Photos: 1- dans le train, Stefan Glâvan, Ambassadeur, Professeur Universitaire de stratégie appliquée, et Linda. 2- Au P.E.N Club, Poètes-Écrivains-Nouvellistes,  entre  Magda Cârneci, Caius Dobrescu, et Simona Gracia. 3-  au Club Calderon avec Victoria Milescu. 4- Le diseur de poèmes en français, et la chanteuse. 5-  Le pain et le sel de bienvenue à l’École de Bolintin. 6- Avec le grand Vasile Grigore, Dr de la revue SUD, Crudu son frère, devant l’église orthodoxe. 7- Linda et le cheval roumain, jumeau de celui de son grand-père.
Photos: 1-  Linda et une amie, gelées sur le quai de la gare. 2- Devant le Théâtre National avec Ion Jurca Rovina, poète, et Mélanie. 3- Linda invitée à l’Institut Français. 4-  La Maison de Blanche Neige. 5- Le Pont aux cadenas des amoureux, sur le Canal Bepo. 6- Une des statues des contre-allées de Timisoara.  
Photos:  1- Version franco-roumaine de « 13 pas sous les pavés bleus de Montmartre (éd Confluente). 2- Couverture d’Âme de verre. 3- Deva, vue du château. 4- Salon du livre : Paulina Popa (éd Emia) présente Âme de verre. 5- à g, Elisabeta Bogatan, traductrice et éditrice du « Montmartre… » de Linda, au centre le Dr de l’Union des Écrivains Roumains, à dr, Petru Biraù. 6- Sébastien Bara, Organisateur et Président du Salon du Livre de Deva entre  Linda et M Petrescu. 7- Les danseurs de la forêt.
Vendredi 28, enfin Bucarest ! Magda Cârneci, Présidente, et Monsieur Caius Dobrescu, Vice-président,   me reçoivent au PEN (Poètes-Essayistes-Nouvellistes) roumain et c’est un grand honneur et une magnifique soirée. Simone-Grazia Dima est là aussi avec son recueil « Le miel et la nuit ». Magda fait un brillant exposé sur le rôle du poète contemporain engagé dans la compréhension du monde sur la nécessité de l’amour des hommes sur le pouvoir de la poésie qui est « une explosion de l’âme ».
Du recueil « 13 pas sur les pavés bleus de Montmartre » elle dit : « c’est un merveilleux itinéraire dans un Montmartre intériorisé ».Caius y va aussi de son ressenti au sujet de la poésie : que de culture et d’émotion ! Il parle de mystique poétique, de la spiritualité et de l’élévation de l’âme. Simone-Grazia dit pour terminer la soirée le poème de Linda qui a obtenu le Prix Jean Cocteau et ajoute qu’il est un feu d’artifice de couleurs et de joie. Quelqu’un citant des endroits célèbres de Montmartre, Linda raconte l’histoire du Lapin Agile, de l’âne qui a peint un tableau avec sa queue le tableau signé Boronali et  qui vaut aujourd’hui plusieurs millions d’euros ! Puis elle raconte Les Poulbots que les roumains confondent avec Les gavroches, explique La République de Montmartre, sa différence avec la Commune Libre, et précise que « Le Maquis » de la Butte n’a rien à voir avec celui des maquisards de la guerre ! Michou aurait dit : « Quelle belle soirée ! » qui s’est terminée par le poème dédié à Dalida, qu’ici, tout le monde aime et connait.
Samedi 29, la jeune directrice du Centre Culturel Jean-Louis Calderon, tout beau, tout neuf,  accueille Linda et Victoria Milescu  pour une après-midi d’amitié culturelle. Le lieu orné de tapisseries est superbe. Le public aussi : un dialogue s’installe, amical et joyeux, entre poètes –  l’un récite Rimbaud et « Le dormeur du Val », puis Ronsard et sa « Mignone, allons voir si la rose… », « La Liberté » d’Aragon–, directeurs de revues littéraires, actrice célèbre – qui chante « Il venait d’avoir 18 ans… » et entraine toute la salle dans une explosion de joie ! La Présidente des fédérations UNESCO est là, et un Conseiller Diplomatique, et... Dédicaces traditionnelles et buffet insolite pour Linda, échange de cartes de visite pour l’année prochaine et + si affinités.
