 3x10 Minimes Filles et Garçons, pistolet Minimes Filles, carabine Poussins Filles, Benjamins Filles et Minimes Filles), Port-la-Nouvelle remportant deux catégories ( carabine Poussins Garçons et Benjamins Garçons) tout comme Lézignan ( pistolet Benjamins Filles et Minimes Garçons), Narbonne s’adjugeant la catégorie carabine chez les Minimes Garçons. Il faut noter la belle 5e place d’ Esperaza en carabine Poussins Garçons. Comme à l’accoutumée, la remise des médailles s’est déroulée dans la salle Roger Couderc sous les applaudissements des parents et des coachs. Reportage William Barbier
Photos : 1 Carabine                           2 : Pistolet                                      3 : Dans la rose                                 , 4 : Carcassonne                                5 : Castelnaudary
Du 7 au 8 mai, c’est dans l’enceinte du cercle de tir de PLN que se déroulait le championnat départemental des écoles de tir 2016, où les « gamins » et les « gamines » des écoles de Castelnaudary, Carcassonne, Lézignan, Esperaza, Narbonne et Port-la-Nouvelle se sont mesurés dans les différentes disciplines à 10 mètres imposées : pistolet 3/7 (la cible est visible 3 secondes, puis occultée 7 secondes ), carabine 3x10 (10 tirs successivement couché, à genou et debout), pistolet, carabine et pistolet vitesse. Tous les concurrents ont fait preuve de beaucoup de concentration, de gestion de leur respiration et de recherche de la meilleure position du corps pour faire briller par leurs résultats leur club respectif. Castelnaudary s’est distingué dans 5 disciplines (pistolet 3/7 Minimes Filles et Garçons, pistolet Poussins Garçons et Benjamins Garçons, pistolet Vitesse Minimes Filles), 
Port la Nouvelle : Armes légères et air comprimé à Port-la-Nouvelle
Le 8 mai est aussi l’occasion de renforcer le nécessaire devoir de mémoire, et deux nouvelles associations patriotiques ont rejoint Sigean, déjà présentes lors de la Journée du Souvenir du 24 avril, l’Amicale des Marins et Marins Anciens Combattants (AMMAC), et le Souvenir Français. A l’occasion de cette cérémonie, René Tillet, président de l’AMMAC de PLN, a remis officiellement  le drapeau aux couleurs de la patrie, Honneur, Valeur, Patrie et Discipline, à André Lopez, ayant commencé à 16 ans comme charpentier de marine et étant depuis 29 ans au sein de l’AMMAC, comme délégué de l’AMMAC de PLN pour la commune de Sigean. Christine Mauraisin, maire adjointe à la sécurité et membre de l’UNC, remettait l’insigne de porte-drapeau de l’UNC à Albert Valls, membre de l’UNC et de la FNACA. Par cette opération, le vœu de Winston Churchill a une chance de se réaliser (« Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre »), et on donnera raison au général De Gaulle selon quoi « le patriotisme, c’est aimer son pays, le nationalisme c’est détester celui des autres ». Ce message sera-t-il entendu au-delà de Sigean ?
Reportage William Barbier
…  Prestation magistrale de la fanfare Harmonie Réveil Sigean, émotion véhiculée par la Marseillaise et le Chant des Partisans entonnés par la toute nouvelle chorale pour les commémorations officielles, gravité lors des dépôts de gerbes, respectueuses poignées de main aux porte-drapeaux et aux médaillers militaires, remises de médailles, lecture du message ministériel du secrétaire d’Etat par des enfants du Conseil Communal des Jeunes, présence très remarquée des pompiers, … sauf qu’une averse soutenue tranchait visiblement avec le soleil radieux qui inondait Paris. Emotion supplémentaire pour le maire adjoint Didier Milhau lisant le discours du maire, frappé la veille par un douloureux deuil familial. Si le monde d’aujourd’hui est en guerre en de maints endroits, il fut surtout question de réconciliation, supposée être source de paix durable, et de courage en citant la célèbre aviatrice Amélia Earhart « le courage est le prix que la vie exige pour accorder la paix ». Le 8 mai est aussi l’occasion de renforcer le nécessaire devoir de mémoire, et deux nouvelles associations patriotiques ont rejoint Sigean, déjà présentes lors de la Journée du Souvenir du 24 avril,
8 mai 2016 à Sigean : comme sur les Champs Elysées…
Photos :  1 : le marégraphe de PLN  2 : Laurence Orrit-Blanquer, présidente des géomètres-experts du Languedoc-Roussillon  3 : Les géomètres-experts David Blanquer et Jean-Michel Chessari  4 : Explications de l’Officier de Port Christophe Lacaze 5 : Explications aux passants 6 : 3 générations de géomètres-experts7 : Explications aux passants
« il faut que les bateaux soient certains qu’il y a au moins le niveau indiqué, c’est pourquoi le zéro des cartes a été pris par rapport au coefficient de plus basse mer de 1920 et que les sondes indiquées doivent être majorées de la marée ».  Laurence Orrit-Blanquer, présidente des géomètres-experts du Languedoc Roussillon, précise l’influence des variations de la croûte terrestre, d’où le réétalonnage du zéro de référence. Ce 7 mai, les mesures effectuées sur les marégraphes de la région LR (Port-la-Nouvelle, Sète, Port Vendres et Port Camargues), sont simultanément faites par 70 G-E sur les 44 marégraphes répartis sur l’ensemble des côtes françaises et d’outre-mer, en partenariat avec l’Institut National de l’Information Géographique et Forestière (IGN), l’Université de La Rochelle, le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) et le Service Hydrographique et Océanographique de la Marine (SHOM), à l’occasion du 70e anniversaire de la création de l’ordre des G-E (OGE). Cette opération a été l’occasion de faire connaître la profession de G-E et de mettre en avant son engagement Développement Durable, première  à avoir mis en place un Agenda 21 dès 2010. Reportage William Barbier
Comment et où le niveau de la mer monte-t-il, et à quel rythme ? Ce samedi 7 mai au matin à PLN, une équipe de géomètres-experts prenait des mesures de nivellement depuis le repère d’un GPS  jusqu’au repère fixe NGF (Nivellement Général de la France) scellé dans le mur de la capitainerie. Le GPS prenait des mesures toutes les 30 secondes de 9 à 13 heures, d’où on fait un nivellement jusqu’au marégraphe installé à demeure au bout d’un ponton. Ce marégraphe, un flotteur évoluant en fonction des marées, mesure toute l’année l’amplitude du niveau de la mer par rapport à une référence, le « zéro de Marseille » (le Mont Blanc fait 4807 mètres par rapport au zéro du marégraphe de Marseille). L’officier de port Christophe Lacaza explique le zéro hydrologique par rapport aux cartes marines :
Après le Mont Blanc et la Dune du Pilat, Port-la-Nouvelle ! …
L’attachement de Nick Rodwell pour le Languedoc Roussillon date de 1980 quand son épouse y est venue construire deux maisons avec ses parents ; il connaît donc bien Lamalou-les-Bains, Béziers, Narbonne, Barcelone… en précisant au passage que Leucate a été construite pour encourager les gens à rester en France au lieu d’aller en Espagne. Mais ce qui lie vraiment Hergé et Leucate est expliqué par Jacques Hiron . Le premier lien date de 1931 quand Henry de Monfreid sort son premier livre best-seller ; Hergé cherchait une idée pour le 4e album de Tintin, et il s’est largement inspiré du livre « Les Secrets de la Mer Rouge » pour raconter l’histoire « Les Cigares du Pharaon ». Hergé ne cite pas Henry de Monfreid, mais le représente dans le rôle du capitaine trafiquant d’armes. Le deuxième lien avec Leucate est chronologiquement plus tardif et date de 1954 quand a été lancée la célèbre collection de livres documentaires « Voir et Savoir » ; deux albums, l’un en 1954 et l’autre en 1967, retracent l’histoire de la marine, et ont été cosignés par Hergé et Georges Fouillé, peintre leucatois décédé en 1994. Quand Michel Py se met à parler de son attachement à la culture occitane et de sa volonté de promouvoir cette culture, on se demande quel est le lien avec Tintin ; la réponse est évidente quand il annonce que pour l’exposition de Leucate, « Les Cigares du Pharaon » sera traduit pour la première fois en langue occitane, initiative que salue Alain Garau de Pais Nostre, présent à la conférence, et qui y voit une reconquête de toutes les valeurs occitanes. Mille sabords de tonnerre de brest, pas question de rater cette exposition !!!
Reportage William Barbier
1 : Nick Rowell et Michel Py       2 : Jacques Hiron et Nick Rodwell        3 : NathalienChappert-Gaujal et Alain Gaeau  4 : Jacques Hiron, intarissable sur Tintin      5 : l’affiche
Il est inscrit dans l’ADN de la ville de Leucate que c’est une destination familiale par excellence.  Avec une capacité de 83.000 lits en haute saison, la municipalité se doit d’organiser tant pour les autochtones que pour les vacanciers des animations et des expositions. Ce lundi 25 avril, le maire Michel Py avait invité la presse afin d’annoncer la tenue à Port Leucate d’une exposition on ne peut plus familiale et fédératrice, puisque consacrée à Tintin.
Après avoir été vue par plus de 100.000 visiteurs au Somerset House de Londres du 12 novembre 2015 au 31 janvier 2016, l’exposition établira ses quartiers à Port Leucate du 5 juillet au 10 septembre 2016. Pour faire comprendre comment un tel événement exceptionnel puisse se dérouler à Leucate, le maire était entouré de Nick Rodwell, directeur du Musée Hergé de Louvain-la-Neuve en Belgique et des Editions Moulinsart, de Jacques Hiron, historien  et tintinologue  leucatois, de Nathalie Chappert-Gaujal, conseillère municipale déléguée à la culture, et de Guillaume Selli, directeur de la communication.
Tintin prend ses quartiers à Leucate
Sigean : Je déclare ouvert …
Avec 5 galeries municipales mises à leur disposition, 29 exposants, 18 commerçants participants et la place de la Libération métamorphosée par un yarn bombing (tricot urbain), il devrait drainer un public important. Au-delà de rassembler des personnes, l’ASAC fédère aussi des associations comme La Traversière et Voyages et Loisirs pour Tous. Le festival présente deux avantages pour la ville, le premier étant l’animation apportée en dehors de la période estivale, le second étant le lien social tissé entre le nombre de participants et le nombre d’associations. Prenant à son tour la parole, Mark Herman, fidèle à son habitude, s’est exprimé dans un franglais parfaitement incompréhensible, en concluant, en français cette fois, par un vibrant « merci à tous ! ». Puis, mettant sa main en cornet à l’oreille, il a laissé le public conclure en chœur par le désormais « the bar is open » de l’artiste. Un magnifique buffet avait été dressé, très vite transformé en œuvre éphémère. Reportage William Barbier
… le 2ème Festival  International d’Art de Sigean ! Ce vendredi 6 mai, le maire Michel Jammes procédait devant la galerie des Pénitents au vernissage de cet événement qui fera pendant 10 jours de sa ville un havre de culture et d’art. Tous les artistes étaient rassemblés au même endroit pour la photo de famille, ceux exposant à la Galerie du Château sur le thème « rouge » ayant poussé la perfection à se revêtir de cette couleur, allant jusqu’à la teinte des cheveux ou le manteau du chien. Grosse ambiance sur la place des Pénitents, au grand dam du maire qui cherchait à placer son discours ; il a finalement averti que l’on se trouvait sur le site d’une ancienne chapelle, et qu’un silence quelque peu religieux était de mise. Il a rappelé que ce festival  est organisé par l’ASAC (Association Sigean Art Contemporain) de Mark Herman, créée il y a moins d’un an,  qui a réussi à fédérer des artistes de Sigean et d’ailleurs
La police municipale de Sigean n’a rien pu faire pour arrêter l’invasion de la Place de la Libération par  un commando dirigé par l’association Voyages et Loisirs. C’est ce mercredi 4 mai qu’une camionnette blanche banalisée déposait Félix et Geneviève, aidés de complices sortis des ruelles avoisinantes, pour apporter la touche finale à l’opération au nom de code « yarn bombing » (tricot urbain). En toute impunité, ils ont habillé de tricots multicolores tous les troncs d’arbres devant la mairie et du côté du Musée des Corbières, alors que tous les réverbères du côté du cinéma subissaient le même sort. Renseignement pris, il apparaît que le maire Michel Jammes ait donné son accord pour ces actes d’embellissement artistique, puisqu’ils s’inscrivent dans le contexte du 2e Festival International d’Art de Sigean qui se tient du 6 au 16 mai 2016. Un festival très riche comprenant plusieurs expositions, « Rouge » à la Galerie du Château, « Art Attack » aux Pénitents, « Portraits et paysages de Sigean et du Narbonnais » à la Maison de l’Artisan, « Enfants Art » à la médiathèque en collaboration avec la Réserve Africaine de Sigean, « Art et Sigean » à l’Office du Tourisme, « Sigean en photos » au Café des Possibles, et des œuvres d’artistes au restaurant le Patio. Une série d’animations et d’ateliers sera également organisée à la Place des Pénitents, le matin pour les enfants (céramique, peinture, fabrication et essai en vol d’avions en papier), l’après-midi pour les ados et les adultes (peinture, céramique, sculpture). Des mini-expositions seront aussi visibles chez les commerçants de Sigean. Le tricot urbain sera visible tout au long de ce festival, et il n’est pas certain que Saint-Félix, du haut de son clocher, voie d’un très bon œil que la Place de Libération soit obligée de retirer sa petite laine à la fin des festivités.
Reportage William Barbier
Sigean : Attendre les beaux jours pour enfiler une petite laine !
Lors de la commémoration des victimes de la déportation de ce dimanche 24 avril à Sigean, habituellement soutenue comme toutes les autres célébrations officielles par les musiciens de l’Harmonie, Lionel Torra, professeur de l’Ecole de Musique  avait crée la surprise en les dirigeant à la baguette et en les synchronisant avec une chorale jusque là totalement inconnue. Très avare d’explications pour l’instant, Lionel confiait néanmoins qu’il mettait au point une chorale de bénévoles uniquement pour les cérémonies officielles et à caractère patriotique. La prestation des vingt choristes ce jour était un essai « live » destiné à déceler les imperfections à améliorer. Le nom de cette chorale ? « Ce n’est pas encore décidé » répond le professeur. Ce samedi 30 avril, à l’annexe de la maire, les choristes ont été surpris en pleine répétition, et le moins que l’on puisse dire est que Lionel ne laissait rien passer. Exaspéré, dans la Marseillaise,  de ne pas obtenir l’intonation voulue dans le passage « abreuver les sillons de sang impur », il expliqua que ce sang impur était en opposition avec le « sang  bleu » des monarchies qui prétendaient au pouvoir de droit divin :  « C’est le peuple roturier qui prend les armes pour défendre la patrie, dût-il en mourir, ce sang soi-disant impur est le nôtre ! ». Les choristes ont reçu le message, on recommence depuis le début, et Lionel n’a plus qu’à conclure par « Là, on y est ! ». La répétition continue avec le Chant des Partisans et le Chant des Marais, et personne n’échappe aux « On ne crie pas, on chante », « Et là, vous respirez ! », « Quand je dis stop, y a pas de pom pom pom ! ».  Tous les choristes ont eu la confirmation qu’ils avaient donné le meilleur d’eux-mêmes avec un vibrant « Et bien, bravo ! » du chef. La prochaine représentation en public est prévue pour ce 8 mai 2016 à l’occasion de la commémoration du 71e anniversaire de la Victoire de 1945, et Lionel nous dévoilera le nom de baptême de ces « maîtres chanteurs » bénévoles dont le nombre n’est pas exhaustif ( intéressé(e) ? lionel.torra@orange.fr)
Reportage William Barbier
Sigean : Chut ! C’est encore un secret !
