Sur le plan national lors des commémorations du 11 novembre, c’est à l’unisson que des lettres de Poilus ont été lues par des enfants, qu’ont été égrenés les noms des soldats tués, qu’a été lu le message ministériel de circonstance. Port-La Nouvelle n’a pas dérogé à cette carte postale standard, bien que sincère, du devoir de mémoire, et c’est parmi la rangée des élus et des représentants d’associations patriotiques que le visage à la fois triste et grave d’un monsieur âgé a retenu l’attention. D’habitude en uniforme, on reconnaît Jean Lapeyre, médecin – général à la retraite, qui se confie après la cérémonie.
« C’est toujours un devoir d’assister aux commémorations de la fin de la Première Guerre mondiale, pour rendre hommage à tous nos chers Poilus morts en se battant avec héroïsme et acharnement lors de ce qui fut un si grand malheur pour tous les pays d’Europe. Le nombre de morts est décliné en millions, et je fais partie de ceux qui ont perdu un ancêtre, mon père étant pupille de la nation suite à la mort de son père en 1915 et dont on n’a jamais retrouvé le corps ». Jean Lapeyre a beaucoup apprécié la présence de très nombreux jeunes à la cérémonie, les élèves de l’école André Pic, les Jeunes Sapeurs-pompiers et ceux venus avec leurs parents.
« Pour eux, ce n’est pas la question de se souvenir, mais bien de ne pas ignorer ce qui s’est passé. Malheureusement, inutile de leur parler de la der des der, car il y eut d’autres guerres, et celle dans laquelle ils évoluent pour le moment est beaucoup plus cruelle et sourde : les soldats de 14 défendaient leur pays, l’ennemi d’aujourd’hui s’attaque aux innocents d’une civilisation avancée sur toute la surface du globe ».
Port-La Nouvelle : Plus jamais ça, mais pire !
Pour pouvoir augmenter davantage l’interactivité avec le public, on peut saluer le courage de la meneuse de cette chorale qui, alors que la notion d’harcèlement est de plus en plus étendue, demande au public que la moitié de la salle soit composée de morpions, l’autre de poux, proposition adoptée les deux bras levés à la majorité absolue. Arrive ensuite Pilou, le sosie de Patrick Sébastien, qui précise que son répertoire n’a rien de paillard, avant d’enchaîner par une invitation qui ne se refuse pas « C’est ce soir qu’on va se libérer, se défouler, qu’est-ce qui peut nous empêcher d’être heureux… les uns sur les autres ». Invasion de la piste de danse, avec pour point d’orgue la chanson des sardines durant laquelle les convives forment un banc de sardines pris dans le filet d’un chalutier. Même durant ce moment de transe collective, aucun attentat à la pudeur ne fut à déplorer, confirmant l’adage selon lequel ce sont ceux qui en parlent le plus qui en font le moins.
La paillardise est le caractère de quelqu’un qui, ayant un penchant prononcé pour les plaisirs de la chair, fait preuve d’une grossière sensualité en paroles, gestes ou en récits grivois. Mettre tout cela en musique fut le challenge réussi ce samedi 4 novembre à Port-La Nouvelle lors du festival de la chanson paillarde en la salle Jacques Brel. Pour le tour de chauffe, la chorale Les Pinces à Linge y alla d’un répertoire on ne peut plus explicite, suivie par les grivoiseries du Rivage d’Or en képi militaire, et enfin un trio, Michel, Jean-Pierre et Joseph, tout aussi compétent en la matière, connaissant même parfaitement la version hard de la Brabançonne belge.
Pendant ce temps, les vrais héros étaient en cuisines, les bénévoles du Cercle Nautic et du St Charles préparant un méga cassoulet et assurant un service parfait en salle ; conscients qu’ils évoluaient en terrain miné, ils se sont bien gardés de servir le vin en tenant les bouteilles par le cul. L’arrivée sur scène de la chorale Miaou allait faire monter la pression d’un cran car la participation du public fut requise. Lors d’une chanson « premier cru », il fallait compléter la phrase « Et c’est encore mieux quand on se fait … »; les suggestions de plus en plus salées fusèrent de partout, un lourd silence tomba sur la salle quand quelqu’un cria « chatouiller ».