Dimanche 30, Un joli village à 22 km de Bucarest, Bolintin,  nom adopté par un grand poète roumain. Cudru, le chauffeur qui est venu les chercher à Bucarest, est de la famille de Vasile Grigore, Rédacteur en chef de la Revue littéraire Sud. Visite du village, de l’église orthodoxe, et, but de la journée, direction l’école. Sur le perron, une centaine d’élèves en costume traditionnel, Mr le Maire, la Directrice et ses professeurs, qui les accueillent avec le pain et le sel traditionnel : Linda, encore une fois « invitée d’honneur », doit goûter avant d’entrer. Visite émerveillée  de  chaque classe : sur chaque mur blanc immaculé, Blanche Neige et les 7 nains, Les 3 petits cochons, Le chat botté, ils sont tous là,  replongeant Linda dans son  enfance, regardant ses bancs de bois, ses tableaux noirs, comme dans un rêve ! Puis,  sous les toits à la magnifique charpente, elles ont été invitées à un spectacle époustouflant : devant un public d’enfants et de professeurs venus de plusieurs villages, ceux d’ici leur ont offert un  corbeau et un renard mis en scène, et joué par 2 ados du collège, et des chants et danses de leur pays…
Tous ont ensuite écouté les poèmes-promenade dans Montmartre de Linda, attentifs, comprenant tout. C’est ça le bonheur ? Le déjeuner chez Vasile dont tous les membres de la famille résident, chacun dans sa maison, dans le même immense terrain depuis des siècles, a été le plus insolite, le plus amical, le plus beau de la vie  d’un poète français errant en Roumanie !  Vasile et son frère Marian parlent un parfait espagnol et c’est dans cette langue de ses ancêtres que Linda a pu bavarder.
Sur le chemin du retour vers Bucarest, un cheval à la tête ornée de pompons rouges, attelé à sa charrette de bois, était si semblable à celui de son grand-père, que, dit-elle : «  je me suis demandé si tout ce voyage n’était pas un rêve »...!
Vers Bucarest Jeudi 27 : le deuxième  voyage en train toujours « moyenâgeux » qui , après avoir  sommeillé pendant 2 heures au bord du Danube  met 9 heures pour faire les 533 km qui séparent Timisoara la capitale. C’est le train du miracle.
Pourquoi lui et Linda dans ce même train, le même jour ?  Un voyageur feuillette le journal « Renaissance » du mardi. Linda dit à Elisabeta : » Je suis certaine que cet homme-là parle français, je vais lui demander s’il peut me confier son exemplaire ». Ce voyageur passera tout le voyage près d’elles : Stefan Glâvan a fait ses études à Montpellier, a été Ambassadeur de Roumanie en Serbie, Professeur de Physique à Oran, est actuellement Professeur Universitaire pour les gradés de l’armée, Président d’honneur, Sénateur. Bref, ils parlent de rien et de tout, et  voilà Stephan qui se prend d’un engouement pour la maquette du prochain livre de Linda, « Les coulisses du silence » et lui propose de le propulser au plus haut niveau, car, dit-il « son sujet et la façon dont vous l’avez écrit et illustré est unique et magnifique. Il doit être mondialement connu ! »
(3) Sur les pas de Linda et Elisabeta à Bucarest
Mercredi 26, une matinée à chercher les bureaux du car de retour en France, et l’après-midi à l’Institut Français. Le Directeur Fierobe et Délia Cracium, la responsable des évènements culturels, prennent à cœur les échanges franco-roumains : magnifique bâtiment, bel espace pour les enfants et les ados, et quand elles traversent le Parc  où se dresse la Maison d Blanche Neige, le pont aux balustrades pleines de cadenas d’amoureux comme le Pont des Arts de Paris, le canal Bepo semblable à la Robine de Narbonne, et quand, la belle journée devenus crépuscule,  elles rentrent en flânant dans des allées où veillent des sentinelles-statues , c’est le soir et le bonheur !