… et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie. C’est en citant Confucius que Michel Jammes, maire de Sigean, a voulu démontrer lors de la cérémonie du 1er mai que le travail n’est pas cet affreux symbole qui opposerait les individus, les riches aux pauvres, les patrons aux salariés, mais qu’il lie les hommes et les femmes, et enrichit chacun intellectuellement. Travailler c’est aussi, dans quelque secteur que ce soit, apporter sa pierre à l’édifice de notre civilisation. Michel Jammes, qui en est à son 42e 1er mai, dont 39 au sein de l’Harmonie et 3 en qualité de maire, connaît bien cette belle tradition de la fête du travail institutionnalisée journée chômée dès 1919, et personne ne le contredit quand il prétend que « le travail est la liberté d’écrire son destin comme on l’entend, sans compter sur dame chance qui ne frappe que rarement à nos portes, il est au contraire source d’épanouissement pour chacun d’entre nous », et de citer Voltaire « il éloigne de nous trois grand maux : l’ennui, le vice et le besoin ». Et de conclure « le travail pense, la paresse songe » en faisant référence à Jules Renard. Après le dépôt de gerbe au Monument aux Morts, c’est dans la cour de l’école Azalbert que l’Harmonie interprète Parade à Chicago de Georges Besson en référence à ce samedi 1er mai 1886 à Chicago (« moving day » où les entreprises calculent l’année comptable) où les syndicats américains avaient lancé un mouvement revendicatif pour la journée de 8 heures, suivi d’une grève de 400.000 salariés des usines. L’Harmonie termine sur l’interprétation de l’Internationale, après quoi le maire convie l’assistance au vin d’honneur. ReportageWilliam Barbier
Sigean : Choisissez un travail que vous aimez…
9 Jofrey, Partick et Noël
7 Bruno souffle les 10 bougies
8 joyeux anniversaire avec bulles et gateaux
6 Buffet Top Chef,
Photos : 1 & 2 Accueil VIP par le directeur Bruno Garcia et Sonia avec les hôtesses Lorine, Sabrina, Julie et Aude,  3 Animateurs, 4 Billets volants,  5 Jackpot,
Pour fêter dignement les 10 ans d’activités de son Casino (en réalité 11 années, mais 10 années depuis l’introduction des premières machines à sous), Bruno Garcia, directeur responsable, avait lancé 350 invitations VIP pour une soirée anniversaire organisée le 29 avril. Tous les invités ayant répondu présents, une organisation parfaite de toute son équipe a fait de cette soirée un événement qui restera dans les mémoires. De charmantes hôtesses à l’accueil qui distribuent les bracelets et des tickets pour les animations prévues, un accueil au bar des plus convivial, un buffet dînatoire digne de Top Chef servi au restaurant, un gâteau d’anniversaire servi en salle des machines à sous, et des animations comme celle de la « cage à billets volants» qui désignait les gagnants de piles de jetons : gros succès d’autant plus que Bruno Garcia avait déclaré que cette animation avait permis à quelqu’un, lors des essais, de gagner 1000 euros, précisant quand même que c’était lui. Toutes les machines à sous de dernière génération furent prises d’assaut, l’air comprimé qui projette la bille de la roulette électronique avec ses écrans tactiles tournait à plein régime, et la table de Black Jack  tentait tous les adeptes du « 21 ». L’électronique embarquée, les écrans vidéos interactifs émettant des lumières irréelles et un  son surround, le brouhaha de la foule et les interventions au micro annonçant les animations faisaient tout à coup, l’espace de quelques secondes, place au silence : une machine à sous « vintage » crachait une cascade de pièces de monnaie avec un bruit métallique caractéristique. Pierre de Coubertin disait que le principal est de participer, mais pas de gagner ; ce n’était pas le cas à Port-la-Nouvelle ce soir-là. Avec la prochaine série de soirées gastronomiques à thème servant de liaison avec les machines à sous, tout le monde est VIP (Vraiment Invité à Participer) au Casino. Reportage William Barbier
Port-la-Nouvelle : 10 bougies VIP  au Casino
… les vacanciers apprécieront en été, débarrasser le port de ses déchets en même temps ravira les plaisanciers qui ont un anneau dans la marina de Port-la-Nouvelle. C’est donc dès l’aube de ce 30 avril  que les membres du Cercle Nautique de PLN, bravant le froid et une forte tramontane, se sont armés de gaffes, de râteaux et d’un nombre impressionnant de sacs poubelles pour ramasser et surtout dégager à la force des bras les détritus coincés dans les rochers le long du quai. On savait d’avance que la « récolte » serait abondante, mais la nature des déchets n’avaient aucun rapport avec ce que les plaisanciers pourraient éventuellement jeter par-dessus bord : des mètres et des mètres de plastique provenant de housses de palettes, des sections d’orin, des morceaux de filets de pêche industrielle et même des cageots de polystyrène remplis de poulpes putréfiés bloqués sous les pontons flottants de la marina. Les regards réprobateurs se sont donc logiquement tournés vers la criée du quai d’en face. A la fin de la matinée, Christian Salas, maire adjoint délégué à la station, aux animations et aux festivités, attendait ces courageux bénévoles dans le cabanon sur le parking du casino avec des victuailles riches en protéines ; il n’avait pas prévu de vin chaud, mais les alternatives alcoolisées proposées furent appréciées unanimement. Un quatuor du club de plongée Nouvelle Vague est venu se joindre au groupe, trois d’entre eux ayant nettoyé les bords de la jetée jusqu’au phare, le quatrième s’étant dévoué à ramasser les déchets à l’étang. Les dernières nouvelles faisaient état d’un camion benne et demi de détritus collectés, à la satisfaction générale du travail bien fait, avec néanmoins un bémol, les bénévoles craignant avec raison que le résultat sera identique l’année prochaine. ReportageWilliam Barbier
Port - la Nouvelle : Nettoyer les plages en avril, c’est bien...
La recette a été démontrée ce 23 avril au soir au gymnase Pierre de Coubertin  par l’association Voyages et Loisirs de Sigean. Il faut d’abord réunir des créatrices de modes ainsi que des maisons de prêt-à-porter de vente en direct qui prêtent gracieusement leurs vêtements, chaussures et accessoires. Ensuite il « suffit » de trouver des bénévoles : une vingtaine de mannequins (femmes, hommes et enfants), une habilleuse, un salon de coiffure qui dépêchera deux coiffeuses, une maquilleuse, une jardinerie qui prêtera les plantes, un magasin de robes de mariée et de soirée pour le final, un responsable de la sonorisation, une équipe pour tenir la buvette et assurer la petite restauration, et un maire complaisant comme Michel Jammes pour prêter le gymnase et mettre à disposition le personnel de son service technique. Comme il n’y a pas de fête sans musique, c’est toujours aussi bénévolement que la troupe de danse des Sitting Bulls de Sigean assurera la première partie de la soirée. Et c’est par ce cocktail 100% bénévole que 220 spectateurs se félicitent d’avoir répondu présents à l’invitation de ce premier défilé de mode dans la ville. Dans la continuité de cette « première », se tenait au gymnase  le lendemain le premier Salon de la Mode avec les maisons de prêt-à-porter de la veille, ainsi que des stands d’accessoires, de produits cosmétiques et de créations artisanales. Une occasion aussi pour les mannequins d’un jour de partager leur première expérience sous les projecteurs. L’association Voyages et Loisirs n’en restera pas là pour nous faire… voyager.
ReportageWilliam Barbier
Comment réussir un défilé de mode à Sigean
Quads et motos survolent les salins de Port-la-Nouvelle
Didier Martin, président de l’association Quads & Motos des Salins de Port - la - Nouvelle, a réuni pas moins de 96 participants
« sans compter les petits » lors de ce grand rassemblement organisé le dimanche 4 avril 2016.
Se succédaient dès lors les KTM SX 80cc, les « Dirt » Pitbikes de 125 et 140cc, les KTM SX de 125, 250 et 450cc en 2T et 4T, et les 20 quads de 300 et 450cc, dans des courses d’endurance d’une heure ou des poursuites de 10 minutes. Les enfants, dès l’âge de 6 ans, ont fait sensation sur leurs Pocket Quads et leurs petites motos KTM SX 50cc. Le cross est une discipline spectaculaire et un sport parfait pour les jeunes, qui demande beaucoup d’endurance, d’agilité et un esprit d’acier pour arriver au bout des épreuves sans partir à la faute. Pour preuve la prestation de Tom Toursel, 6 ans, sur sa moto KTM 50cc n°23. Il a commencé à l’âge de 2 ans avec un Quad Pocket, a eu sa première moto à 4 ans, est licencié au Moto Club de Poussan depuis septembre 2015 et participe cette année au Championnat de Ligue Educative du Languedoc Roussillon. La catégorie éducative permet de concourir sur des circuits lors de courses des plus âgés, l’objectif n’est pas de gagner mais de faire évoluer des jeunes pilotes dans un environnement sécurisé pour développer un esprit de compétition pour plus tard. Au départ de la course, c’est quand même Tom qui a amorcé en tête le premier virage. Reportage William Barbier
Le moto-cross (et le quad-cross) est une pratique qui se résume en une course sur un circuit de terre muni de sauts d’obstacles divers. Le circuit de PLN répond à tous les critères pour que les pilotes puissent s’exprimer  en faisant montre de leur concentration, de leur technique et de leur agressivité sportive pour briller dans cette catégorie. Avec une organisation rigoureuse, Christophe LLeres de Mécaloisirs invitait au micro les pilotes des différentes catégories à se présenter sur la ligne de départ.
…Nous périrons ! C’est par cette citation du poète Paul Eluard que Michel Jammes, maire de Sigean, s’adressa ce 24 avril à la foule et aux médaillers militaires à l’occasion de la Journée Nationale du Souvenir des Victimes de la Déportation.
Après nos poilus, les survivants des camps de concentration disparaissent, comme disparaissent les survivants de la 2e guerre mondiale et ceux de tous les autres conflits. C’est par ce constat que le maire met tout en œuvre pour que perpétue ce nécessaire devoir de mémoire, raison pour laquelle il a donné son accord pour que le Souvenir Français s’installe à Sigean. S’il est normal que les élus et les représentants d’associations patriotiques assistent à cette cérémonie, Michel Jammes y associe aussi les membres du Conseil Communal Jeunes, dont un a lu le message de Jean-Marc Todeschini,  secrétaire d’Etat chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire. La fanfare Harmonie Réveil Sigean participe avec éclat à toutes les cérémonies, et en ce 24 avril 2016, les musiciens ont accompagné un chœur mixte d’une vingtaine de personnes, récemment constitué par le professeur de l’Ecole de Musique Lionel Torra, dans une vibrante interprétation de la Marseillaise, du Chants des Partisans (l’hymne des résistants) et du Chant des Marais (l’hymne des déportés).  Pour rehausser et entretenir davantage ce devoir de mémoire, trois nouveaux porte-drapeaux étaient présents : Hervé Arnal (Société Nationale d’Entraide des Médaillés militaires, délégué de Sigean), Henri Bermudes (Amicale des Anciens Combattants et Veuves de Corbières et Méditerranée, délégué de Port-la-Nouvelle) et André Sidi-Slimane (Amicale des Marins et Marins Anciens Combattants AMMAC, délégué de Port-la-Nouvelle).  C’est en s’appuyant sur toutes ces associations et sur les jeunes que l’on doit pouvoir entretenir la mémoire de toutes les victimes de la haine, de la violence, de l’intolérance, du racisme et de la terreur.
Reportage William Barbier
Sigean : Si l’écho de leur voix faiblit…
Casino de Port-la-Nouvelle :
Las Vegas, la mer en plus, le voyage en moins …
Bruno et son équipe ont donc travaillé le « hors jeu » pour attirer le public, à savoir des animations et des idées nouvelles pour que les gens trouvent autre chose que les jeux dans un casino. C’est ainsi que s’est développé le restaurant, avec un chef de cuisine passionné ne travaillant avec sa brigade que les produits frais, et où le sommelier évolue dans un cadre exceptionnel  face à la mer qui se conjugue à merveille avec la qualité dans les assiettes. A cela s’ajoutent toutes les animations tout au long de l’année (dîners spectacle, repas à thème, buffets, …), ainsi que la discothèque ouverte tous les jours l’été.
Comme Port-la-Nouvelle attire de nombreux vacanciers et touristes  en été faisant tourner les commerces et le casino à plein régime, les animations se concentrent sur l’hiver pour continuer à dynamiser la ville en continuant d’attirer une clientèle fidèle locale et venant de Sigean, Narbonne, Lézignan, Carcassonne, Toulouse (beaucoup de résidences secondaires à PLN) et Perpignan (restaurant fort apprécié). Avec des menus de qualité incluant 5€ de « jetons », le restaurant sert de levier à fréquenter le casino où les gens découvrent des jeux dont ils ignoraient l’existence.  L’année passée, ils ont pu découvrir la Roulette Anglaise Electronique qui « cartonne » en attirant une nouvelle clientèle plus jeune par des fonctions rappelant les jeux vidéos : plus de croupier, plus de jetons, le joueur mise sur son écran, la bille est lancée avec des pressions différentes d’air comprimé, et la machine annonce les traditionnels « faites vos jeux » et « rien ne va plus ». Cela valait bien son investissement de 100.000€.
Cette année 2016 a vu l’arrivée de 18 nouvelles machines à sous de dernière génération, interactives avec son surround et vidéos en haute définition, pour un investissement de 320.000€. Il avait été demandé au constructeur américain de programmer la distribution des gains de telle façon qu’ils soient moins importants en valeur mais nettement plus fréquents avec des « petits » gains de l’ordre de 500€. De plus, les mises se font en centimes d’euro (on peut néanmoins jouer « fort » pour 1, 2 ou 5€), avec pour conséquence que les joueurs se régalent, passent beaucoup de temps dans le casino, et comme le monde attire le monde…
Le « petit » casino de PLN compte au total 50 machines à sous, dont certaines que même les grands casinos n’ont pas. Bruno a installé un coin « vintage » avec les anciennes machines à sous à levier et les 3 rouleaux qui défilent, ainsi que quelques machines à pocker. Plus loin, il y a les machines « intermédiaires » où le levier est remplacé par des boutons et les rouleaux par un écran, et enfin les 18 nouvelles machines hi-tech. Toutes les générations de joueurs y trouvent leur bonheur. Puisque le nombre 10 est à l’honneur, Bruno va fêter cet anniversaire en organisant jusqu’à début juin des animations et des jeux dotés de prix. Pendant 10 jours, au contrôle d’identité du casino, tous les 10 clients recevront 10€ pour jouer. Un jeu radiophonique sera doté de 10 prix, à savoir une « soirée casino » pour deux personnes incluant restaurant, champagne et jetons.  Pas question de laisser passer sa chance, Bruno communique via la presse, la radio, le web, Facebook et tous les réseaux sociaux. Faites vos jeux, tout le monde gagne à aller au casino de Port-la-Nouvelle.
Reportage William Barbier
... C'est la définition du Casino de Port-la-Nouvelle tel que le conçoit son directeur responsable Bruno Garcia, casino qui fête cette année ses 10 ans d’activité. En 2005, il a ouvert avec une année probatoire en n’ayant pas l’ombre d’une machine à sous, mais uniquement une table de black Jack et un restaurant. Après un an, le Ministère de l’Intérieur lui a donné l’autorisation d’exploiter des machines à sous, et 50 machines ont été installées.
Après cela, il a fallu s’adapter… aux problèmes. A l’époque, il n’y avait pas de contrôle à l’entrée et la salle affichait comble ; la carte d’identité n’était demandée que pour payer les gains, à condition que le joueur ait au minimum 18 ans.
Aujourd’hui, le contrôle d’identité se fait à l’entrée, il faut être majeur, ne pas être interdit de salles de jeux, et ne pas être en uniforme pour les militaires et les policiers.
A cela s’est invitée la crise cumulée avec l’interdiction de fumer dans les espaces publics, avec pour conséquence une chute de la fréquentation et de 20% du chiffres d’affaires en 2008.
7 : Haute définition
6 : Hi-Tech 2016 
1 : Le directeur  Bruno Garcia           2 : Roulette électronique                  3 : Salle de jeux                                4 : Coin vintage                                  5 : Coin rétro
En pénétrant dans l’Office de Tourisme de Sigean ce samedi 16 avril, parmi les 15 toiles exposées par Marcio Ferreira, le regard est immédiatement attiré par celle représentant à s’y méprendre le phare de Port-la-Nouvelle. L’artiste explique qu’il s’agit du phare « itapua » de Salvador de Bahia, sa ville natale. Ce jeune artiste de 37 ans, attiré par la peinture depuis son enfance, a commencé à étudier les Beaux-Arts en 2007 et a obtenu en 2014 son diplôme de dessins et arts plastiques de l’université de Bahia. Arrivé en France il y a 15 mois « car c’était mon destin », il a élu domicile à Port-la-Nouvelle où il a pu s’exprimer en peinture et en dessin, essentiellement car « ici c’est nettement plus calme qu’au Brésil ».Marcio aime explorer les techniques en peinture (acrylique, huile et mélange des deux), sans abandonner pour autant le dessin et la sculpture, et de conclure « je suis un artiste polyvalent ». En peinture, il préfère les portraits, l’art figuratif, avec une recherche photographique du détail, avec pour démonstration les toiles « Indien Pataxo » (acrylique/huile), « Garçon péruvien » (acrylique/huile) ou « Fillette péruvienne » (acrylique). Ce vernissage du 16 avril est destiné à montrer son travail, d’autres expositions seront plus spécifiques (dessins, sculptures, …), et a été inauguré par le maire, Michel Jammes, pour annoncer l’ouverture de la saison estivale 2016. L’atmosphère est complétée sur le plan musical par la sono de Jacky Bousquet, également récemment revenu du Brésil et domicilié à PLN,  qui interprète avec son duo « Passion Latine » des airs traditionnels du folklore des Andes ainsi que les grands classiques de la musique latino-américaine. L’Office du Tourisme de Sigean devient ainsi un lieu de rencontre convivial et vivant où on ne vient plus uniquement pour chercher des prospectus.