Port-La Nouvelle : La chasteté mise à rude épreuve, le temps d’un soir
Photos: 1, Carole Hasslauer, Jean-Luc Durand et Jean Lapeyre. 2, Lauréats du Brevet 2017. 3, Remise du brevet par Maryse Ségui. 4, Le précieux sésame pour les études supérieures
5, Mention Très Bien pour Maéva Bellet. 6, Les Major Angélo Rachou et Maeva Bellet, Crole Hasslauer, Nicole Boutet. 7, La fierté des parents de Maéva
Les brevets ont été remis sous les applaudissements des camarades par Carole Hasslauer et Amar Lasgaa, Jean Lapeyre du CA, Maryse Ségui représentant le maire Henri Martin, et Jean-Luc Durand conseiller départemental du Canton de Narbonne 2. Maeva Bellet et Angélo Rachou sont la fierté du collège, ayant tous deux obtenus la mention Très Bien au brevet, les propulsant au titre de Major de leur promotion et récompensés par la principale et Nadine Boutet, présidente des Anciens de La Nadière. Tous sont repartis avec une clé USB offerte par le département, afin d’y stocker les cours de la seconde à la terminale. Avec une capacité de 16 GO, ce ne sera pas suffisant pour aller au-delà, c’est tout le mal qu’on leur souhaite.
Reportage William Barbier
Port-La Nouvelle : Le brevet n’est qu’une première étape, « peut mieux faire »
Ce vendredi 10 novembre en fin de journée, quelques jeunes font irruption dans le collège La Nadière de Port-La Nouvelle, et apostrophent le CPE Amar Lasgaa : «Vous nous faites voir ce qui a changé depuis notre départ ? ». Ces « vieux » jeunes sont en fait l’avant-garde de tous ceux qui ont quitté le collège avec brio fin juin 2017 pour accéder au lycée.
Comme ils sont bien conscients que cette réussite est le fruit d’un effort non négligeable durant les journées harassantes de classes et les soirées consacrées à la révision, moments terribles à subir sous la pression des téléphones portables éteints au même titre que les applications des smartphones, ils sont venus chercher ce qui représente la conclusion heureuse des années passées au collège : le Diplôme National du Brevet. Ce diplôme est nominatif mais n’en demeure pas moins le résultat d’un travail collectif impliquant la principale Carole Hasslauer, le CPE Amar Lasgaa, les enseignants, les équipes pédagogiques, le Conseil d’Administration, la municipalité, le département de l’Aude par d’importants investissements améliorant les conditions d’études, ainsi que la récente association Les Anciens de La Nadière par son appui financier et ses actions. éducatives et pédagogiques.
La Toussaint et le Jour des Morts sont inscrits officiellement dans le calendrier, mais l’inauguration du lieu de recueillement de ce 29 octobre, rendant à la fois hommage aux morts et aux vivants, était une promesse de campagne du maire, promesse tenue avec les conseils, l’aide et l’accompagnement de familles sigeanaises représentant toute la diversité de l’histoire de l’Afrique du Nord. Reportage William Barbier
6, « Aux Morts » et Marseillaise
1, L’Harmonie Réveil Sigean en tête du cortège. 2, La Stèle sous le drapeau français. 3, Inauguration de la stèle. 4, L’artiste Alain Porterie 5, Dépôt de gerbe
En prenant cette phrase d’André Malraux comme fil conducteur, Michel Jammes, maire de Sigean, inaugurait ce 29 octobre au cimetière de Sigean une stèle pour les rapatriés d’Afrique du Nord et les Harkis.
Sur un bloc de 7 tonnes de marbre de Sigean offert par l’entreprise Lavoye, l’artiste local Alain Porterie a fixé une sculpture faite d’un alliage métallique qui se patinera dans le temps, contrastant avec la brillance des lettres en acier inoxydable. Cette sculpture, dont les dimensions obéissent au « nombre d’or » pour un meilleur confort visuel, représente la méditerranée, cette Mare Nostrum qui à l’époque romaine signifiait déjà le carrefour des civilisations Dans son allocution, Michel Jammes s’est refusé à faire l’historique de la guerre d’Algérie car tant de décennies plus tard elle divise encore, mais est revenu sur une constante : les rapatriés d’Afrique du Nord et Harkis ont laissé dans cette terre africaine plus que leurs biens, plus que leurs souvenirs, parfois plus que leur famille, et surtout leurs morts. Raison pour laquelle le maire leur dédie au cimetière de Sigean non pas un monument aux morts, non pas une stèle commémorative, mais bien une stèle de recueillement que chacun pourra fleurir à sa guise.
La plus belle sépulture des morts, c’est la mémoire des vivants...
Les mouettes vont voler très bas cette année à Port-La Nouvelle.
Photos: 1, Minute de silence. 2, Bureau AG. 3, Bilan moral par Henri Palazon. 4, Michel Jammes. 5, Marie-Christine Théron-Chet.