À Timisoara, Lundi 24, c’est après un voyage en train « moyen âgeux » qui les fait attendre dans le petit matin et pendant 1 heure sur un bans de bois du quai plein de vent et de froid, et qui  met 4 heures pour faire 172 km.Timisoara et l’appartement de Mélanie et Ion Jurca  accueillent Linda et Elisabeta, et les gardent  pendant 3 jours. Mardi 25, réception au Théâtre National, Place de la Révolution, dans la salle des miroirs, avec un très nombreux public, dont un enfant sage, Dorian qui ouvre grand ses yeux et ses oreilles. Sabin Popescu, Metteur en scène du théâtre présente les poètes invités, dont Linda et Ion Jurca Rovina, poète, romancier, dramaturge, journaliste-chroniqueur de théâtre, et les acteurs qui disent leurs poèmes.
La télévision nationale et la radio sont là,  et le lendemain, parait  un magnifique article dans « Renaissance ».
(2) Linda vous emmène à Timisoara
Le soir Sébastien Bara invite tous les participants à une soirée dinatoire et musicale. Venus de leur communauté retirée du monde moderne, « Les danseurs des forêts » sont sublimes.
Samedi 22, petit séjour au Salon du Livre pour une séance de dédicaces. Puis  invitation courtoise du Président du  Syndicat des Ecrivains roumains .Cool.
Dimanche 23, un dimanche où Eli, Linda et Petru se lèvent à 5 h du matin pour aller regarder de près les bisons d’Europe dans leur forêt lointaine, puis visite de Malaele, château de défense aux 1000 marches, et du Musée de Hatzeg avec les écrivains et poètes. Traditionnelle photo de groupe et on repart ! Pour une rivière souterraine inouïe, où l’on donne des concerts, tant l’acoustique est super, puis sur la route du chemin de Croix du Vendredi Noir, jusque  dans les nuages de Straja. Des chiens errants et affamés les attendent autour d’une halte-restaurant, Eli et moi ne mangent pas,  les nourrissent de petits gâteaux, et quand le car  repart à 8h du soir tous sont sur les rotules.
Petite récréation le vendredi 21 au matin : une  télécabine qui veut ressembler à celle de Rio, traverse une forêt et les propulse sur les remparts de la vielle ancienne, d’où la vue est magnifique. L’après-midi, évènement de taille : une énorme surprise attend Linda : Paulina Popa, poète-éditrice (Editions Emia)  lance  un recueil insolite dans la  Collection Calliope : « Ame de verre ». 10 de ses poèmes d’un côté, et 10 poèmes de Linda, tirés de 10 livres différents, de l’autre côté. Qui dira où est le recto et où est le verso : ils sont tête bêche, comme une carte de poker. La télévision est à nouveau là, pile devant leur table. Linda dit en français le poème « Moulin Rouge » et raconte l’histoire des origines du French-cancan. Franc succès auprès du public de poètes, d’éditeurs (ils sont 150) et de visiteurs qui savaient bien ce qu’était les culottes fendues de nos grand-mères ! Les leurs, avaient les mêmes.
Du 20 au 30 octobre, la Roumanie Culturelle, reçoit Linda, unique poète « étrangère » invitée pour des manifestations officielles ou des réceptions également culturelles, spécialement organisées pour elle, et ce dans trois villes prestigieuses.
À Deva, les 20, 21 et 22, le Salon du Livre Départemental, organisé par Sébastien Bara, directeur de la Médiathèque de la ville,  se transforme en Salon International avec, sur un stand commun à deux éditeurs, « Confluente » et «  Emia » le lancement de deux recueils de notre montmartroise.