Les peintures de Mario seront exposées jusqu’au 30 avril. Reportage William Barbier
Sigean : Un Brésilien de Port-la-Nouvelle Expose à l'office de tourisme de Sigean
Photo 1 : Carcassonne                     2 : Castelnaudary                             3 : Médailles et trophées                    4 : Michel Llaonetta                           5 : L’avenir des clubs
… j’aurais préféré second ! On peut être président départemental du comité de tir de l’Aude tout en étant Nouvellois, et c’est sous les applaudissements sportifs que la remarque de Max Iglésias a été accueillie lors de la remise des prix de la Coupe de l’Aude des Jeunes 2105/2016 ce dimanche 10 avril en la salle Roger Couderc à PLN. A l’issue de cette manche, le président à (encore) remis la coupe au club de Carcassonne qui totalisait au cumul du challenge 902 points, devant Castelnaudary (625), Port-la-Nouvelle (340), Esperaza (95) et Narbonne (63).
Le résultat de Carcassonne est le fruit d’un investissement à tous les degrés, de poussins à juniors, pour atteindre l’axe prioritaire préconisé par Max Iglésias, à savoir amener un maximum de jeunes à participer aux compétitions et développer les écoles de tir afin que l’Aude soit bien représentée sur le plan régional, national et international. Carcassonne remplit ces critères avec un vivier de 48 enfants, et en terminant second lors du dernier championnat de  clubs de France, permettant à l’équipe de monter en 1ère division. Lors de cette remise de prix, le spectacle est dans l’assistance où les parents fixent sur la pellicule leurs enfants recevant médailles et coupes dans toutes les catégories garçons et filles (poussins, benjamin, minime, cadet et junior) et ce pour les deux disciplines (carabine et pistolet 10 mètres). Bien que n’ayant pas usé de la gâchette une seule fois lors de cette compétition, Michel  LLaonetta s’est vu remettre des mains du président Iglésias  la coupe « pour une personne qui a rendu depuis 8 ans à mes côtés d’énormes services au niveau du département dans cette compétition de la coupe de l’Aude, et que je remercie non seulement pour le travail accompli, mais aussi pour celui qu’il continuera à fournir dans les années à venir ! ». On n’a donc pas fini de parler du Club de Tir de Port-la-Nouvelle qui pourra toujours compter sur les parents des « gamins » et « gamines » qui assurent toute la logistique pour rallier les villes où se déroulent les compétitions.
Reportage William Barbier
Port la Nouvelle TIR : Coupe de l’Aude des Jeunes
Port-la-Nouvelle troisième…
La bourride est une soupe de poisson provençale dont le bouillon est passé en fin de cuisson et lié avec de l’aïoli. L’authentique bourride sétoise se fait avec de la baudroie de Méditerranée, progressivement remplacée à cause du prix par des queues de lotte de l’Atlantique. A port-la-Nouvelle, Christian Salas, maire adjoint en charge des animations et des festivités, a depuis l’année dernière rendu ce plat accessible à tous en remplaçant la baudroie par les anguilles de l’Etang de Bages et Sigean en organisant la Fête de l’Anguille. Se déroulant le premier dimanche d’avril, de nombreux restaurants ont répondu présents à l’appel  de ce 3 avril 2016 pour proposer leur version de la bourride d’anguilles, et plutôt que de garder le secret, Daniel Lagoute, le Top Chef de l’Hôtel Méditerranée, a ouvert sa cuisine à la presse pour dévoiler sa recette nouvelloise pour 10 personnes  en commençant par hacher finement 100g d’ail dégermé, couper 2kg de pommes de terre en quatre, et tronçonner 2kg d’anguilles en morceaux de 8 à 10cm. Les étapes suivantes consistent à faire un lit de pommes de terre pour tapisser la marmite et y ajouter les anguilles, de recouvrir d’eau avec un doigt au-dessus des anguilles, d’ajouter l’ail, 3 c. à. s de saindoux écrasé rance, 3 c. à . s d’huile d’arachide et 2 c. à .s de graisse de porc, de porter à ébullition et écumer régulièrement, d’assaisonner de sel et de piment d’Espelette, et de laisser cuire à feu vif sans couvercle pendant 25 minutes. Pour la présentation, les anguilles sont présentées sur un lit de pommes de terre et recouvertes d’un aïoli dilué au bouillon de cuisson,  deux petits crabes bien rouges pour la décoration et des tranches de pain généreusement frottées à l’ail. Salle du restaurant comble, cuisine tournant à plein régime, les bourrides d’anguilles sortent à un rythme effréné quand la salle annonce « il y a deux cars qui viennent de rentrer, j’ai une commande pour 60… bouillabaisses ». Et comme à la télévision, l’équipe de Daniel en cuisine a répondu avec un calme impressionnant « oui, Chef ! ». Comment font-ils ? Daniel a avoué que ces deux cars avaient réservé à l’avance, et que tous les ingrédients étaient fin prêts.
Reportage William Barbier
La bourride à l’origine, un plat de pauvres ! ! !
Pas question de respecter les quotas, tout était permis pendant ces deux jours avec  la complicité de la FNPPSF (Fédération Nationale des Pêcheurs Plaisanciers et Sportifs de France) qui avait installé un simulateur de pêche à l’Espace Broncy où se déroulait l’exposition de maquettes de bateaux organisée par Nautic-PLN. Avec pour chaque type de poisson un programme allant de force 1 à 5, le pêcheur choisissait sa proie, laissait filer la ligne à 20 mètres et ferrait. A partir de ce moment, c’était un vrai combat, avec le ressenti d’intenses tractions, de vibrations, de secousses et de démarrages inattendus, le tout suivi sur un écran géant. Georges Baradat, conseiller municipal, délégué à l’interface ville-port, à la prévention plage et au nautisme, a d’abord ramené à sec une dorade et une bonite, en mettant de suite la barre à force 5, l’écran annonçant « poisson au sec, bravo ! ». Il s’est ensuite attaqué à un caranx de taille respectable, et après une longue lutte acharnée où le poisson prenait visiblement le dessus, c’est l’opérateur du simulateur qui a mis fin au combat. Il n’en fallait pas plus pour que d’autres pêcheurs demandent à se mesurer à des poissons qui hantent depuis longtemps leurs rêves les plus fous, et dans beaucoup de cas on s’est félicité qu’il ne s’agissait que d’une simulation, et on a même assisté à un bris de canne. La palme du mérite est revenue à Patrick qui, dans son fauteuil roulant, a ramené au sec les dorades et bonites dont l’opérateur augmentait systématiquement la combativité. Son épouse s’est félicitée de ne pas devoir cuisiner tous ces poissons.
Reportage William Barbier
Ce week-end du 2 et 3 avril, les pêcheurs ont mis à dure épreuve tant le moulinet de leur canne que leurs biceps pour tenter de ramener au sec les poissons au bout de leur ligne. Et pas n’importe quels poissons, se jetaient avidement sur les leurres loup de mer, dorade, bonite, caranx, marlin, thon, requin, tarpon, sériole et dorade coryphène.
Çà mord fort à Port-la-Nouvelle !
Jacques Dete n’eut ensuite pas besoin d’eau pour faire évoluer sa maquette d’hovercraft. L’exposition s’était enrichie d’une puce nautique et d’un impressionnant simulateur de pêche. Pour les embarcations grandeur nature, Mécaloisirs exposait à l’extérieur un superbe jet-ski, et dans le port, le club de rame traditionnelle Novarems organisait une initiation à cette discipline de 6 rameurs et un barreur qui se compose de plusieurs catégories ( 6 hommes, 6 femmes, mixte ), les plus de 50 ans étant les Tamalous, la version 6 femmes se prénommant  les Tamalettes. Le Club Nautique Nouvellois (CNN) et la Société Nautique de Port-la-Nouvelle (SNPLN), en créant le Nautic-PLN, (voir le site  www.nautic-pln.fr )sont les artisans de cet événement particulièrement réussi, étant entendu qu’ils n’ont fait qu’appliquer la devise belge « l’union fait la force ». Reportage William Barbier
Les deux présidents du club, Bernard Dat et Jean-Pierre Mombellet, organisaient ce 2 et 3 avril leur 3e exposition de maquettes de bateaux à l’Espace Broncy de Port-la-Nouvelle. Les nombreux exposants étaient la preuve qu’ils n’avaient pas entendu, ou voulu entendre, l’avertissement de base que « le modélisme peut devenir une passion envahissante, qui mobilisera une grande partie de votre vie, de votre temps et de votre espace »
Aucune limite dès lors dans la réalisation de maquettes impressionnantes de précision, toutes réalisées à partir de photos ou de plans, et capables de naviguer en faisant appel à toutes les énergies : moteurs à vapeur, électriques ou à essence, et bien sûr la combinaison électricité/éolien pour les voiliers. Parmi les passionnés, on retrouve tout naturellement Jacques Dete du club « Agly66 » qui avait exposé l’année précédente ses maquettes de bateau à aube du Mississipi et d’hydroglisseur des Everglades. Il avait prévenu qu’on les verrait naviguer sur l’eau, et ce fut chose faite dans le bassin aménagé à l’extérieur où évoluaient de nombreuses maquettes radiocommandées.
Quand NAUTIC – Port La Nouvelle voit le modélisme en grand
Fidèle à son personnage, Mark avait préparé 4 pages pour son discours d’ouverture de son exposition. Page 1 : « Bonjour ! ». Page 2 : « Merci d’être venus si nombreux ! ». Page 3 : « Voici mes collages ! ». Page 4 : « The bar is open ! » … ce qui a permis d’établir que toute l’assistance maîtrisait parfaitement  l’anglais.
Photos : 1  Sex Bomb Sabotage.     2 : Parlement du Peuple.                   3 : des Portes .                                   4 : Je vous explique … !.                   5 : Vlada Boum BD
Il y a beaucoup de styles de collages différents et même des écoles d'art de collage. Mes Grands Collages sont un mélange d ' original et de traditionnel. Je coupe, je colle et j'assemble. Mon objectif est de rassembler de la documentation intéressante, puis de le présenter d’une manière qui attire l’attention du spectateur. Regardez attentivement ce que vous voyez ici : il y a plus, parfois beaucoup plus, que ce que vous découvrirez au premier coup d'oeil. L'interprétation des images des Grands Collages présentés ici est laissée a votre entière imagination. Les titres donnés aux grands collages fournissent un bref aperçu de leurs origines et de ce qui me motive ales faire. Il y a quelques messages artistiques  cachés. La taille des Collages est délibérément grande (les plus petits sont dans lesvitrines) et certains d‘entre eux contiennent plus de 200 pièces distinctes. La taille des différentes images et textes est volontairement petite, et, tout aussi délibérément, ils sont issus de différentes sources linguistiques. Certains de ces Grands Collages ont un seul thème, d'autres sont multi-thématiques, et certains n'ont pas de thème du tout. Vus ensemble, ils englobent, entre autre, divers aspects du Pop Art, du photo journalisme, de l'art comique, de la publicité, de l'art du timbre, et de la fantaisie. Mais surtout, ils sont un voyage dans mes archives et dans mon monde artistique.
Qui est MARK HERMAN ?
Mark Herman est né à Darlington en Angleterre en 1946. Artiste conceptuel, photographe, compositeur de musique et écrivain. Comme il se définit lui même avec humour et sans trop de modestie, "Je suis un tour de force culturel a moi tout seul ". Résidant en France à Sigean dans l'Aude depuis 2001, il est le fondateur et Président de l‘Association Sigean Art Contemporain (précédémment connue sous le nom de ‘Le Collectif de Sigean') qui expose régulierement. I1 a été Artiste Résident 21 la Galerie Serrencia de Sigean en 20l2 et 2013.
Originalement lobbyiste d’entreprises internationales et Professeur de Sciences Politiques, Mark
Herman a enseigne dans des universités en Angleterre, au Danemark, dans les Pays-Bas, en Autriche et en France. I1 a écrit et édité 20 livres,  9 ouvrages académiques, et les 11 autres sur une grande variété de sujets, parmi lesquels des autobiographies, des oeuvres fictionnelles, des ouvrages sur la peinture, la photographie, etc. I1 écrit également des scénarios de manière occasionnelle.
Ses plus récentes expositions en France, aux Pays-Bas et au Danemark ont porté sur:
* Collages, Timbrages et Assemblages * 20 Collages en 20 Jours * Een Postkaart Per Dag Voor Een Week * Une Enveloppe par Jour * Sige(a)nVeloppes * Dia Positive Art * Fleurs et Fruits * L'été à Sigean * Dia Positive Art: le Retourl * L‘Aire de la Carte Postale * Samanatha's Polaroids * Sea Monsters ' * Dreamings & Wanderings * Grand Carres, Petit Carres * Desirs et Vanbondages * The Telephone Box * Neslons & Mandelas * Masques * Portes et Fenetres * Art Aborigene de Languedoc * Collectif Volant * Mark Herman's Hermits * Art-Vinyl-Art * Installations * Vernissage ce soir, Exposition Demain * Saison Trois * Le Bateau Bleu *Mark Herman's Hermits * Grands Collages
ReportageWilliam Barbier
Sigean : MARK HERMAN PRESENTE SES GRANDS COLLAGES
Visible à la Médiathèque de Sigean jusqu'au 16 avril 2016
Poisson d’avril : L’astéroïde n’en était pas un, M. le maire, Henri Martin ne donnera pas de conférence de presse devant les grands médias internationaux, depuis l’hôtel de ville. La chute d’un corps céleste sur la plage de la commune était donc un poisson d’avril…avec la complicité du maire adjoint aux animations  Christian Salas
Repéré depuis longue date par la NASA, cet astéroïde de très petite taille, qui croisait entre Mars et Jupiter, a dévié sa route il y a huit mois pour se diriger vers la Terre. Sa petite taille ne présentait théoriquement aucun danger par rapport aux 4.700 géocroiseurs dans le système solaire d’un diamètre supérieur à 140 mètres, potentiellement capables d’entrer en collision avec la Terre, et surtout d’atteindre sa surface sans exploser en vol. Plusieurs programmes de recherche concernant la possibilité de dévier ces géocroiseurs, dans l’hypothèse où ils seraient détectés à temps, ont été lancés par la NASA et l’ESA. Une technique dite de l’impact cinétique non nucléaire consiste à dévier un astéroïde de sa trajectoire avec le simple impact d’une masse dotée de la bonne vitesse. Ce mercredi  30 mars  à 13.06 heures, l’astéroïde LBDN16 est rentré dans l’atmosphère dans un halo de vapeur (ou de poussière), sans prendre feu ni exploser, et de nombreux témoins, comme le Maire adjoint  Christian Salas, d’abord incrédules, ont suivi sa descente, curieusement très lente, jusqu’à son impact presque au ralenti sur la plage de Port-la-Nouvelle près de l’Office de Tourisme, où Christian Salas, a immédiatement pris toutes les mesures pour que personne ne s'empare de l' astéroïde qui ne présentait aucun signe de radio activité. C’est dans un blindage de plomb que le corps céleste a été remis par les pompiers au maire Henri Martin, qui a promis, sur base des analyses du CNRS,  de dire toute la vérité ce samedi 2 avril sur cet événement exceptionnel lors d’une conférence de presse retransmise par les grandes chaînes de télévision internationales depuis la mairie.
ReportageWilliam Barbier
L’astéroïde LBDN16 termine sa course à Port-la-Nouvelle
Sigean :  « La belote, un atout pour les jeunes »
Ce dimanche 27 mars à Portel des Corbières, il n’y avait pas que dans les chais à 80 mètres sous terre que Terra Vinéa a surpris les visiteurs. En surface se tenait un marché « artisanat » (cuir, bois, céramique, ferronnerie, bijoux, …)  et « terroir » (vins, produits alimentaires et cosmétiques régionaux).