Et s’engage à conserver l’efficacité de l’ONAC (Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre). Sans rentrer dans la polémique, Henri Palazon déplore néanmoins qu’aucune suite n’a été donnée à l’engagement du président Macron, dans cette même lettre, de « maintenir un interlocuteur spécifique pour le monde combattant et la mémoire ». En effet, personne n’est désigné à ce jour pour remplacer Marc Todeschini, ex-secrétaire d’Etat chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire. Geneviève Darrieussecq, l’actuelle secrétaire d’Etat auprès de la ministre des armées, doit être en capacité de suppléer la ministre, tout en ayant dans ses attributions des dossiers spécifiques comme la mise en place du service national, la culture avec les musées des armées, le développement des sites militaires, le développement des relations entre l’armée et les acteurs économiques … et les Anciens Combattants. On est loin de l’engagement pris par le gouvernement il y a six mois. A la fin de son AG, Henri Palazon a sorti les boissons à consommer avec modération, en précisant que contrairement au « vin d’honneur » de la municipalité, à la FNACA on prend le « pot patriotique ».
Ce sont les paroles d’une mère, Marie-Christine Théron-Chet, maire de Roquefort des Corbières et conseillère départementale, en guise de conclusion à la récente AG de la FNACA de Sigean. S’adressant au président Henri Palazon et aux anciens combattants, elle les remercie pour leurs efforts constants envers le devoir de mémoire, saluant aussi leur courage lorsqu’avec les porte-drapeaux, ils participent le même jour à des célébrations patriotiques successivement à La Palme, Port-La Nouvelle, Sigean et Roquefort des Corbières.
Ce n’est certes pas le maire de Sigean, Michel Jammes, qui la contredira, lui qui dans son allocution confirme l’invitation ce dimanche 29 octobre au cimetière de Sigean pour l’inauguration d’une stèle du Souvenir dédiée aux rapatriés d’Afrique du Nord et aux harkis. Dans son rapport moral, Henri Palazon passe en revue les activités de 2017 et le programme de l’année prochaine, tout en se félicitant de la stabilité du nombre d’adhérents, les décès étant compensés par de nouvelles adhésions. Il présente à l’assemblée une lettre du 2 mai 2017 émanant de En Marche dans laquelle il est écrit que le président Emmanuel Macron soutient la date du 19 mars inscrite dans le calendrier national par le Parlement pour les combattants d’Algérie (associations, associations de rapatriés et de harkis), suit avec vigilance le respect des déclarations de Clemenceau quant aux droits des anciens combattants
Sigean : " Au combat, vous aviez l’âge de mes enfants " !
Au même titre que pour des championnats de volley, basket, football, pétanque, … les mouettes ont droit à des poules, et ce 19 octobre au gymnase Jean Monnet, Patrice Ménard a procédé au tirage des 30 équipes venues s’inscrire. Il y aura 3 poules de 10 équipes, chaque équipe de 6 joueurs jouant dès lors 9 rencontres en triplette, le championnat débutant le lundi 30 octobre et se déroulant sur 5 soirées. Les 5 premiers de chaque poule (15 équipes) et le meilleur 6e iront en 8e de finale, les autres se disputant la consolante et la cuillère de bois.
Au cours d’une saison de pêche au thon, d’importantes quantités de sardines sont jetées à la mer (le broumé) pour attirer ce puissant poisson. Très observateurs, les goélands et les mouettes suivent les bateaux des plaisanciers pour se servir avant que les appâts ne coulent. Pas rancuniers, les pêcheurs du " Cercle Nautic " de Port-La Nouvelle ont décidé, sous l‘impulsion de leur secrétaire Guy Poujol, de former une équipe de 6 joueurs pour participer au premier championnat communal au monde du Jeu de la Mouette créé par Didier Nénon, alias Didi, chef du service municipal de sports.
Après, au gymnase, cela devient éliminatoire et il y aura une soirée dédiée au championnat féminin, la ½ et la finale se déroulant à l’Espace Jacques Brel. Chez les participants, on retrouve les fidèles associations et commerces se distinguant déjà aux championnats de boules souples, et parmi les nouveaux venus, le Cercle Nautic , ce qu’apprécie beaucoup Didi qui s’engage dès à présent à organiser l’année prochaine un tournoi du Jeu de la Mouette sur les quais face à la marina, le club house du Cercle Nautic étant idéalement placé pour un apéritif-ponton. Conscients de la responsabilité qui pèse sur leurs épaules, les 6 « nautiques », Lydie, Muguette, Solange, Jean-Paul, Bernard et William ont immédiatement entamé un entraînement intensif en réalisant les 11 points en trois ou quatre mènes (« les mouettes, on connaît ça ! »), à la grande surprise des arbitres.