Jeudi 20, premier évènement : aux Editions Confluente, la version bilingue français-roumain de « 13 pas sur les pavés bleus de Montmartre », illustrée par Petru Biraù, peintre et Directeur des Beaux Arts, artiste roumain préféré de Linda, qui lui a déjà fait l’honneur de son talent dans deux de ses précédents recueils, lui offre le tableau de couverture,  et dont la traduction  est d’Elisabeta Bogatan, éditrice-poète. Nous connaissons bien ces deux artistes, qui furent reçus en notre compagnie, en témoigne le reportage paru au printemps 2007 dans notre revue où, sur la couverture,  la Divine Zélia sourit sous son chapeau de paille à l’Ambassade de Roumanie par Son Excellence Sabin Pop. Les caméramans de la Télévision  montrent le recueil en gros plan au cours de l’interview d’une heure  consacrée à Linda.
Journal de bord du voyage d'une Montmartroise en Roumanie.
(1) L'invitation au Salon du Livre 2016 à Deva
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" Le Mur Roumain "
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      Linda Bastide
Ambassadeur - Poète
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L’ambassade culturelle de Linda prend aujourd'hui d’autres dimensions :
" Le nouveau recueil de Linda bastide 'Le Fil du temps est traduit en Roumain par Madame Elisabeta Bogatan, Membre de l’Union des écrivains roumains, directrice de la revue Confluences littéraires internationales.
Ce nouveau recueil du Fil du Temps est l’inimaginable suite de l’édition en 6 langues du Fil du Miroir, recueil récompensé par le Prix Richelieu International Francophone de Poésie 2012.
Ce dernier étant déjà édité au moment de son attribution, Linda propose au Président du Club Richelieu de faire profiter de la somme qui aurait dû être investie dans l’édition, l’entreprise chargée de reconstruire en Haïti l’école-couvent détruite par les monstrueuses inondations passées.
Il faut rappeler que le Club Richelieu est un Club-service (au même titre que le Rotary ou le Lyons’) créé à Ottawa et uniquement alimenté par les dons des poètes.
Et quand les organisateurs de la cérémonie de remise de son Prix à Linda lui posent l’étonnante question :  « Avez-vous dans vos tiroirs un recueil prêt pour l’édition ? » enchaînent en lui disant :  «  si c’est le cas, nous allons le sponsoriser à la place de votre Fil du Miroir », Linda se retrouve sans voix, incrédule, émue au plus profond.
Le nouveau recueil qui somnolait un peu au fond de son tiroir secret de poète, il s’appelle Le Fil du Temps. Il n’y a pas de hasard !
Mis en Roumain par Madame Elisabeta Bogatan, Membre de l’Union des écrivains roumains. Elisabeta est aussi directrice de la revue Confluences littéraires internationales.
La jeune attachée Culturelle Mihehia Blebea et Albert de Smet, Délégué du Grand Prix Humanitaire de France pour le Royaume de Belgique, organisent une fête où se côtoient des écrivains, des ambassadeurs de nombreux pays : Italie, pays africains francophones etc … , des membres du Ministère de la Culture, Midani le Président de la Revue Paris-Montmartre et son rédacteur en chef Jean-Manuel Gabert, quelques montmartrois qui ont pour une fois fait l’effort de « descendre à Paris » (sic) dont une ravissante Gabrielle Ceytaire de 100 ans, et bien entendu les artistes roumains de Paris. Elisabeta et Linda disent des poèmes. C’est le bonheur !Chaque enfant de l’école bilingue située à l’intérieur de l’Ambassade, se voient offrir par Linda les deux recueils de Plumes… et le Centre culturel roumain voisin met les 2 ouvrages dans les rayons de sa bibliothèque.