Photos 1 : produits du terroir           2 : le safran des Corbières             3 : art floral                                        4 : les thés de Nadine Magnani      5 : les cèpes d’Alexis
Difficile de rester indifférent devant ce stand présentant des plantes dont le traditionnel pot en terre cuite a été remplacé par un subtil mélange de terre emprisonné dans une enveloppe de sphaigne initialement fixée avec du fil de pêche ; une fois la sphaigne enracinée, on trempe le tout dans de l’eau pour hydrater l’ensemble. Un peu plus loin, on découvre Nadine Magnani derrière une impressionnante batterie de boîtes métalliques contenant 60 références différentes de thé. A la suite de ses nombreux voyages en Chine, elle a découvert le thé comme d’autres découvrent le vin, où on parle aussi de terroir, de grand cru, de millésime. Elle crée ainsi il y a un an sa marque, son logo, son packaging, son site internet  et importe son thé directement de Chine en se concentrant sur le meilleur de chaque type de thé. Nadine explique avec passion la cueillette de la feuille (grosse, tendre, première feuille avec bourgeon,…) et le travail (fermentation pour obtenir le thé noir, ou refermentation en milieu humide aboutissant à des thés millésimés tel le Pu’ehr de Yunnan). Chaque province chinoise a sa spécialité, tel le thé mélangé à de la terre sous forme de briquettes pour le transport, et rincé ensuite avant d’être infusé. Une autre pratique est celle des « galettes de thé » qui atteignent des prix exorbitants. «Beaucoup de gens n’aiment pas le thé car ils ne savent ni le préparer, ni le servir ; pour le thé rouge Dian Hong par exemple, on prend de l’eau de source, 6g de thé pour 50cl, on verse l’eau à 75°C pour une infusion de 2 secondes, on jette cette eau (ou on parfume déjà la tasse), puis on verse l’eau sur les feuilles hydratées pour infuser 2 ou 3 minutes. Le top consiste en des infusions successives très courtes de 20 et 30 secondes avec des petites quantités d’eau, réinfusant ainsi plusieurs fois le même thé, ce que le Pu’ehr accepte jusqu’à 15 fois de suite avec un goût différent à chaque infusion ». Une autre surprise attend les visiteurs : une jeune Britannique, Alexis, propose à la dégustation ses « pop-corn à la fleur de sel et aux cèpes ». Avec son mari Andy, elle a acheté il y a 10 ans une bergerie en ruine dans la Montagne Noire à Lespinassière, dit « le coin des champignons ». Le seul objet intact trouvé dans la maison fut un petit livre de poche sur les champignons Tout est parti de là, et c’est avec l’énergie de panneaux solaires qu’ils déshydratent cèpes, trompettes, giroles et pieds de mouton. L’idée des pop-corn est venue d’une soirée où l’on servait en condiment du sel de truffe. Andy et Alexis graissent légèrement des pop corn fraîchement éclatés avec un peu de beurre, saupoudrent de fleur de sel et de cèpes séchés en poudre (pas besoin de réhydrater), et le miracle se produit. Beaucoup de visiteurs à Terra Vinéa sont repassés au stand pour acheter un sac de pop-corn aux cèpes, et c’est avec un grand sourire qu’Alexis leur donnait la recette et qu’Andy leur vendait sa poudre magique.
3 sites à visiter : www.terra-vinea.com : www.lemeilleurduthe.com : www.lovelaforet.com
ReportageWilliam Barbier
« Ne restez pas seuls, venez vous détendre, vous divertir, découvrir, rire, et passer de bons moments le lundi de 14 à 17 heures et le jeudi de 20 à 22 heures ». Tel est le message de Michel Khloudeeff, président de l’association sigeanaise  " Atoutcart " qui réunit les inconditionnels de la belote et du tarot. Comment expliquer dès lors que les effectifs qui étaient de 29 membres en 2010 soient de 17 en ce jour de son AG du 21 mars 2016. Certes, il y a ceux qui s’en vont pour de bon, et l’accent espagnol de Victor Cabedo ne résonnera plus jamais dans le local. Atoutcart présente un bilan financier en équilibre, participe  à différentes manifestations (soirée des Associations, Téléthon), organise des concours de belote, concocte le Repas Atoutcart et la galette des rois, … mais « toujours avec les mêmes ». Le fait que le club n’ait pas son propre local n’explique pas tout, et quand on sait qu’il est le seul au monde à pratiquer la « belote à 6 » quand il y a pénurie de participants, on comprend qu’il devient urgent de se tourner vers l’extérieur. Parmi les pistes évoquées, il y a celle de soirées d’initiation à la belote ou au tarot organisées en été au village de vacances Ensoya, ainsi que le projet d’un Téléthon « nouvelle formule » en association avec d’autres villages. Une autre piste serait d’organiser des cours d’initiation à la belote au collège par exemple, les jeunes étant par définition l’avenir des associations de la ville. La nouvelle salle de judo du collège servant à former l’Atoucart du Sigean de demain, pourquoi pas ? Le terme « ippon » (=point entier) est le score le plus élevé qu’un combattant puisse obtenir lors d’une compétition de judo, de karaté ou de ju-jitsu, et il n’est donc pas incompatible avec « belote et rebelote ». ReportageWilliam Barbier
Portel-des-Corbières : « Thé Dian Hong et cèpes de la Montagne Noire s’invitent à Terra Vinéa »
Isabelle créait ainsi le premier échange d’informations dans le but d’optimiser le rôle de médiateur de la FCPE entre les parents et les enseignants. Contrairement à d’autres associations de parents où tout le monde peut adhérer, la FCPE est la première association de France exclusivement composée de parents d’élèves ; la FCPE n’ira pas s’occuper de ce qui se passe à la médiathèque par exemple, mais uniquement ce qui se passe dans et autour de l’école. Etre médiateur signifie aussi faire comprendre à des parents que le bureau du directeur d’école n’est pas un défouloir, et qu’une chamaillerie entre gosses ne doit pas les inciter à faire la police ou à hurler à l’agression ou à l’harcèlement. Il apparaît que des parents qui sont dans la négation totale (jusqu’à retirer l’enfant de l’école) sont en fait de bons parents qui, de peur de mal faire, se lancent dans la surprotection. La réunion organisée par Isabelle avait pour but de trouver des pistes pour créer un lien constant avec les parents, comme des soirées à thème, « je voudrais qu’à Sigean le Café des Parents soit pilote et rapidement sur les rails, et que les projets développés ici soient répercutés sur le département ! ». Et de citer Super Lipopette, un plus pour la FCPE Sigean, et dont le concept a déjà séduit 2 autres villes. « Il faut aller au-devant des gens, ce ne sont pas eux qui viennent, et il faut du temps pour cela ! ». On a compris qu’Isabelle a besoin de bénévoles comme moteur de cette belle machine.
ReportageWilliam Barbier
La présidente de la FCPE de Sigean (Fédération de Conseils de Parents d’Elèves) Isabelle Pinatel était ce vendredi 18 mars au matin au Café des Possibles à Sigean. Pas pour se prélasser devant une tasse de café, d’autant plus qu’un peu plus tard elle devait rallier Carcassonne rejoindre le CDEN (Comité Départemental d’Education Nationale) en qualité de secrétaire générale du FCPE départemental, et ne pas rater ensuite son train pour Paris pour la Journée des Présidents FCPE pour y défendre sur le plan national des fonds pour le département. Des mamans parents d’élèves avaient répondu à son invitation matinale pour se rencontrer « autre part que sur le trottoir devant l’école ».
« Toucher les parents, c’est le but, et aussi le problème ! »
Photos : 1 ( de gàd ) : Marie-Christine Théron-Chet, Lucien Tarantola, Michel Jammes, Josiane Dellac.  2 ( de gàd ) : Mme Hoet, M. Carbo, Mme Cathy Ména, M. Pujol.3 ( de gàd ) : Mme Mallet, Mme Begue, Marie-Christine Théron-Chet. 4 : le bureau du CIAS Corbières Maritimes
CIAS est l’abréviation d’une institution qui prend en charge les personnes âgées ou handicapées afin de les aider dans leur quotidien : Centre Intercommunal d’Action Sociale. Ce jeudi 3 mars, le CIAS Corbières Maritimes se réunissait à Sigean pour faire le bilan de l’année 2015, et procéder au débat d’orientation budgétaire pour pérenniser les actions à mener en 2016. On est très loin de l’assistanat dont d’aucuns abusent, mais bien dans l’aide à la personne par un Personnel qualifié qui s’acquitte de tâches telles l’entretien du domicile, la préparation des repas ou l’aide à la toilette, et ce 7 jours sur 7 de 07.00 à 20.00 heures pour un tarif horaire très abordable. D’autres services rémunérés sont proposés tels la livraison de repas à domicile, un service de transport accompagné, et la mise en place en partenariat avec Présence Verte de la téléassistance pour des secours immédiats. Toutes ces actions peuvent se traduire en quelques chiffres : le budget total fonctionnement et investissement pour le CIAS en 2015 était de 3.396.130,00€, le service d’aide à domicile représentant 87.600 heures annuelles servies envers 686 bénéficiaires aidés par 90 agents au service des personnes âgées et handicapées. Quelques 151 personnes ont été bénéficiaires  des 46.000 repas servis à domicile. La réunion de ce 3 mars avec Lucien Tarantola président du SIVOM, Marie-Christine Théron –Chet maire de Roquefort des Corbières et Conseillère Départementale, Michel Jammes maire de Sigean, Josiane Dellac directrice du CIAS, Cathy Ména adjointe aux affaires sociales Sigean, Mme Mallet adjointe au maire à Portel des Corbières, Mme Begue conseillère municipale à Port-la-Nouvelle, Mme Hoet future directrice du CIAS, M. Carbo association FNATH, et M. Pujol CFDT Retraités Aude a permis de reconduire ce budget pour mener à bien toutes ces belles opérations altruistes en 2016. ReportageWilliam Barbier
CIAS Corbières Maritimes : aider est un vrai métier !…
Ce vendredi 18 mars au soir, à l’appel de la messe,  l’église St Félix de Sigean dut faire face à un exceptionnel afflux de fidèles… de Franz Schubert. L’orchestre symphonique EnsO (Ensemble Orchestral) du Grand Narbonne et les chœurs Viva Voce et Dame de chœur du Grand Narbonne, dirigés par Francesc Gibert et Agnès Simonet proposaient ce soir-là la Messe en Sol MD.167 de Franz Schubert, version pour solistes, chœurs, orchestre à cordes et orgue, ce dernier étant un orgue de continuo réalisé en 2003 par le facteur d’orgues Etienne Fouss. En première partie, un public conquis d’avance put apprécier cinq motets pour chœur à capella, les deux chorales chantant soit à tour de rôle, soit ensemble, soit une partie de la chorale se trouvant au centre de l’église pour répondre au reste du chœur. Ces deux chœurs préparent ce programme depuis 6 mois avec Agnès Simonet et sont réunis pour l’occasion, formant un chœur de 40 choristes qui s’est  joint à l’orchestre EnsO  dirigé par Francesc Gibert pour interpréter la messe de Schubert. L’orchestre réunit une cinquantaine d’élèves du milieu du second cycle, et la participation à l’orchestre fait partie du cursus d’enseignement. Les interprétations magistrales du baryton solo Philippe Laurent et des sopranos solos Elisabeth Ghaly et Eugénie Berrocq furent saluées par un tonnerre d’applaudissements. A la fin du spectacle, alors que l’église se vidait, trois jeunes violoncellistes ont improvisé un mini récital de musique qui sortait totalement du répertoire classique. Jean-Baptiste, Louis et Lucas expliquent qu’après 6 mois de répétition, ils avaient le « bon petit niveau » pour réussir ce spectacle à Sigean, mais que la pression est surtout venue de l’immense foule de spectateurs. La meilleure soupape était dès lors d’interpréter avec les violoncelles des passages de Nirvana et de Metallica. Après St Félix, l’Olympia ou Forest-National ? Faudrait peut-être y penser.
Reportage William Barbier
Sigean : entrée libre en fonction des places…
LEGENDE PHOTOS: 1 La Palme,  2. Port-la-Nouvelle 3. Stèle FNACA Sigean 4. Sigean 5. Porte-drapeaux
Un commando est par définition un groupe de combat employé pour une opération rapide dénommée « raid ». Cette combattivité, le président Henri Palazon de la FNACA  de Sigean et Port-la-Nouvelle l’a conservée en temps de paix quand il s’agit de commémorer  la Guerre d’Algérie, et ce samedi 19 mars 2016 ce sont les municipalités de La Palme, de Port-la-Nouvelle, de Sigean et de Roquefort des Corbières qui, comme chaque année, ont accueilli ces médaillers militaires qui ont eu la chance de revenir des combats en Algérie, Tunisie et Maroc. A La Palme, le maire Jean-Paul Fauran a lu le message de Jean-Marc Todeschini, mais il n’a pas eu besoin de papier pour évoquer le nom de victimes de son village, et la présence d’un seul clairon pour « Aux Morts » n’était que plus poignant. A Port-la-Nouvelle, protocole respecté dans les moindres détails, jusqu’à ce que Lucien Tarantola lançe un vibrant appel à ses anciens d’AFN comme quoi  « cette mémoire, on ne va pas l’oublier, non, car on va la perpétuer tous les ans, et tant que Dieu nous prêtera vie, on continuera à le faire ! ». Direction ensuite la stèle de la FNACA à Sigean où Henri Palazon eut droit à un moment d’émotion particulier : cherchant un ancien combattant pour l’accompagner au dépôt de gerbe, ce fut un jeune garçon qui se présenta à lui. Au Monument aux Morts, fidèle à son « entorse personnelle» au protocole, le maire Michel Jammes conseilla de ne pas s’arrêter à un fait, un lieu ou une date, et d’être tolérant les uns envers les autres, sans prétendre détenir seul la vérité.  « Respectons chacun et chaque date, le principal est de ne pas oublier et d’entretenir ce devoir de mémoire que nous devons à tous nos enfants, de Sigean et d’ailleurs ». La FNACA mit ensuite le cap sur Roquefort des Corbières où Marie-Christine Théron-Chet, maire et conseillère départementale, les attendait au Monument aux Morts et ensuite au cimetière.
Reportage William Barbier
La Palme, Port - la - Nouvelle, Sigean, Roquefort : Se souvenir et entretenir ce qui nous unit
au niveau des commémorations, il a déjà impliqué le Conseil des Jeunes, les écoles, la chorale et nombre d’associations patriotiques, et en 2016 deux nouveaux porte-drapeaux , celui du Souvenir Français et celui de l’AMMAC, viendront enrichir les cérémonies. A l’issue de l’AG, 7 musiciens ont reçu la Médaille d’Honneur des Sociétés Musicales et Chorales, décernée par madame la Ministre de la Culture lors de la promotion du 1er janvier 2016. Est éligible le musicien qui a 20 ans d’ancienneté, une demande de médaille est faite à la mairie, qui transmet à la Préfecture qui l’envoie au Ministère de la Culture. Si accordée, chemin inverse jusqu’au musicien méritant. Miche Jammes avait appuyé la candidature d’Angélique Piedvache, de Christine Brasselet, de Jérôme Fournaut, de Jacques Sagnes, de Michel Marty et de Louis Pla, alors qu’Henri Marin, maire de Port-la-Nouvelle avait appuyé celle de Christian Roux. André Quercy, président de l’Harmonie, a présenté pour chacun des musiciens un CV sous forme roman, de sa naissance à nos jours. C’était sans compter avec  Michel Jammes qui, fort des ses 45 années au sein de l’Harmonie, a rappelé à chacun d’eux de bons moments avec force détails, comme si c’était hier. Une belle table avait été dressée pour le repas, et sur la partition du menu, rien ne permettait de prédire si le trou languedocien allait être assimilé à une pause, une demi-pause ou un soupir. Reportage William Barbier
Photos  1 : de gàd Jacques Sagne secrétaire général, Pierre Jammes vice-président, André Quercy président, Michel Jammes maire de Sigean, Jean-Luc Castan président d’honneur, Yves Yorillo, adjoint mairie, Didier Michel trésorerie, Robert Combres, président MJL  2 : Les chapeaux chez Tati ne vont qu’à la taille 56, pour les grosses têtes… ? 3 : Christian Roux décoré par André Quercy 4 : Les médaillers (de gàd) Angélique Piervache, Christine Brasselet, Jacques Sagnes, Jérôme Fournaut, Michel Marty, Christian Roux, (Louis Pla absent)  5 : La musique récompensée à Sigean 6 : Un bénévole est recherché pour remplacer le maire… au tambour !  7 : Le médailler Jacques Sagnes et son diplôme du Ministère de la Culture
Tous les musiciens de l’Harmonie Réveil Sigean ont appris ce 13 mars lors du rapport financier que l’année 2015 s’est soldée par un déficit du au manque de prestations pour la Banda, à l’achat de tenues, de partitions et d’instruments, à des réparations ainsi qu’aux augmentations de salaires et de charges sociales. Le maire Michel Jammes fut « accusé » par son frère Pierre, vice-président de l’Harmonie, de contribuer au déficit  car, devenu maire, il a abandonné sa place de tambour, et « qu’à cause de lui », il a fallu recourir onze fois en 2015 à des intermittents. Un tambour bénévole serait bienvenu. Dans les pistes pour redresser la situation il y a de nouvelles commémorations (Verdun), l’augmentation du tarif des prestations, et bien sûr l’augmentation du nombre de prestations (26 en 2015) qui, pour le maire, doit aller de pair avec une augmentation de la qualité ;
Sigean : Une AG toute en harmonie
Photos 1. Cotisations ARAS 2017, venez adhérer ! 2. Mr Jean Jacques Boisard 3. Blandine 4. Discours du maire Michel Jammes 5. De g à dr : Claude Pellier, Claudie Capdeville, Virginie Balzano, Mr Jean Jacques Boisard, Mr Michel Jammes, Nicole Balzano, Jacqueline Molinié
Le rapport moral montre que le nombre total d’adhérents chute de 19%, mais que les membres donateurs sont en hausse de 71%. Les recettes reprennent les cotisations et dons, les prestations pédagogiques, la subvention de Sigean, les produits financiers la participation aux repas et aux voyages, les ventes de la boutique de souvenirs, et la subvention FAFSEA.