Port - La Nouvelle : Après les thons, les mouettes !
6, Philatélie 7, Fèves des Rois 8, Oblitération unique 9, Porte-bonheur des Poilus 10, Les bénévoles de Voyages
et Loisirs pour tous
Sur son stand, Bernard, collectionneur « cyclisme » de tous les documents sur le vélo, montre avec fierté qu’il a réussi à faire faire la seule oblitération postale du 77e Tour d’Italie pour la 20e et 21e étape des 10 et 11juin 1994 aux 2 Alpes en France. Le coup de cœur de ce salon va à une petite vitrine posée à plat dans laquelle sont alignés des petits étuis contenant une figurine religieuse, la vierge, une sainte ou un saint ; difficile de rester impassible quand le collectionneur explique que ce sont les porte-bonheur que les Poilus de la Première Guerre Mondiale cousaient dans leur vareuse ou dans l’ourlet de leur manteau pour les protéger : « on en trouve encore par hasard ou lors de fouilles » dit le collectionneur, preuve que l’efficacité ne fut pas malheureusement pas toujours au rendez-vous .
Bien entendu, on y rencontrait des philatélistes passionnés, mais aussi des collectionneurs dans les domaines les plus variés et inattendus : courriers et cartes postales du monde, pièces de monnaies (numismates), voitures miniatures (comme une centaine de petites 2CV faisant partie d’une collection de plus de 2.000 pièces), montres mécaniques, vinyles 45T et 33T, albums de bandes dessinées, pin’s, livres anciens, porcelaines, trains électriques miniatures, poupées, coquillages, figurines pour le gâteau des rois (sachant qu’il s’en produit plus de 6.000 autres tous les ans), médailles, minéraux, ancien matériel informatique, …
1, Poupées 2, Pin’s 3, Trains électriques 4, 2CV 5, Numismatique
S’il n’y a pas de collectionneurs de timbres dans un village, rien ne sert d’organiser un salon de la philatélie, il n’y aura personne. Partant de ce principe, l’association sigeanaise Voyages et Loisirs pour Tous a créé l’événement ce dimanche 15 octobre au gymnase Pierre de Coubertin en drainant les foules vers sa Bourse Multi Collections.
Sigean 15 octobre 2017 : Bourse Multi Collections, une première à Sigean
Une dictée pour les adultes
Il existe des créateurs de dictées de tous les niveaux. Une dictée de niveau 2 a été adaptée à l’environnement sigeanais pour la circonstance par l’écrivain Fabienne Anglaret, la mairie offrant deux places gratuites au Cinéma des Corbières pour le meilleur résultat. Malheureusement, bien peu de courageux candidats se présentèrent, l’amour des mots et de la belle langue, ainsi que l’orthographe, souffrant de l’image scolaire qui lui est rattachée, n’attirent plus les foules.
Tant que l’histoire sera l’histoire des chasseurs, les lapins n’auront pas d’histoire
Citant cette phrase de David H. Cowardin, la Sigeanaise Fabienne Torney, écrivant sous son nom de plume Anglaret, présente son roman à contexte historique en 5 volumes « Louis, un républicain au siècle des révolutions. Fabienne insiste sur la différence avec un roman historique, dans le cas de son roman les personnages sont inventés. Et comme elle aime écrire l’histoire de ceux dont on ne parle jamais, à savoir le petit peuple, elle a inventé son personnage Louis durant toute la période de la Restauration, d’un Napoléon à l’autre, de 1815 à 1852. Enfant, issu du petit peuple de La Rochelle, Louis subit les injustices liées à sa classe sociale, et au cours des années, il grimpe les échelons jusqu’à devenir médecin, mais médecin des pauvres. Le dernier volume retrace sa vie avec son fils devenu adulte et qui, monté à Paris comme journaliste, vit les événements de 1848. Les amateurs d’histoire et de belles histoires apprécieront le nouveau roman en deux volumes de Fabienne qui sort en novembre et qui se déroule pendant la Commune de Paris.
Voyages et Loisirs pour Tous y pense ! Et pourquoi pas bientôt un atelier de littérature ?