L’Ambassade de Roumanie à Paris
Suivent, quelques mois après l’édition en français par les 3 Orangers, l’édition bilingue roumain des deux recueils « Plumes » et « Une Plume verte qui courait dans l’herbe »
Et c’est au printemps de cette année-là que se produit un événement de première importance pour les amis roumains : Elisabeta Bogatan est invitée à Paris pour la sortie de ces deux livres. L’Ambassade roumaine du 5 de la rue de l’Exposition du quartier des Invalides, fait même d’une pierre 3 coups : en plus de notre éditrice-poète-traductrice, Petru Biraù (illustrateur du poème Montmartre-Explosions d’Eli), et Paulina Popa (la première éditrice roumaine de Linda pour O Mul Gol) sont du voyage.Dans les fastueux salons de réception, Son Excellence Sabin Popa, Ambassadeur de Roumanie à Paris, reçoit Linda, Eli, Petru et Paulina - qui vont résider à l’Ambassade - pour une soirée comme seules les ambassades savent les faire sans doute.
2007 : à Deva où Linda est invitée à une rencontre internationale, elle est honorée de son 1er diplôme roumain par Paulina Popa organisatrice de la manifestation. Le grand poète Pedro-Luis Soldevilla est là aussi, représentant l’Espagne.
2008, « Narbonne ou les jardins d’Antoine » sortira simultanément illustré par les photos du narbonnais Claude Fadedet aux Éditions l Pierre Milliaire et aux Editions Confluente illustré par les gouaches que Petru a glanées ici où là pendant son 1er voyage.( Photos 8 à 8ter)
Linda Bastide :
C'est au Centre Culturel de Târgu Jiu, "Constantin Brâncusi " que Linda se retrouve pour présenter Narbonne ou les jardins d’Antoine, en compagnie de ses 6 amis poètes roumains
le 15 octobre, réception surréaliste à la bibliothèque de Petrosani où les enfants, leur prof et Linda chantent « Alouette, gentille alouette »
le 13 octobre, c’est au Lycée Eminescu dans la classe du professeur de français que Linda bavarde avec les grands élèves de terminale
le 12 octobre à Petrila, les enfants arrivent en car, et récitent des poèmes en français au centre culturel de la ville, Mr Constantin Ramascanu remet à Linda le prix décerné par le Ministère de l’Éducation, Recherche et Innovation, Inspection Scolaire de Hunedoara
Linda est entraînée dans un marathon de rencontres des enfants et les lycéens de nombreuses écoles : le 10 octobre, à la Maison de France de Petrila, son Directeur Ionel Zmau fait redessiner aux enfants les poèmes de Plumes et Plume verte…
2006 : de courriels en lettres, Eli devient l’amie de Linda et lui propose de traduire et d’éditer, avec sa maison d’éditions Confluente le recueil-promenade « Île-Montagne de la Clape, Vigneron, souviens-toi des marins »
C’est chose faite : Linda transforme en « litho » numérotée chacune des 40 couvertures en noir et blanc de l’édition bilingue faite en exemplaires limités et quelques uns des poèmes seront illustrés par les aquarelles tirées de l' exposition itinérante de ses tableaux.
Linda Bastide : narbonnaise-montmartroise, elle fait depuis bientôt cinq ans, de nombreux voyages en Roumanie du Sud où son action de maintien de notre langue et d’échanges lui vaut plusieurs diplômes prestigieux, 2009 : « Fétu de paille l’épouvantail épouvanté » voit le jour. Dans les deux langues bien entendu.
Le grand peintre leucatois trop tôt disparu, Jean-Claude Lefrançois, est aussi là, dans cette revue internationale dont le seul but est de maintenir hors des eaux troubles du quotidien la beauté sous toutes ses formes, et plus spécialement celle qui émane des mots et des images. Sa barque au repos sur un coin d’étang, fait rêver de voyages sur la crête des vagues. Elle accompagne un des poèmes écrit par Simone Salgas, et qui pour la première fois, grâce à Linda Bastide, se retrouve dans le recueil réalisé  par l'éditeur que lui a présenté Linda, son amie d'enfance.
Narbonne : Ce sont quatre artistes narbonnais qui figurent dans ce numéro de Confluente. Danièle Clouvel, peintre qui, emportée par une fougueuse inspiration nous donnait à voir notre mer déchaînée dans la nuit et les tempêtes, a offert aux deux artistes roumains qu’elle a invités dans son atelier, son bonheur d’évasion sereine à travers fenêtres et miroirs. Petru Biraù très ému, a emporté au creux de son cœur l’émotion d’une rencontre exceptionnelle avec une âme en parfait accord avec la sienne.