Au niveau des dépenses, les deux plus gros postes sont ceux des frais de Personnel (58%) et de la participation aux activités pédagogiques et de recherches (18%). Vient ensuite le rapport sur les différentes commissions 2015 : pédagogique (avec implication omniprésence de Blandine), documentation (lettres d’infos), recherche (atelier d’ostéologie, programme CM32 de la Cigogne noire), voyage/animation (village des Tortues à Sorède et Serre des Papillons d’Elne dans les PO), artistique (expositions d’œuvres d’artistes tant à la Réserve qu’à la médiathèque de Sigean), communication (Facebook).
Le maintien du montant des cotisations ne rencontre aucune objection. Le bureau remplace deux membres démissionnaires par Karine Jammes et René Agniel ; Jacqueline Molinié, Claude Pellier et Mr Gatti sont réélus. Après un bref exposé des projets d’animation pour 2016, le maire de Sigean, Michel Jammes, a confirmé les liens très étroits qui unissent la ville et la Réserve Africaine et son soutien indéfectible dans la problématique des inondations. La présence de Mr Boisard aux vœux du maire à Sigean a été très appréciée, et Michel Jammes a bousculé son agenda pour assister à l’AG de l’ARAS, ce qui donne tout son sens au premier « A » de l’association qui signifie « Amis ».
Reportage William Barbier
Quand une association tient son AG, la démocratie veut que soient approuvés non seulement les comptes, mais aussi les prévisions de dépenses pour le nouvel exercice. C’est sans gaité de cœur que la présidente Nicole Balzano a dérogé à cette règle en ayant déjà commandé un olivier qui sera planté dans la Réserve en hommage à l’épouse de Mr Jean-Jacques Boisard décédée en juin de l’année passée
Réserve Africaine de Sigean : une AG d’amis
1 : Explications d'Eric Voque, responsable Ressource en Eau et Eco Développement au PNR-  2 : Présentation de la EPU-mobil -3 : Explications de Laurent Benau, Responsable Qualité de l'Eau
4 : Inauguration d'une ARLS; De gauche à droite Jean-Claude Mathieu adjoint mairie de Sigean, Eric Voque responsable Ressource en Eau et Eco Développement au PNR, Bernard Devic président du PNRNM, Monique Ching adjointe mairie de Leucate, Alexis Armangau maire de Fitou, Alain Giniès Vice-Président Conseil Départemental, Marie-Christine Théron-Chet maire de Roquefort des Corbières et Conseillère Départementale, Lucien Tarantola Président du SIVOM, Delphine Sigal Agence de l'Eau, Jean-Paul Fauran maire de La Palme, Robert Germain
élu à Fitou, Pierre Abelanet élu à Fitou - 5 : Discours d'Alain Giniès à Fitou s'adressant à Marie-Christine Théron-Chet, Lucien Tarantola et Bernard Devic
Tel est le message d’Alain Giniès, Vice-Président du Conseil Départemental, Président de la Commission Environnement et Agriculture. Représentant ce 10 mars André Viola, Président du Département de l’Aude, il a assisté à Roquefort des Corbières, La Palme et Fitou à l’inauguration des nouvelles Aires de Remplissage et de Lavage Sécurisées  (ARLS) viticoles des appareils de traitement phytosanitaire. Il y a 10 ans, avec l’aide d’un programme européen Life EDEN (Eco Développement Etangs du Narbonnais), la Communauté de Communes Corbières en Méditerranée (CCCM) a engagé une expérimentation en grandeur nature par la construction d’un réseau collectif d’aires de remplissage et de collecte des effluents des machines de traitement viticole et l’acquisition d’un système épuratoire mobile (EPUmobil) jusqu’alors inexistant en France. Repris et géré depuis 2011 par le SIVOM Corbières Méditerranée avec l’aide technique du PNR.
Ce réseau compte aujourd’hui 7 aires réparties sur Caves, Fitou, La Palme, Leucate, Sigean, Portel des Corbières et Roquefort des Corbières, et rassemble près de 240 professionnels agricoles sur un vignoble de plus de 2900ha. Le maire de La Palme, Jean-Paul Fauran,  compte aller plus loin en créant à côté des ces installations une aire de lavage pour les machines à vendanger, partant du principe qu’il est impensable de polluer la belle lagune qu’est l’Etang de La Palme. Lors des discours des maires de Roquefort des Corbières, Marie-Christine Théron Chet, et de Fitou, Alexis Armangau, l’accent fut mis sur l’importance de la profession viticole qui est un fleuron du monde agricole qui pèse pratiquement 10 milliards d’€ au niveau de la balance commerciale nationale, et que l’investissement de 244.000€ pour la réfection intégralement à neuf de ces 3 aires par le SIVOM, le PNR, avec le soutien financier de l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse, du Grand Narbonne, du Département de l’Aude et des communes membres du réseau d’aires, garantit un niveau de protection maximale pour les viticulteurs et l’environnement.
Dans son discours, Lucien Tarantola, Président du SIVOM, n’a oublié personne parmi ceux qui ont contribué au succès de cette entreprise. Pour les travaux, il cite les entreprises Lavoye et fils (bâtiments), Fauche (électricité), Ponsol (plomberie) et SELARL (géomètre Expert). Pour ceux qui ont financé les 243.622 €, il remercie les représentants Mme Delphine Sigal (Agence de l’Eau, 117.658 €), Magali Vergnes (2nde Vice-Présidente  du Grand Narbonne, 42.000 €), Alain Giniès (Vice-Président du Conseil Départemental, 21.900 €), et précise que le SIVOM a pris en charge le solde de 62.064 €. Il insiste aussi sur le rôle joué par Christian Théron, à l’origine du projet Conseiller Général, par Nicolas Auzolle, Directeur du SIVOM, pour le suivi administratif et technique des dossiers, et par Stéphane Santanac, gestionnaire et responsable technique des ARLS. Remerciant également Bernard Devic, Président du PNR, ce dernier fait part de sa grande satisfaction :  « Depuis 10 ans, nous sommes devenus un territoire exemplaire, où la société civile veut comprendre ce qui se passe dans le monde agricole, dans cette période difficile, dans ce territoire, ; il faut que les produits à valeur ajoutée qui sont issus de notre viticulture construisent le fait qu’on doit continuer à pouvoir vivre de la viticulture, que des jeunes s’installent, et je confirme qu’une nouvelle vie s’invente et s’organise ici ! ».
Pour donner du poids à cette vision optimiste de l’avenir, Alain Giniès parle de la préoccupante loi NOTRe (Nouvelle Organisation Territoriale de la République) qui freine depuis le 1er janvier tout ce que le Département pouvait apporter en fonctionnement dans le monde agricole : « nous interviendrons sur l’investissement ! » et de faire un clin d’œil sur le 0% phytosanitaire qui devra être utilisé à tous les niveaux :  « Moins on fera en amont de problématique, moins on aura à les gérer en aval ! ». Avec la montée démographique, Le Département prend l’engagement fort d’amener l’eau potable pour les collectivités, mais aussi de l’eau hydraulique pour le monde agricole. L’exemple des ARLS sera communiqué à tous les niveaux (« pourquoi aller inventer quelque chose qui existe déjà ! »), avec un mot d’ordre qui sera le slogan lancé au niveau du Département « Economie rentable avec une écologie durable ! ». Sur ces axes forts, le Département sera toujours aux côtés des viticulteurs : « N’ayez pas peur d’avoir des projets et de l’ambition, c’est comme çà qu’on fait avancer un territoire, un département ! ». Ayant organisé un méchoui dans sa salle polyvalente, Alexis Armangau invita tout le monde à partager un « verre de Fitou », sachant que dans son esprit cela veut dire « verre de l’amitié ».
Reportage William Barbier
N’ayez pas peur d’avoir des projets et de l’ambition !
Les vraies premières douilles vinrent avec le fusil réglementaire français Mle 1874 dit le fusil Gras avec un calibre de 11mm. Le Fusil de la Commune était produit à Châtellerault, St-Etienne et Tulle dans les « manufactures impériales »(on est juste après l’époque napoléonienne), et celui de Didier, le nom de la ville de Tulle gravé sur la platine, est présenté de bourses en bourses depuis 4 ans, à négocier entre 2500 et 3000€. Sa collection d’armes lui vient de l’héritage de son grand-père et de son père, tous deux collectionneurs, et s’il vend la Tabatière, c’est parce qu’il garde « l’autre » pour lui. Sur le stand voisin on remarque des petites pyramides faites de petits lingots brillants : ce sont des « ogives » qui permettent de reconstituer des balles d’antan en les faisant fondre et les coulant dans des creusets anciens : vous avez dit « passion » ? A 17.00 heures, les exposants s’en vont, et toute l’équipe de la Société de Tir de PLN, qui a assuré l’organisation tant de l’exposition que de la restauration, a déjà la 13e édition de 2017 dans sa ligne de tir.  Reportage William Barbier
Une cinquantaine d’exposants passionnés d’armes anciennes venus de France et de l’étranger  ont répondu à l’appel de la Société de Tir de Port-la-Nouvelle pour assurer le succès de la 12e Bourses aux Armes organisée ce dimanche 6 mars au gymnase Jean-Monnet
Parmi tous les stands présentant des armes de toutes les époques et de tous les pays, des uniformes, du matériel militaire, des insignes, des écussons, des accessoires et des pièces de rechange, un collectionneur féru d’armes et d’histoire se devait de s’arrêter au stand de Didier qui présentait un Fusil de la Commune 1860 « la Tabatière ». Les fusils à poudre noire à chargement par la bouche firent figure d’antiquités par l’apparition du système « chassepot », la balle étant montée sur un étui en carton contenant la poudre noire. Pour donner un fusil moderne à l’infanterie, le ministre de la guerre, le maréchal Niel, fit transformer les anciennes armes en système à tabatière, le mode d’ouverture du bloc culasse faisant penser à un couvercle de tabatière. Le fusil de la Commune fut le premier fusil dans lequel la cartouche de carton fut remplacée par un étui métallique : la douille était née pour tirer une balle d’un très respectable calibre 18mm.
Succès de gros calibre pour la Société de Tir de Port-la-Nouvelle !
Manon Lazaro, jeune photographe amateur qui a tout juste « l’âge de basculer dans la majorité » et membre du forum photo Pose Partage, inaugurait ce vendredi 4 mars son exposition à la médiathèque de Sigean du 1er au 31 mars, avec pour thème les animaux de la Réserve Africaine de Sigean. Ce projet d’exposition a d’emblée conquis le maire Michel Jammes pour trois raisons : lui-même féru de photographie se rappelle son « temps préhistorique » de l’argentique dans son labo à domicile où il développait avec un imposant matériel, avec parfois le désagrément de constater ensuite que la photo était loupée. Au-delà des photos de Manon, on se retrouve à la Réserve Africaine, de toute importance pour Sigean, et dont le soutien de la municipalité a été confirmé en public à son directeur Mr Boisard lors de la cérémonie des vœux en début d’année. Enfin, qui dit exposition dit vernissage, un événement qui permet d’inviter la population et de participer ainsi à la vie de la commune, d’autant plus que les thèmes très hétéroclites sont amenés à intéresser un large public. La présidente de la Réserve Africaine, Nicole Balzano, remet à Manon un ouvrage rassemblant les photos d’un concours national avec un jury national et international, ne cachant en outre pas sa joie de compter Manon au sein de l’association des Amis de la Réserve Africaine. Manon remercie à son tour la municipalité et la Réserve Africaine de SIgean pour l’accueil et l’aide qui lui a été prodiguée, et signale qu’elle met à la disposition des visiteurs un livre d’or pour y faire part des commentaires …et surtout des critiques pour l’aider à s’améliorer. Siegfried Cirès, président de l’ADCR11 et grand routinier des expositions sur le Poilu, critique d’emblée certains présentoirs avec des photos en format carte postale, et propose à Manon de lui imprimer ses clichés en format A4 en qualité professionnelle ; il y a environ sept décennies entre Siegfried et Manon, qui oserait contredire Michel Jammes quand il prétend que les vernissages renforcent les liens sociaux ? Reportage William Barbier
Capter toute la poésie du moment, et puis… clic !
PHOTO 1 : De gauche à droite, Pierre Dupuy, vice-président départemental FNACA de l’Aude, Henri Palazon, président FNACA Sigean / Port-la-Nouvelle, Francis Fages, secrétaire départemental et président de FNACA Carcassonne, Christine Mauraisin, adjointe sécurité Sigean, Gérard Fraticola, président départemental FNACA de l’Aude, Marie-Paule Pibouleau, membre du Comité National FNACA et vice-présidente en charges des Veuves, Daniel Graechen, président comité FNACA St André de Roquelongue. PHOTO 2 : Assistance des présidents FNACA des villes de l’Aude et adhérents FNACA Sigean/PLN.  PHOTO 3 : Standing ovation pour la FNACA Sigean/PLN.  PHOTO 4 : Christian. Théron et l’affiche du 54e anniversaire du cessez-le-feu de la guerre d’Algérie. PHOTO 5 : Document sur l’organisation du 50e congrès départemental du 21 mai 2016
Et ce, à la demande de Gérard Fraticola, Président Départemental FNACA de l’Aude, lors du comité de ce vendredi 26 février à Sigean. En introduction, l’adjointe à la sécurité Christine Mauraisin, représentant le maire Michel Jammes, a mis l’accent sur la réussite de l’exposition sur la guerre d’Algérie qui s’est tenue en 2015 à Sigean, tout en regrettant le peu d’intérêt marqué par les écoles :  « Les enfants font la guerre sur MP4, poussent sur OFF, et c’est tout ! ».
Le président fait ensuite l’appel de tous les présidents de comités FNACA de l’Aude et annonce les effectifs qui sont de 2781 adhérents dont 32 nouveaux, 329 veuves et 82 décès sur les 12 derniers mois. Il est question ensuite de la cérémonie du 19 mars au Mémorial de Carcassonne célébrant le 54e anniversaire du cessez-le-feu en Algérie, en présence du Préfet en uniforme, du Directeur Départemental de sécurité publique de l’Aude, des Anciens Combattants, de la FNACA, du maire de Carcassonne, du Président du Conseil Départemental, de Mme la sénatrice, du député, du Président du Conseil Régional, du Président de Carcassonne Agglo, et du délégué militaire départemental. Bien sûr, cette commémoration est organisée dans toutes les communes, toutes les sous préfectures et préfectures, et Henri Palazon, président de la FNACA de Sigean/Port-la-Nouvelle, l’organise le même jour à La Palme, à PLN, à Sigean, et à Roquefort des Corbières (d’où les applaudissements quant le président à demandé à tous les membres de cette FNACA de se lever). Jacques Puech, président du comité FNACA de Fleury d’Aude, explique ensuite le déroulement du 50e congrès départemental qui s’y tiendra le 21 mai 2016, en présence du sénateur Roland Courteau et de la députée Marie-Hélène Fabre, et où une plaque souvenir des 3 guerres sera inaugurée. La demande de candidature pour l’organisation du congrès 2017 est lancée, et l’agenda du prochain comité départemental est fixé au 29 avril à Vinassan. Christian Théron, ancien maire de Roquefort des Corbières, propose d’organiser la prochaine exposition dans sa ville cette année, et d’y intéresser les écoles. Lucette Serra est élue à l’unanimité présidente du Comité des Veuves, et Marie-Paule Pibouleau, membre du Comité National FNACA et vice-présidente en charge des veuves, fait un exposé sur l’impôt de la ½ part supplémentaire. Pierre-Yves Dupuy, vice-président départemental FNACA de l’Aude, termine la réunion par des conseils sur les associations, en rappelant que chaque président est juridiquement responsable de son comité FNACA.