Voyages au coeur de la Roumanie culturelle et artistique
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Mais, parce que les mots s’alignent sur le fil ténu du tain de son miroir, c’est le visage de Linda que nous livrent ses poèmes, et non pas son reflet inversé. Cette fois-ci, de l’autre côté, c’est nous …… et le monde ! Faites l’expérience de regarder dans le miroir unpaysage connu ! Que d’étranges surprises ! Lespeintres d’autrefois le savaient bien, qui, tel VerMeer de Delft attestaient l’achèvement de l’oeuvreen l’examinant au miroir, donc à l’envers.Ici, c’est au peintre roumain Petru Biraù, d’y jeterdes éclaboussures de soleil et d’y mirer les couleursdiffractées de l’arc-en-ciel.
En nous proposant cette image partout inversée, donc objectivement faussée, le miroir nous dit vérité, nous aide à rectifier. C’est l’ordre secret du
désordre des choses, ou bien le désordre réel sous l’apparence ordinaire de l’ordre, qu’il nous fait voir. Grâce au miroir, il n’y a pas de place pour l’erreur.
Aussi le miroir est-il lieu de passage, passages secrets dans l’ombre, passages secrets dans les silences. C’est le regard de l’autre qui, au gré d’une larme, déchiffre un monde inconnu et invite au voyage. Comme chacun d’entre nous, les miroirs sont à la fois durs et fragiles, ils cassent pour un rien, et au bord de l’obscur, ouvrent sur le mouvement, sur le mirage de l’ombre et les rêves provisoires. C’est seulement dans le miroir que la lumière vient
à ta rencontre, du fond de l’espace et du fond des temps. Comment donc entrer dans le miroir ?
Tout simplement en nous laissant conduire, conduire par le coeur, conduire par les mots de Linda, puisqu’il est fraternel et vivant ce miroir qui pleure.
Jean-Noël Cordier 31 Mars 2011
Vice-président de la Société des Poètes Français, Administrateur du P.E.N Club français, Officier de l’Ordre des Palmes Académiques
Aujourd’hui, Linda Bastide nous offre treize poèmes et c’est un vrai bonheur.
Treize en effet, c’est le soleil et ses douze planètes, Hercule et ses douze travaux, le Christ et ses douze apôtres, c’est la Terre et les douze mois de sa révolution, le cycle de l’année, le signe de la vie triomphante et renaissante.
Donc ; rien de sombre dans la poésie de Linda. Elle se place au contraire sous le signe de la lumière. La lumière douce, fragile et cependant profonde et déterminée du miroir. Ce miroir qui montre ces choses graves et simples que nous n’avons ni le temps, ni peut-être le désir de contempler. Tout de délicatesse et de pudeur, ces poèmes reflètent l’âme de Linda.
Par le jeu du miroir, c’est également la nôtre que nous découvrons. Car le miroir est le reflet du subconscient. N’est-ce pas dans le miroir que la reine tente de retrouver ce qu’elle croit sa vérité perdue ? Et c’est le visage d’une Licorne que la jeune fille découvre lorsqu’elle s’y mire. En tout cas, si le miroir reflète bien notre visage, n’oublions jamais que c’est en sens inverse ! De sorte que notre vie durant, il nous est impossible de nous y contempler dans le bon sens, donc de connaître notre vrai visage… En réalité il faut un effort de réflexion pour imaginer sa réalité. Seul, l’autre, a le privilège de pouvoir nous regarder tels que nous sommes.