Reportage William Barbier
Standing ovation pour la FNACA Sigean-Port la Nouvelle
Après le succès remporté auprès du public et des écoles à Port-la-Nouvelle; Sigean, Roquefort des Corbières , Portel des Corbières , Durban, Tuchan, et Fraïssé des Corbières,  Sigfried Cirès et Bernard Chenevez, respectivement président et vice-président de l’ACDR 11 (Association Départementale des Cadres de Réserve de l’Aude), ont expliqué à plus de 600 élèves avec force détails, diaporama, tableaux didactiques et collections d’objets, l’histoire de la guerre 14-18 aux classes de CE2, CM1 et CM2 de Corinne Pons, ce 19 février à Fraïsse des Corbières. Il leur a été raconté avec les mots justes la vie dans les tranchées (ravitaillement dans la boue et sous les bombardements et les tirs d’artillerie, déroulement d’une attaque en 1ère ligne, combats au corps à corps, réalisation de « sapes » sous les tranchées ennemies, utilisation du gaz de combat par les Allemands, soldats devant soigner eux-mêmes leurs blessures), la bataille de Verdun, la première utilisation du lance-flamme et des chars, les « Chevaliers du Ciel » avec des pilotes tels Fonck, Nungesser, Garros et Guynemer pour la France et von Richthofen le « Baron Rouge »pour l’Allemagne, le rôle des femmes dans la guerre, l’entrée en guerre des USA contre l’Allemagne suite au coulage du « Lusitania » par un sous-marin, le Chemin des Dames, les mutineries dans l’armée à cause du général Nivelle « le boucher de Verdun », le commandement unique des armées confié au général Foch, le bombardement de Paris du 23 mars 1918, la reddition des  soldats allemands, l’abdication de l’empereur Guillaume II le 9 novembre 1918, les signatures de l’Armistice le 11 novembre 1918 et celle du traité de Versailles le 28 juin 1919, et le défilé de la victoire à Paris le 14 juillet 1919. L’exposé se termine par une question dont tout le monde, aujourd’hui, connaît la réponse : «Qui se doutait alors que les Allemands pensaient déjà à la revanche ?». Lors des questions-réponses, un gamin avait observé, au niveau des pertes humaines, que la somme des morts et des blessés ne correspondait pas au nombre de victimes, d’où la question :  « Monsieur, c’est quoi, une victime ? ». Un autre gamin a tout à coup réalisé qu’il s’agissait d’une guerre mondiale, car sur les 9.381.551 tués figuraient … 300 Japonais.
Reportage William Barbier
Fraïssé des Corbières accueille le Poilu de l'ADCR 11
Lézignan                                          Les 2 équipes et arbitres                   Sigean                                              ... concentration de Gilles Noyer      Là je vais tirer !
Quand on a été Champion de l’Aude des AS de Boule Lyonnaise en 2015, l’équipe du Club de Sigean se devait de confirmer sa bonne forme pour la saison 2016. A la plus grande satisfaction de son coach Claude Colombier, l’équipe a obtenu après les confrontations hivernales son ticket pour la demie finale. Le Club rencontra donc à ce niveau de la compétition en match aller-retour l’équipe de Lézignan et ses boulistes chevronnés amenée par Romain Foulquier et le cadet régis Grau. Lors du match aller dans le boulodrome de Lézignan, après 3 défaites sur  3 dans les parties traditionnelles, Sigean a su retrouver son niveau de jeu et clore la rencontre sur le score de 17 à 23 en faveur des locaux. En préparation du match retour, l’AS Sigean a participé le 7 février au concours triple mixte de la société ASCN (Cheminots de Narbonne) du président Sandy Legras au boulodrome de Narbonne. Pour le match retour prévu le 13 février  au boulodrome de Sigean, le calcul était très simple : se distinguer dans les parties traditionnelles, et réaliser autant de victoires dans les triplettes que lors du match aller. Le jour venu, après le premier tour, une seule défaite en Tête à Tête venait perturber les ambitions de Sigean., la doublette et la triplette s’imposant face à Lézignan. Au second tour, pour l’épreuve  du Point de Précision, victoire pour Sigean grâce aux réussites de Claude Ribere et de Gérard Richez, et les résultats de Gilles Noyer et de Mickaël Rodriguez assurèrent à Sigean la victoire en Tir de Précision, tant et si bien que le score du second tour était de 19 à 7 pour Sigean. Il restait donc le troisième tour avec ses parties traditionnelles, et à la fin du temps réglementaire le coach de Sigean pouvait retrouver le sourire car le Tête à Tête, la Doublette et la Quadrette s’imposaient donnant une large victoire de 33 à 7 en faveur du Club Bouliste de Sigean, lui permettant au terme de ces deux rencontres de se qualifier pour la Finale Départementale. L’adversaire sera connu suite aux résultats de l’autre demie finale qui opposera Narbonne à Limoux. Reportage William Barbier
Sigean : Boule Lyonnaise : Sigean qualifié pour la Finale Départementale 2016
La municipalité de Sigean avait ressuscité le carnaval en 1987 grâce à la ville de Bages d’Aude qui possédaient plusieurs chars : l’Harmonie qui y jouait à cette occasion avait proposé de faire défiler ces chars également à Sigean. Depuis, de 1988 à 2000, toutes les associations qui le désiraient fabriquaient un char, le maximum atteint étant 10 chars. La mairie, à l’époque accordait une subvention supplémentaire « carnaval » de 2.000 FRF (300 €). Mais, parallèlement au bénévolat qui s’étiolait, le nombre de caves à vin à Sigean diminuait, et comme seuls les vignerons pouvaient fournir un tracteur pour tirer les chars, le carnaval s’est réduit depuis 2001 à un défilé au mois de mai de la Banda et des enfants du village qui se déguisent. Trois associations de Sigean, Voyages et Loisirs pour Tous (Sylvie Letient), FCPE Maternelle/Elémentaire (Isabelle Pinatel), et ATLS Atelier Théâtre les Sigeantils (Nicole Lacombes-Gouillaud), ont décidé en 2016 de revenir à un carnaval traditionnel en hiver avec un (ou plusieurs) char(s),  et donc de convaincre la mairie. Le projet trouvant un écho favorable en fixant la date du dimanche 3 avril, impossible de construire un char en si peu de temps, et c’est Port-la-Nouvelle qui prêtera généreusement le sien. Au niveau des animations, certes la participation de la Banda, et aussi de l’Ecole du Cirque de Carcassonne. Pour le char 2017, autant s’y « atteler » tout de suite, et la Maison des Jeunes et des Loisirs organisait ce jeudi 11 février une première réunion de travail à la mairie annexe. Le principe est de réunir un grand nombre d’associations de Sigean pour construire le char (construire = investissement en temps, en travail, en finances). Sous l’impulsion du président de la MJL, Robert Combres, et de Pierre Jammes ( MJL et Banda), de nombreuses associations ont répondu à l’appel : Rayon de Soleil, Sigean Art et Sport, VIES, Pythons Riders 11, Association Sigean Art Contemporain, Sourire pour Léa, Country Club Sigean, le Club Aquatique, le Club Nautique des Corbières et le Judo Club. A la fin de la réunion, tout le monde s’est levé, non pour partir, mais pour discuter très concrètement sur ce projet très fédérateur. La prochaine réunion se déroulera le 10 mars à 18 heures à l’Ecole de Musique, où la « possibilité de boire un coup » n’est pas l’argument principal pour encourager ces associations à redonner vie au carnaval de Sigean.
Reportage William Barbier
Carnaval : Sigean sur les traces de Rio
Forte de 131 adhérents, l’Amicale des Anciens de l’Etoile Sportive Nouvelloise Football (ESN) tenait sa 14e AG ce samedi 6 février dans la salle Roger Couderc. Difficile pour son président, Alain David, de cacher son bonheur de diriger depuis 10 ans cette association dynamique avec le même noyau de potes dont l’amitié remonte à février 2002. Qui dit « Anciens » doit accepter que certains quittent ce monde, et la minute de silence qu’Alain demanda d’observer excéda largement les 60 secondes. La secrétaire Muriel Buetas fit le parallèle entre le succès des activités de 2015 et l’implication dynamique de l’Amicale au sein de la vie locale. Présenter un bilan positif est le vœu de tout trésorier, et celui d’Alex Fargier fut exaucé, bien que les chiffres ne peuvent rivaliser avec ceux du PSG. Alain David qui est également co-président du Football Club Méditerranée annonça ensuite le programme des festivités 2016 : challenge Didier Carayon les 27 et 28 mars ( le ballon de football sera remplacé par des boules de pétanque), repas des adhérents le 17 avril, séjour de 2 jours à Lloret de Mar en mai, loto en juin, sardinade géante  au village et festival d’huîtres à l’Hôtel du Port en juillet et août, à nouveau un loto en septembre, un voyage « all inclusive » de 4 jours à Gandia Playa en octobre suivi d’un repas des adhérents en fin de mois, et finir l’année en beauté avec le Réveillon du Jour de l’An, la meilleure date étant le 31 décembre. Et pour bien commencer le mois de février, le président invita les adhérents à le rejoindre autour des tables festives préparées par les membres de l’association où, en plus du pastis et du muscat, un vin rouge bio Cuvée de la Grange Dell’Ova de La Palme s’invita au verre de l’amitié pour la 3e mi-temps. Reportage William Barbier
Une étoile brille à Port-la-Nouvelle
D’où la prise de produits pour suivre ce rythme infernal, et le film met en lumière la palette de drogues qui ne font que compliquer une existence. Ce qui amène Jérôme Riffe à dire que prendre une drogue n’est jamais récréatif, que la dépendance est toujours au bout, et que la polytoxicomanie  (tabac + alcool + drogues) est le risque majeur. Il parle ensuite du sevrage (désintoxication) dont la réussite n’est possible que si la personne est acteur de son soin, « on arrête pour soi, pas pour les autres ». La dépendance physique est plus courte à guérir que la dépendance psychologique, et il faut  accepter que les rechutes fassent partie de la démarche thérapeutique. Il met néanmoins en évidence l’impact très néfaste sur le cœur de sevrages à répétition. Même à la fin d’une « désintox », le patient  éprouve une impression de vide à la limite de l’ennui, et la solution pour y échapper est de replonger : dans le film, Amy, totalement « clean », au faîte de la gloire, adulée et récompensée par des awards, confie « la réussite, c’est chiant sans la dope ! ». Le tabac et l’alcool sont des drogues licites, et l’héroïne débarque en France avec une promotion sur le prix, la centaine de ANPAA de France ne sont pas prêtes d’oublier la chanson « Rehab » d’Amy Winehouse.
Reportage William Barbier
Après mars « bleu » consacré au dépistage du cancer du colon, et octobre « rose » pour le cancer du sein, le maire Michel Jammes accueillait ce vendredi 5 février au Cinéma des Corbières un très large public pour suivre le film « AMY » en conclusion des actions d’information sur les addictions aux drogues  menées par la municipalité et le CCAS de la commune. Le débat qui suivit fut animé par Jérôme Riffe, Directeur Départemental de l’ANPAA11 de Narbonne (Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie) qui n’a pas eu besoin de micro pour se faire entendre, « je ne suis pas chanteur ». Il expliqua que sur la trajectoire suivie par Amy Winehouse, il y a une enfance, des amis, des relations, des joies, des souffrances, et surtout un métier artistique dont la pression, tant professionnelle que médiatique, broie une personne qui ne serait pas convenablement coachée.
Drogue : on arrête pour soi, pas pour les autres !
Le festival Super Lipopette de 2015 pour les enfants de 0-12 ans fut un réel succès, et la réussite de l’édition 2016, prévue au Jardin Public le dimanche 11 septembre,  se décline sur trois axes : maintenir ce qui a marché, améliorer là où çà coinçait, et innover. Pas de place pour l’improvisation, et c’est pourquoi Isabelle Pinatel, présidente FCPE Maternelle/Elémentaire, réunissait ce 4 février à la mairie annexe son commando de bénévoles pour une première récolte de bons plans et de suggestions. Partant du principe que c’est un événement à dimension familiale, il est essentiel que les parents soient également pris au jeu tant par la diversité que la qualité des ateliers ludiques proposés, mais aussi qu’ils soient largement avertis à l’avance par tous les moyens de communications (Facebook, flyers, médias). Toutes les activités  ayant fait « le plein » seront reconduites ( initiation au théâtre, ateliers pour les 0-3 ans, parcours motricité, stand de lecture, maquillage, troupe médiévale avec initiation à l’épée, bulles de savon, fresque murale et village de carton à peindre, jeux en bois, stand de la Réserve Africaine, atelier d’écologie, spectacle de contes, atelier de danse, large présence des scouts, …). C’est au niveau de l’organisation de la buvette et des repas  qu’il faut corriger le tir, et la Calandreta va faire une proposition. La FCPE disposera cette année d’un micro pour annoncer en temps réel au public le déroulement des différents ateliers. Parmi les suggestions, notons un stand photo, un clown et/ou un prestidigitateur passant de stand en stand, un jeu de boules pour les adultes, un stand « science » (éolienne, planète, …), un « foot billard ». La suggestion la plus « sonore » vient de Lionel Torra de l’Ecole de Musique de Sigean qui, en plus de l’atelier de percussion avec batterie et Batoucada (percussions traditionnelles du Brésil ) , propose un  atelier d’éveil musical à partir de 5 ans, et un atelier « découvertes d’instruments » en collaboration avec les professeurs de l’école de musique : proposer aux enfants d’essayer une guitare, une trompette, etc.., et en fin de journée organiser une représentation avec les rudiments acquis. Le maire Michel Jammes contribue de son côté à la réussite de l’événement en metant à la disposition de la FCPE le savoir-faire du service technique de la ville. Reportage William Barbier
L’édition Super Lipopette 2016 de Sigean est sur les rails !
Drogue :
L’adjudant David Vincent, affecté à la gendarmerie de Port-la-Nouvelle, a en plus une fonction départementale de FRAD (Formateur Relais Anti Drogue), et intervient à ce titre dans les collèges, les lycées et les écoles du département, plus particulièrement sur la circonscription de Narbonne, pour donner des informations encadrées la MILDT (Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie). Le but est la prévention à l’addiction qui va de la cigarette aux drogues. La MILDT veut que le FRAD de gendarmerie insiste sur le cannabis et le tabac, car « c’est par là que tout commence ! ». Devant le jeune public réuni à l’annexe de la mairie de Sigean, David utilise les mots justes pour définir la drogue naturelle qu’est le cannabis (gania, beuh, weed, marijuana en version « herbe », et shit, hachish, teuchi en version « résine »), puis passe aux drogues semi-synthétiques (cocaïne, opium, héroïne, krack ) et termine par celles de synthèse comme les amphétamines, le LSD, l’ecstasy, la kétamine, le Krokodyle (drogue du zombie) et le GHB (drogue du violeur). Pour cette dernière drogue GHB, le message de David est très fort pour mettre les enfants à l’abri d’un abus sexuel, d’un rapt ou d’un meurtre : « Lorsqu’à la fête médiévale de Sigean, vous avez abandonné votre verre de cola quelques instants sur une table, ne le buvez pas, jetez-le et prenez-en un autre ! ».Insistant essentiellement sur le cannabis, David détaille les effets physiques et psychiques immédiats, ainsi que les risques à long terme, non seulement sur la santé, mais aussi sur les accidents de la route. Tous les enfants ont bien compris la différence entre une infraction et un délit, et savent maintenant que le cannabis se détecte jusqu’à 3 jours dans le sang, 3 semaines dans les urines et définitivement sur les cheveux, et qu’être pris en faute s’inscrit sur le casier judiciaire, fermant à vie l’accès à un métier dans la fonction publique (policier, gendarme, professeur des écoles, …).  Pour le cannabis, TOUT est interdit : usage (consommation personnelle), cession (deal), offre (dépannage), promotion (sur un tee-shirt par ex.), production et fabrication. David est très courageux : il y a plus de 5.000.000 de fumeurs de tout âge de cannabis en France, les jeunes commencent de plus en plus tôt, et les débats actuels sur l’éventuelle dépénalisation tendent à banaliser cette drogue. David ne fait pas de l’humour quand il confesse « je ne serai malheureusement jamais au chômage ! ».
Reportage William Barbier
La mairie de Sigean et les membres du CCAS ont voulu que la jeune population soit informée sur les dangers de l’alcool et des drogues.
Alcool :
Deuxième volet des journées « prévention addictions », Francis Moulin, Intervenant Départemental de Sécurité Routière, s’adresse ce mercredi 3 février devant un public d’enfants de 9 à 16 ans pour rappeler aux plus jeunes les règles de bases pour évoluer en toute sécurité à vélo sur les trottoirs, en partageant l’espace avec les piétons, chiens, poussettes, handicapés, skateboards, trottinettes, …  « vous n’avez aucun droit, que des devoirs dont celui du respect d’autrui ». Les autres règles s’appliquent aux plus âgés partageant avec leur vélo ou scooter l’espace urbain avec les voitures. Et sans transition, Francis démontre comment ces règles de prudence élémentaires sont réduites à néant en cas de consommation d’alcool car « quand vous allez grandir, vous serez confrontés à l’alcool ! ». La limite autorisée d’alcool dans le sang est de 0,20g alors que la dose de référence est de 0,25g ce qui correspond à 1 bière de 25cl à 5°, 10cl de vin, 8cl de muscat ou 3cl d’alcool fort ( 1 vodka = 23 doses ). « Dès la première dose, l’ordinateur là-haut rame car le haut débit est coupé ! », et par le test des 2 pouces et de la ligne blanche, Francis démontre les effets sur le champ visuel avec des lunettes déformantes ; tous les jeunes se portent volontaires pour ce test qui ressemble à priori à un jeu, mais tous retournent à leur place en comprenant  les conséquences dramatiques. Sachant que le foie contribue à 95% à l’élimination de l’alcool dans le sang, il abandonnera la partie en cas d’addiction et de surconsommation, d’où les 53.000 décès annuel. Christine Mauraisin, adjointe à la sécurité, propose un cas concret pour un garçon de 14 ans, 70kg, 170cm, qui boit 3 verres de bières 25cl à 5° : 0,58g/l et risque d’accident multiplié par 3,2.