Madame Aline Béraud, directrice adjointe de la Médiathèque du Grand Narbonne programme pour le 1er décembre une conférence-exposition de collages et de gouaches-chansons-dédicace du nouveau recueil de Linda Bastide, Le Fil du Miroir édité directement en 6 langues : français, roumain anglais, espagnol, russe et serbe. Cet ouvrage, préfacé par Jean-Noël Cordier, Vice-président de la SPF, est bien entendu, illustré des gouaches de Petru Biraù et traduit et édité pour sa version roumaine, par Elisabeta Bogatan, (poète, traductrice des poètes français et russe, directrice des éditions Confluente).
Dans la salle de l’auditorium, la conférence d’Aline « Eclats et reflets, histoire de miroirs », la mise en chansons du poème « le miroir brisé », l’accompagnement musical des poèmes dits par Linda, tout est en harmonie.
Ils sont arrivés de Roumanie, Petru et Elisabeta, invités par la Médiathèque de Narbonne et leur voyage et participation offerts par leur mairie de Petrila (ce 1er décembre est la fête de la Journée Nationale de leur pays)
Elisabeta est aussi directrice de la revue Confluences littéraires internationales et le dernier numéro de Confluente International qu’elle apporte dans ses bagages est entièrement consacré aux relations culturelles Narbonne-Petrila.
 
REVUE CONFLUENTE Décembre 2011
 
Ce numéro de Confluente, exceptionnellement doté de photos couleur, qui se veut un hommage aux relations culturelles que tisse notre ambassadeur-poète Linda avec les artistes francophones des coins du monde où ses recueils l’emmène, Elisabeta Bogatan l’a conçu avec respect et tendresse.Elle rappelle… avec humour, que c’est au cours de l’année où la Roumanie est entrée dans l’Union Européenne que Linda et ses amis sont entrés chez les roumains  et que leur amitié culturelle a commencé ! Traduction et édition des œuvres de Linda en Roumanie, puis traduction et édition de 6 poètes roumains en France aux  éditions crées par Linda Bastide, « Poètes à vos Plumes ».  La revue Confluente relate dans ses 32 pages ces manifestations Franco-roumaines qui se sont déroulées pendant les six dernières années  : à Narbonne, Paris, Hunedoara, Deva, Petroşani et Tg. Jiu etc…
Roumanie : La Revue Confluente mentionne, qu’ au cours de ces années de collaboration, d’autres volets de cet échange culturel s’ouvrent.  Linda édite avec sa petite maison d’éditions « Poètes à Vos Plumes » 6 grands poètes roumains qui ont choisi pour couverture de leur recueil 6 grands tableaux de Linda : Ghorge Grigurcu, écrivain-poète et critique littéraire, Ion Dan Balan, Eugen Evu, Paulina Popa, Radu Cârneci, Lucian Alexiu, Elisabeta Bogatan elle-même bien sûr  !
« Poètes, dessinez-moi Montmartre avec des mots »
Poème X
Préface de Jean Noël Cordier , traduction et édition en roumain du Fil du Miroir,  par Elisabeta Bogatan et illustrée par Petru Birau.
2004 :
En fait, toute cette aventure a débuté sept ans plus tôt ( et sans que personne ne puisse l’imaginer) avec le Concours International lancé par Linda :
« Poètes, dessinez-moi Montmartre avec des mots » et que vos amis peintres le disent avec leurs couleurs….
 
Elisabeta Bogatan poète, perdue au milieu des 360 qui ont répondu à cet appel, fait partie des 36 poètes retenus par le jury, et son ami Petru Birau  invente à son poème, un oiseau de feu pour illustrer son rêve. 
 
Les voilà donc publiés tous les deux en décembre   dans cette anthologie internationale qu’est le recueil
« Montmartre raconté par 36 poètes d’aujourd’hui ».
 
Sponsorisée au printemps 2008 dans sa version anglaise par le souhait de Jean-Luc Péhau-Ricau, le directeur du service communication du Moulin rouge et par Roger Dangueuger du célèbre Cabaret de la rue Norvins « Chez ma Cousine »,cette poétique promenade dans les rues et ruelles de la Butte, les amoureux de Montmartre de tous pays la font et la feront encore avec les poètes du monde réunis dans le  recueil de Linda Bastide.