Il est facile de comprendre qu’après un exposé aussi clair, personne n’a posé de question à Francis.
Le foie peut se régénérer, pas les neurones !
A tribord de nombreux présidents d’associations patriotiques et les membres de son association, à babord de nouveaux adhérents qui rejoignent le navire, c’est donc machines en avant toutes que le président de l’AMMAC (Amicale des Marins et Marins Anciens Combattants) René Tillet met ce samedi 30 janvier le cap sur la position GDR (Galette Des Rois) à Port-la-Nouvelle
Un marin manque à l’appel, Robert Bordure décédé le 5 novembre 2015, et le président l’associe aux victimes des attentats de Paris pour observer une minute de silence. La solidarité en mer n’est pas un vain mot, car si des marins malades n’ont pu accéder à la galette, c’est la galette qui a été à leur rencontre en vertu du slogan « Unis comme à bord ! ». Dans son discours de bienvenue, le président annonce qu’une exposition de peintures ayant pour thèmes la mer et les bateaux se tiendra à l’Espace Broncy du 23 au 30 avril, et que la municipalité offrira l’apéritif à l’occasion du vernissage le 29 avril à 17.00 heures, notant que la présence du maire Henri Martin serait un « plus » à inscrire dans le carnet de bord. Au nom de la FAMMAC (Fédération des Associations de Marins et de Marins Anciens Combattants, qui regroupe quelques 600 AMMAC), le président remet une médaille de fidélité à André Lopez (28 années d’Amicale), Henri Claret et André Sidi Slimane(10 ans de porte-drapeau). En son nom, André Tillet remet la médaille de l’Amicale à Monique Bilaude et à André Sidi Slimane pour leur implication dans l’association. Faute de sifflet de marine, c’est le bruit d’un bouchon qui saute qui intima l’ordre d’apporter les galettes et de lever son verre au nom de l’amitié.
Reportage William Barbier
AMMAC «  Unis à Port-la-Nouvelle, comme à bord !…! »
Sigean : Addiction: « Mieux vaut prévenir que guérir …! »
… et le plus tôt est le mieux ! C’est dans cette optique que la municipalité de Sigean et les membres du CCAS (Centre Communal d’ Action Sociale) mettent en place en 2016 une campagne d’information et de sensibilisation sur les risques d’addiction à l’alcool, à la drogue et aux jeux vidéos. Ce vendredi 29 janvier au gymnase, la grosse artillerie est sortie pour informer les élèves de 3e du collège : la responsable du CCAS Brigitte Pons, MM. Malinowski et Duvivier membres du CCAS, Isabelle Jolibois médecin et conseillère municipale CCAS, Jérôme Riffé président de l’ANPAA11 (Association Nationale de Prévention en Alcoologie et d’Addictologie), Brigitte Caverivière adjointe jeunesse-enfance-éducation, Cathy Mena adjointe affaires sociales. Plutôt que d’organiser une conférence classique, les organisateurs ont fait appel à la troupe théâtrale  « La Faute à Voltaire », un duo d’excellents comédiens, Pascaline Granjean et Adrien Perez, qui à travers de sketches comiques, voire burlesques, ont parfaitement mis en évidence les effets pervers et dangereux des addictions. Qui ne s’est pas reconnu dans la scène du bébé à qui l’on confisque la tétine ou le doudou, du gamin faisant corps avec sa console DS, de l’adolescent devenant dépendant à la cigarette ou au téléphone portable « machine à texto » ? Qui peut prétendre être à l’abri d’une addiction aux jeux vidéos en ligne au point de ruiner sa vie familiale et sentimentale ? Qui n’a pas des milliers « d’amis » sur Facebook (« comme il n’y a pas de marchands d’amis, il faut les trouver et les apprivoiser »)? Par la projection d’un petit film, les collégiens sont plongés dans les troubles du comportement alimentaire où l’on se refugie dans l’excès de nourriture ou de boissons, avec comme fil d’Ariane un sketch sur l’alcoolisme débouchant, dans un couple, sur des violences verbales et physiques ou, pire, en entraînant l’autre dans la même spirale destructrice.  Pour aborder le problème des drogues, devant la pléthore d’exemples, les acteurs ont opté pour le cannabis et montré comment un simple « joint » (et Pascaline cite une dizaine de synonymes tombés dans le langage courant) pouvait anéantir la préparation du bac tout en se déconnectant de ses parents, « t’es où, papa ? ». Qu’à la fin du débat de nombreux jeunes aient pris conscience qu’ils prenaient le mauvais chemin est le résultat auquel les organisateurs de cette campagne ne demandent qu’à être « addictionnés », comme dit Pascaline.
Reportage William Barbier
« Rick Smith fait escale à Port-la-Nouvelle …! »
Ce jeudi 28 janvier vers 15 heures, une frêle embarcation vient s’échouer sur la plage au niveau du poste de secours n°3 de Port-la-Nouvelle. Cet hybride de Hobby-cat et de kayak de mer est piloté par Rick Smith, un Texan âgé de 57 ans. Quand on lui demande où il compte aller, sa réponse est « ma première étape est l’Afrique ! ». En fait, il est parti en septembre 2015 de Mannheim en Allemagne, suivant le Rhin jusqu’aux Pays-Bas, puis empruntant le channel de la Mer du Nord jusqu’à Zeebruges en Belgique, et suivant ensuite les canaux en passant par Bruges, Gand, Menin, Cambrai, Douai jusqu’à Lyon. Là, les autorités lui ont refusé l’accès au Rhône en crue et charriant de nombreux embâcles. C’est sur une péniche qu’il arriva à Sète d’où il partit pour PLN en longeant la côte. Rick explique qu’il pilote un bateau de « vieux » car il dispose de 3 motorisations : des rames, un pédalier actionnant un système basé sur le profil des ailes de pingouin, et une voile. Le reste de son itinéraire est des plus « simples » : Barcelone, Gibraltar, Rabat et Casablanca, terme de la première étape. Ensuite cap sur les îles Canaries et finalement les îles du Cap Vert. « Après, je vais improviser, je n’ai encore rien décidé ». Il faut remonter 30 années en arrière pour comprendre ce qui pousse cet ancien de l’US Army à un tel challenge : avec un simple kayak de mer, il était parti de Mumbai (Bombay) en Inde pour rallier le Caire en Egypte, puis la Méditerranée direction les îles du Cap Vert ; après une navigation de 5000 miles, passé Alexandrie, il fut complètement dévalisé à la frontière avec la Libye. Après 30 ans vécus en Allemagne, Rick décida de continuer le voyage là où il s’était arrêté en Afrique du nord, d’où cette « première étape » Mannheim-Casablanca.  A ce jour, ce que Rick retient surtout de son trajet sur les canaux en Belgique et en France est la saine curiosité, la générosité et surtout la gentillesse tant des habitants que des autorités qui communiquaient entre elles pour annoncer son passage afin de voir s’il avait besoin d’aide ou de ravitaillement. « Même quand, la nuit tombée, je m’arrêtais en plein milieu d’une forêt, une patrouille venait s’assurer que j’allais bien ! Tout ce qu’on raconte sur les Français est … faux (traduit poliment de l’anglais) ». Reportage William Barbier
Les puristes diront « yarn bombing », à savoir un art urbain qui utilise le tricot, le crochet ou d’autres techniques (enroulement, tissages, tapisseries, accrochages) utilisant du fil, pour recouvrir le mobilier urbain comme les bancs, les escaliers, les ponts, mais aussi des éléments naturels tels que les arbres. L’association nouvelloise « De fils en Aiguilles », créée en septembre 2014 par Sylvie Lucion, déjà connue pour sa présence aux marchés de Noël de PLN et de Sigean, a décidé cette année de se lancer dans une telle aventure en habillant entièrement de laines multicolores les 33 arbres et les réverbères de l’avenue du Monument aux Morts, ainsi que les plots de sécurité et les barrières de ville devant la mairie de PLN. Comme il s’agit d’une pratique illégale lorsqu’il ne s’agit pas d’une commande des pouvoirs publics, il fallait l’aval du maire Henri Martin et de Christian Salas, maire adjoint responsable des animations et des festivités. Le maire y a tout de suite vu une opportunité d’humaniser  ces lieux publics tout en suscitant la réaction des habitants, et a donné son accord pour la période du 17 au 26 juin 2016. Sylvie espère la venue du maire pour l’inauguration du 17 au soir, et pense déjà au succès de foule du lendemain  lors de la commémoration de l’Appel du 18 juin devant le Monument aux Morts. Le commando de tricoteuses composé de Sylvie (présidente), Paulette (la Belge), Marie (le cerveau), Micha, Marie-France, Pierrette, Danny, Corinne et Lolita utilise toutes les pelotes de laine à sa disposition ( dons et achats personnels), et fera même dans la « dentelle » en habillant complètement un vélo qui sera exposé dans la vitrine de la pharmacie du centre ; une roue est déjà terminé recto verso. Le Centre  Francis Vals contribue aussi à la confection de bandes de laine et de décorations dans un atelier qui contribue ainsi à la rééducation des mains des pensionnaires. On n’oublie pas la protection de la nature, pas question de clouer ou d’agrafer les laines sur les arbres, elles seront cousues autour des troncs. Port-la-Nouvelle mettra sa petite laine aux portes de l’été, mais cela n’aura rien à voir avec la météo.
Reportage William Barbier
« Le tricot urbain expérimenté à Port-la-Nouvelle …! »
Non, il ne s’agit pas de la formule d’une nouvelle molécule permettant d’oublier les dramatiques événements de 2015 destinés à affaiblir la République, mais bien de l’équation par laquelle Bernard Devic, Président du Parc Naturel Régional de la Narbonnaise en Méditerranée, entend bien réussir le développement économique de ce territoire : Conviction + Enthousiasme + Force de Persuasion = PNR. Organisant une cérémonie de présentation des vœux 2016, il avait réuni ce lundi 25 janvier à la Maison du Parc à Sigean M. le Préfet de l’Aude Jean-Marc Sabathé, Mme le sous-préfet de Narbonne Béatrice Obara, les maires et les élus du Grand Narbonne et des acteurs économiques pour revenir sur la définition et le rayonnement d’un Parc Naturel. Pour être classé PNR, il faut des milieux naturels et un patrimoine culturel de grande qualité, mais dont l’équilibre est fragile, et que le projet de développement durable soit voulu par les élus. Tel est le cas du PNR de la Narbonnaise, et Bernard Devic veut maintenant  que toutes les communes montrent cet engagement avec beaucoup plus de conviction. Un premier (petit) pas serait de faire figurer sur tous leurs supports de communication la mention « Commune du Parc N Régional ». Pour le président, la force de persuasion d’un PNR s’appuie sur 3 piliers : l’ensemble des élus du territoire (chaque élu doit être ambassadeur du Parc), ensuite l’ensemble des partenaires qui au quotidien accompagnent le Parc (Mme Obara, agence de l’eau, Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie, Conservatoire Du Littoral, Chambre de Commerce et d’Industrie, Chambre des Métiers, Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment, Chambre d’Agriculture et 3 organes majeurs, le comité scientifique, l’Association des Amis du Parc et le nouveau Conseil de Développement avec le Grand Narbonne), et enfin l’Equipe pluridisciplinaire du PNR composée d’ingénieurs, de techniciens et d’agents compétents et motivés. L’année 2016 démarre avec le 10e anniversaire du label RAMSAR pour nos étangs devenus des « zones humides d’importance internationale » et quelques projets-phare sur le territoire : mise en place d’une stratégie touristique, le Programme Agro Environnemental et Climatique, les Marques-produits « Parc Naturel » dont le miel de Narbonne avant de l’appliquer au vin, les énergies renouvelables à travers le Plan Climat et le Grand Narbonne, le Chantier de Charpenterie soutenu par les fonds européens qui permet à des navires historiques de retrouver vie, le pilotage de la Réserve Naturelle Régionale Sainte-Lucie, la poursuite de la « Tenue Correcte Exigée » de la RD 6009, l’organisation de manifestations en faveur des habitants et des visiteurs du territoire, et enfin la mise en place d’un nouveau site internet. Le slogan de Bernard Devic  est « Une autre vie s’invente ici », et quand il a dit ce 25 janvier « Soyons ambitieux », cela ressemblait très fort à un ordre.
Reportage William Barbier
« La formule du Président du PNR Bernard Devic : C + E + FP = PNR …! »
Quand la première annonce qui fuse dans le local de Atoucart à Sigean est « brut ou demi-sec ? », même pour un néophyte des jeux de cartes, on se doute bien que ce n’est pas dans l’immédiat que l’on va jouer à la belote ou au tarot. Le président Michel Khloudeeff avait en effet ce lundi 25 janvier 2016 réuni les membres de l’association pour partager deux galettes des Rois et faire sauter quelques bouchons.
Le hasard fit bien les choses car un roi et une reine furent sacrés avec tout le protocole de rigueur, sachant que les deux monarques, Jean Bazin et Marie-Paule Lefèvre, emporteront leurs couronnes dans leur village de Roquefort des Corbières.
Après cet intermède festif et convivial, il était grand temps de revenir aux choses sérieuses. Le mobilier fut rapidement remis en place afin de permettre à deux tables de tarot et une table de belote de s’adonner à leur loisir favori. Les annonces de jeu que l’on pouvait dès lors entendre n’avaient plus aucun rapport avec la méthode champenoise. Reportage William Barbier
« Roquefort des Corbières accueille un couple royal ! , … »
En ces temps bousculés où tristesse et terreur se côtoient à la limite de la banalité, les gens ont besoin de convivialité, de partage et de fantaisie, même si ce n’est que le temps de quelques jours. La musique permettant de fédérer tant de monde à la fois, c’est donc le thème « Le Roi de la Musique » qui fut choisi pour le carnaval organisé par l’association Narbonne en Fête. Jamais à court d’idées tant techniques qu’esthétiques, les bénévoles responsables de la décoration du char de Port-la-Nouvelle ont voulu que la musique s’adresse aussi visuellement à toutes les tranches d’âges, d’où l’idée de fabriquer de toutes pièces un trio de musiciens Minions géants plus vrais que nature, ceux à la guitare et à l’orgue électronique accompagnant le chanteur au micro. Ce samedi 23 janvier au matin, Christian Salas a ouvert les portes de l’atelier pour dévoiler le projet fin prêt à jouer les vedettes lors des défilés de Narbonne du 7 février et de Port-la-Nouvelle le 20 mars, et il ne fait aucun doute que le public tombera sous le char…me. Le char offre un spectacle haut en couleurs en défilant, et quand on croit que c’est fini, la grande fresque peinte à l’arrière par Marc Bazin et Henri Marie Dat attire à nouveau tous les regards. Port-la-Nouvelle vient d’inventer un char à deux temps avec des Minions jouant un air à quatre temps, il fallait y penser ! Après le petit verre de l’amitié offert dans l’atelier, la journée de Christian Salas ne faisait que commencer, car on l’attendait à Narbonne pour la soirée de l’élection de la Reine de carnaval, soirée en musique évidemment.
Reportage William Barbier
« L’arme anti morosité de Port-la-Nouvelle enfin dévoilée ! , … »
… alors que 2015 a été  une année d’actions ! Michel Jammes, maire de Sigean, présentait ce jeudi 21 janvier le bilan de ses actions à l’occasion de la traditionnelle cérémonie des vœux  destinée aux corps constitués, aux forces vives, au tissu économique et aux associations. Entouré des élus du Conseil Municipal, de maires du canton, du président du Sivom André Tarantola et du président du PNR Bernard Devic, le maire a mis en évidence le rôle essentiel joué par les gendarmes, les pompiers, les commerçants, les artisans, les chefs d’entreprises ( Jean-Jacques Boisard, directeur de la Réserve Africaine, n’étant pas des moindres), les enseignants, les fonctionnaires, les membres du clergé et tous ceux qui s’impliquent dans la vie sigeanaise par l’organisation de manifestations, d’événements, de commissions, de comités, et les médias qui relaient une image positive de la commune. Certains projets bouclés et budgétisés attendent l’aval de l’Etat, comme la vidéo protection, ou la gestion des inondations à travers la loi Gemapi ne rentrant en vigueur que le 1er janvier 2017. Des dossiers ont abouti : maîtrise des taux d’imposition, poursuite du désendettement de la commune, maintien des subventions aux associations. Sigean n’entreprend rien s’il n’a pas l’argent, d’où une politique de recherche de subventions tous azimuts. 2016 verra la réalisation de nombreux logements conventionnés, l’arrivée d’entreprises  sur la zone des Aspres,  la construction d’un hôtel à la zone du Peyrou et d’un rond-point à la sortie de l’échangeur autoroutier de Sigean, l’aménagement du centre-ville et de l’école maternelle. Les  dossiers à l’étude sont un projet touristique sur Port-Mahon, la création d’un nouveau Pôle Médical, la poursuite de la modification du PLU, la collaboration avec le PNR pour la mise en valeur des anciens salins et de la RN 6009. L’année 2016 reposera donc sur 3 axes : sécurité, logement et développement économique, peu de chance que  « çà roumaigue » encore !
Reportage William Barbier
« Sigean: Ca râle, çà rouspète, ça « roumègue », … ! »
Il ne reste plus rien des installations de l’ancienne Caisse d’Epargne de l’avenue Francis Vals à Leucate.
Les auteurs sont connus, il s’agit de Corentin Moreau et d’Anne Daumard, tous deux ostéopathes, et pas plus le coffre-fort que les parois en acier et les vitres blindées n’ont résisté à leur assaut. Ils ont invité ce mardi soir 19 janvier le maire Michel Py, des élus, des professionnels de santé, des amis et l’ancien banquier à constater l’étendue de leur méfait, à savoir la transformation en un cabinet d’ostéopathie entièrement rénové.
Déjà professionnels de santé en activité, suite à l'obtention de leur diplôme d'ostéopathie, ils se devaient de trouver un endroit pour exercer cette nouvelle activité.
Le tandem leucatois a jeté son dévolu sur l’ancienne banque. A la soirée d’inauguration de ce 19 janvier, ils ont répondu à la présence des invités par des vœux sincères de bonne santé pour l’année 2016, sachant que pour garder la santé, mieux vaut se faire manipuler par Corentin et Anne que par un banquier!
Reportage William Barbier
« Une banque détruite à Leucate ! »
Que ce soit aux commémorations à Port-la-Nouvelle et à Sigean, à son repas annuel ou à son AG, la FNACA fait toujours le plein de monde. Normal donc qu’à sa galette des rois organisée ce mardi 19 janvier à la Villa St Jacques, son président Henri Palazon n’a eu de cesse de dresser des tables supplémentaires jusque dans le couloir pour caser plus de 70 convives. Une minute de silence fut observée à la mémoire du médailler militaire Elie Tapie décédé en décembre dernier, ainsi qu’à celle de toutes les victimes des récents attentats. La première vague de gâteaux sortait des cuisines pendant que Michel Khloudeeff rassemblait dans un carton les billets de la tombola qui comportait 10 lots. Le tirage donna lieu à quelques surprises. Albert, qui gagne systématiquement des toiles peintes à l’huile chaque année, remporta deux lots, une mini-chaîne et… une toile. Jean fit encore plus fort avec 3 lots, un destructeur de papier, un panier gourmand et une toile. Monique, qui aidait en cuisine et en salle, a du interrompre son service à deux reprises, en gagnant coup sur coup deux paniers gourmands. Le dernier lot était une toile intitulée « la demoiselle à l’ombrelle », gagnée par Christian Théron. Ce dernier, très généreusement, proposa de tirer au sort un autre gagnant, ce qui fit dire au président, bien fort au micro, « Christian met la demoiselle à nouveau en joue ! », ce qui donna lieu à bien des commentaires. Cet « incident » passé, les bouchons de mousseux sautèrent en rafales, le commando en cuisine revint avec un nouveau chargement de galettes des rois, et il y eu ensuite un sérieux cafouillage dans l’attribution des couronnes, tous ces anciens combattants étant trop heureux de pouvoir retomber en enfance quelques heures, regrettant peut-être qu’il n’y ait pas une version « galette des présidents ».
Reportage William Barbier
« La FNACA habilitée à nommer les rois et les reines ! »
A la présidence du Club Nautique Nouvellois depuis 2 ans, Jean-Pierre Mombellet a profité de son AG de ce samedi 16 janvier pour attirer l’attention sur le rôle joué par les sponsors, par Patrice Ménard et par le maire Henri Martin sans qui la vie du club, émaillée de satisfactions, de moments de découragement parfois, de joies et de projets souvent, ne serait pas possible. Après le rapport financier (en équilibre), il appartenait au secrétaire Guy Poujol de retracer les activités 2015 composées de rencontres avec la CCI quant à l’évolution du grand port, de l’action de nettoyage des plages, de l’exposition au Broncy, du concours de pêche, du forum des associations, de la pêche au Thon. Un bémol pour l’organisation du challenge E. Naudy remporté haut la main par Guy puisqu’il était le seul participant. Il fait aussi état du rapprochement  avec la Société Nautique de PLN, souhaité par la CCI et la municipalité dans le but d’augmenter la représentativité et le dynamisme. Après présentation des projets pour 2016 et discussion sur les suggestions des membres, un premier invité se présente, à savoir Jean-Gilles, Maître Principal Chef du sémaphore de Leucate, qui se propose d’organiser une visite guidée des lieux cette année. Le second invité est Jean-Claude Hodeau, président de la FNPPSF des PO (Fédération Nationale des Pêcheurs Plaisanciers et Sportifs de France) à laquelle le CNN a adhéré, venu parler de la pêche au thon. Cette pêche est fortement réglementée et dépend directement du Ministère, et Jean-Claude explique avec force détails les complications rencontrées par la pêche amateur en terme de quotas. En 2015, ce quota était fixé à 1% de celui accordé aux pêcheurs professionnels qui est de 2.900 tonnes ; ce quota de 29 tonnes est valable pour toute la France (Atlantique + Méditerranée + Corse), ce qui se traduit par l’octroi de 2.200 bagues à répartir entre tous les clubs existants. Le « comique » de la situation apparaît lorsqu’on apprend que le thon doit peser minimum 30kg et mesurer au moins 1,15m, et que ramené au club Pescadors de St Cyprien qui compte plus de 80 membres, et dont Jean-Claude est président, cela l’autorisait à pêcher 180kg de thon en 2015. En attendant  l’arrêté fixant le quota pour 2016, Jean-Pierre a convié tous les participants à partager la galette des Rois… sans restriction.
Reportage William Barbier
« As-tu ton thon ?  Rien n’est moins sûr ! »
Si Michel Jammes, maire de Sigean, utilise souvent l’imparfait quand il s’agit d’honorer la mémoire des Anciens, c’est avec tout autant de respect mais avec beaucoup plus de plaisir qu’une fois par an il peut utiliser le présent en s’adressant aux Aînés de sa ville. Cette occasion lui a été donnée ce samedi 16 janvier lors du traditionnel Repas des Aînés devant quelques 350 convives à côté desquels il a grandi et passé sa jeunesse. Dans son discours de bienvenue, le maire, sans pour autant épouser toutes les thèses d’Angélina Jolie, la cite selon quoi « les idées défendues par nos Aînés méritent d’être rappelées à une jeunesse qui est un peu perdue aujourd’hui », et conclut que « sans vous, sans votre savoir, sans votre vécu, sans votre expérience, les jeunes générations seraient livrées à elles-mêmes, avec tous les drames que cela peut entraîner (…) il suffit malheureusement de voir comment aujourd’hui de jeunes Français se font radicaliser jusqu’à semer la mort autour d’eux ». Dans les actions  menées par la municipalité pour améliorer le quotidien de la population et doter Sigean de nouveaux moyens, il faut citer celle qui a été organisée envers les Aînés le 1er décembre dernier avec le CLIC Narbonne Littoral (Centre Local d’Information et de Coordination, au cœur de tous les dispositifs d’aide aux personnes âgées) afin de présenter le guide des droits et des prestations des Seniors dans l’Aude, et dont le succès entraînera d’autres conférences en 2016 sous l’égide du CCAS (Centre Communal d’Action Sociale). Pour ce repas des Aînés, dont le succès sur le plan gastronomique a été assuré de main de maître  par le traiteur Nigues de Peyriac de Mer, le maire, qui est aussi un homme de chiffres, ne peut s’empêcher de faire un rapide calcul : comment inviter les 1.509 Sigeanaises et Sigeanais  de 65 ans et plus dans le gymnase Coubertin qui ne peut accueillir que maximum 400 personnes pour un tel événement qui se doit d’être ouvert à tous? Les Aînés seront conviés à la réflexion pour résoudre cette équation, car il n’est pas question, par les temps actuels où l’ignorance, l’indifférence et l’isolement touchent une grande partie de nos Aînés, de supprimer un tel moment d’amitiés et de convivialité.
Reportage William Barbier
« Convivialité, amitiés et gastronomie au menu à Sigean  »
A La Palme le 24 juillet 1905, dans la maison familiale de viticulteurs sise Place du Portanel, naissait Roger Gouzy. En janvier 2016, après avoir eu régulièrement les honneurs de la presse locale, c’est en qualité de doyen des Palmistes, et surtout des Français, qu’il tire sa révérence à l’aube de sa 111e année. Ce vendredi 15 janvier, au cimetière de La Palme, le maire Jean-Paul Fauran, retrace  le portrait d’un homme honnête et travailleur, connu et apprécié de tous, et le remercie d’avoir contribué par son grand âge à la notoriété du village en décidant avec le Conseil Municipal de baptiser à son nom la Place du Portanel qui porte désormais la dénomination  Place Roger Gouzy. Dans le public venant le conduire à sa dernière demeure, deux amis lui ont rendu un émouvant hommage en musique, Roger ayant longtemps fait partie du Réveil Nouvellois ; deux trompettistes, dont Christian Roux de l’Harmonie Sigean, ont interprété « When the Saints » avant l’allocution du maire, et c’est avec « Les Copains d’abord » que le cercueil fut glissé sous la pierre tombale. Roger a sans aucun doute reconnu le son du deuxième instrument duquel jouait l’autre musicien, le trompettiste international Ludovic, qui avec beaucoup d’émotion a confié «  c’est lui qui m’a donné son piston de 1800 et quelques ». Roger goûte à présent au repos de l’éternité à côté de son épouse, le couple désormais réuni veillant sur l’urne contenant les cendres de leur enfant. Reportage William Barbier
Les adieux émouvants de tout le village de La Palme au doyen de l'Aude et de la France
Bernard Devic  a d’abord rappelé le rôle essentiel de la mise en place d’un PNR, en louant les élus qui ont depuis plus de 10 ans réussi à avoir le label signé par Matignon (il y a 51 PNR en France), ainsi que certains élus qui ont pris l’initiative de monter en puissance avec l’aide du Conseil Départemental de l’Aude pour créer un futur PNR dans les Corbières. Et de conclure «  je découvre cet outil essentiel pour que sur notre territoire, au-delà de la préservation, il peut aussi y avoir des ambitions économiques déterminantes pour l’avenir ». Eric Voque, responsable du contact Presse, présente ensuite avec projection de slides ce qui se fait depuis juin 2015 en termes de sensibilisation et d’information auprès des particuliers, collectivités et professionnels ; c’est la phase de PREVENTION par voie de diffusions locales, de presse, de site web, de bulletins municipaux, du PNR et de réseaux socio-communaux. Vient ensuite la phase de NETTOYAGE du site n°14 de La Palme en juin 2015, terminé en janvier 2016, en partenariat avec la commune, le PNR et le Grand Narbonne, et de celui des Coussoules à Leucate, toujours en cours. La phase de RENATURATION du site de La Palme ferme la boucle par la plantation de près de 140 espèces locales (chêne vert, pistachier et filaire), la renaturation des Coussoules étant programmée pour l’automne. Ces plants sont prélevés in situ, les bouturages étant réalisés dans les pépinières du département. Bernard Devic insiste sur l’exemplarité de La Palme et souhaite que toutes les communes du PNR, et au-delà toutes les communes du Grand Narbonne, et au-delà toutes les communes du département de l’Aude mettent en place d’une façon systématique et volontariste ce système de renaturation : « il faut avoir l’ambition de ce que l’on veut, nous sommes une région qui veut être touristique, il faut donc être propre, surtout dans le cadre d’un PNR. Si tout le monde partage aujourd’hui ce terme sémantique fort de la langue française, on aura gagné !  ». Le département de l’Aude veut aller plus loin, en ajoutant au label « 0% phytosanitaire » celui de « 0% friche », car qui dit « friche » dit automatiquement « dépôts sauvages », et la pollution finit toujours inexorablement dans la Méditerranée. Dans ces dépôts clandestins atterrissent essentiellement des déchets du bâtiment, et la CAPEB  félicite tous les intervenants de cette opération, mais se félicite aussi d’y participer activement, sachant que ce sont les entreprises du bâtiment qui sont en premier lieu stigmatisées. La conférence de presse se conclut par une visite sur place du site n°14 de La Palme où Bernard Devic et Jean-Paul Fauran plantent le dernier arbre de la phase de renaturation. Reportage William Barbier
La dernière édition du Larousse définit le terme approuvé par l’Académie Française comme étant une « opération permettant à un milieu modifié et dénaturé par l’homme de retrouver un état proche de son état naturel initial ». Cela vient d’avoir lieu en janvier 2016 dans le cadre de l’opération-pilote « Lutte contre les dépôts sauvages Zone Natura 2000 Etang de La Palme ». Ce vendredi 15 janvier, le maire Jean-Paul Fauran accueillait les partenaires de cette opération, tels Marc Vetter directeur adjoint de la Direction Départementale des Territoires de la Mer (DDTM), Philippe Deslot adjoint au maire de Leucate, Béatrice Obara sous Préfète de Narbonne, Bernard Devic président du PNR de la Narbonnaise, Guillaume Heras maire de St Marcel représentant le Grand Narbonne, Stéphane Sansinena de la Fédération Française du Bâtiment (FFB), Frédéric Chamaillard de la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment ( CAPEB), tous réunis pour une conférence de presse retraçant le bilan sur les opérations relatives aux dépôts sauvages autour de l’étang de La Palme.
« Renaturation », vous avez dit « renaturation » ?
De retour à Sigean pour retrouver la mer et ses rivages, elle a voulu témoigner que ces endroits idylliques avaient été pendant la guerre le théâtre de drames humains et d’actions héroïques qui risquaient tout simplement de rester ignorés pour toujours. Prenant avec patience et détermination son bâton de pèlerin, elle est partie à la recherche de ces derniers seniors qui lui ont fait cadeau de leurs souvenirs sous l’occupation allemande, mêlant drames humains et anecdotes cocasses. C’est ainsi que paru son livre «Il va pleuvoir des oranges à Noël – 1943» dont le final raconte que les habitants des deux villages, affamés et narguant l’occupant,  sont partis ramasser des oranges arrivées par milliers sur la plage un mois de décembre venteux et glacial. Repartie en quête d’autres témoignages de ces temps troublés de l’occupation allemande, elle put publier un second livre « Le vent et la cendre – 1944 ». Voulant consigner par écrit d’autres anecdotes, elle opta d’en faire un roman « Vol de la fourmi ailée » retraçant la vie d’un homme né fin du 19e siècle au village de Sigean,  traversant la période du choléra sévissant dans toute l’Europe, sa mobilisation en 14-18 et sa fin de vie en 1954 comme malheureux vigneron. L‘arrière du décor est fait des paysages chers à Isabelle, occasion de parler de la vente de La Nouvelle, hameau  appartenant à Sigean, rendant les Nouvellois indépendants, la recette servant à l’assainissement de Sigean. Ces trois livres, richement illustrés de photos, s’adressent à un large public, sachant qu’Isabelle , à ses débuts d’écrivain, a pris la plume pour les enfants en publiant tout à tour « Le petit monde de Taingord- enquête au pays de Noël », « Le petit monde de Taingord – le mystère du Pop » et « Les contes du chat qui parle ».
Ces livres sont en vente à Sigean à la Librairie du Hall de la Presse, au Spar « chez Francis » pl du commerce et sur  internet : Amazon.fr en version papier & numérique ou à la Fnac.fr et Kobo en numérique
Reportage William Barbier
Naître à Sigean en 1959 et considérer qu’en 2016 les villes de Port la Nouvelle et de Sigean ne font toujours qu’un est l’image du bonheur qu’Isabelle Logar  Garrofé garde en fond d’écran dans son disque dur de femme et d’écrivain. Elle se repasse en boucle l’époque où elle allait avec sa mère  et sa sœur à la Vieille-Nouvelle près du vieux phare pendant que son père  pêchait les palourdes dans l’étang,  la journée se terminant sur le quai de la Criée où les chalutiers venaient accoster. Comme beaucoup d’autres qui y ont fait carrière, le père ramenait à la maison son salaire gagné « au gaz » de La Nouvelle. Le souvenir d’une jeunesse bercée dans une nature intacte au bord de la mer, dans un « coin » où tout respirait la joie de vivre et la sérénité, sera son issue de secours pour échapper à la fureur et au bruit de Paris, ville où elle assuma sa carrière professionnelle au Ministère de la Défense.
« Ménage à trois : Port la Nouvelle, Sigean et Isabelle  »
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   WILLIAM BARBIER
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