Livres pour enfants et humour décapant pour adultes
On s’arrête devant le stand de Robert Ayats, qui se définit lui-même comme surdoué, mélomane exceptionnel, doté d’un physique avantageux, d’une allure noble et d’un humour irrésistible, cumulant courage, honnêteté et esprit chevaleresque… jusqu’à ses 20 ans où son altruisme va laisser place à sa perfidie naturelle, sa méchanceté gratuite, son agressivité primaire et sa totale mauvaise foi. Prenant depuis 30 ans le relais de son père qui a écrit un livre de poésie connu de quelques Sigeanais, il écrit d’une part de nombreux livres pour enfants édités chez Milan, Gallimard Jeunesse, les Traboules, Dumont. Le succès de ses livres lui vaut de faire de nombreuses interventions dans les écoles, en particulier dans la région lyonnaise où il a vécu pendant 40 ans avant de venir à Sigean pour la retraite. Son deuxième créneau sont des livres d’humour pour adultes tels « Le Monde selon White Spirit », « Tous drogués », « Tous obsédés », « Tous tatoués », … et usant d’un humour totalement déjanté pour sa version personnelle du Kamasutra richement illustrée par Sabine Van Appeldoorn (Editions Dumont). e livre en Fête, une folie réussie:
L’association sigeanaise Voyages et Loisirs pour Tous existe depuis 10 ans, et propose quotidiennement des ateliers d’informatique, tricot, crochet, couture, loisirs créatifs, peinture, anglais, espagnol, italien, … Elle organise également de nombreuses manifestations d’accès gratuit ( expositions, défilés de mode, …), et il y a 6 mois, Geneviève et Sylvie Letient ont eu ce moment de folie à vouloir réunir au gymnase, en organisant un salon du livre, quelques 30 auteurs, 5 maisons d’édition et 2 librairies. Pari réussi ce samedi 14 octobre, ils étaient tous là, et le public répondait présent également.
Port-La Nouvelle : Vaincre les maladies rares : mission possible
L’AMF-Téléthon , association de parents et de malades mène un combat ininterrompu contre les maladies génétiques rares et invalidantes. Les dons ont permis de 1987 à nos jours de faire des progrès très concrets par l’identification de milliers de gènes permettant des diagnostics et des soins adaptés, et l’émergence de thérapies innovantes. Lors des opérations nationales du Téléthon, il est apparu que le montant de la collecte était directement lié au niveau de fréquentation de l’animation. Cette année l’équipe organisatrice pour Port-La Nouvelle a tenu son premier « conseil de guerre » autour de Jacqueline Dubernet, et des coordinateurs Simone et Max Nicolet de l’association « L’Âme de Fond ». Dans cette équipe composée d’associations telles que le Cercle Nautic, De Fils en Aiguilles, AFAN’S, NENA , ainsi que Anne-Marie et John de Disco Toon’s, tous les éléments ont été pris en considération pour que le Téléthon soit une réussite . Le choix des thématiques, la mobilisation du public, les aléas des conditions météorologiques, la proximité avec d’autres animations, la recherche de sponsors et de partenaires, et la communication. Le programme concocté par Port-La Nouvelle prévoit entre autres un vide-grenier, des buvettes, une tombola, une vente de livres avec dédicaces, la vente des œuvres du yarn bombing avec constitution de la chaîne de l’espoir, le simulateur de pêche au gros, une exposition de voitures, le Service Municipal des Sports de la ville organisera des concours de boules souples et du désormais célèbre jeu de la mouette. La salle Roger Couderc sera le théâtre d’un repas gastronomique de 140 couverts pour un budget plus que démocratique suivi d’un bal. Cette liste n’est pas exhaustive, faire reculer les maladies rares est source d’idées nouvelles. Plus d'infos prochainement concernant l'inscription au repas
Sigean 14 octobre 2017 : Le livre en Fête une folie réussie
7, Avoir son PSC1 coule de source
6,Unanimité pour le PSC1 et l’apéritif
1,La Principale Carole Hasslauer, Aurore Juhel et Chantal Munsch (NENA), CPE Amar Lasgaa. 2, Des parents à l’écoute. 3, Aurore Juhel. 4, Carole Hasslauer. 5, Adhésions à NENA
Cette formation PSC1 d’une durée de 7 heures donnée avec l’aide des pompiers de Port-La Nouvelle coûte 44,00€ par participant, ce qui pour 60 élèves représente un budget appréciable. Pour cette formation qui sera dispensée avant les vacances de noël, l’association NENA a fait don de 25% de ce budget au collège, précisant que tous les bénéfices du prochain loto du 15 octobre qu’elle organise serviront à financer le PSC1 de l’année prochaine, afin de pérenniser cette action dans le temps. Cette formation est libre, aucune obligation de la suivre, mais le collège et NENA espèrent que les parents convaincront leurs enfants que c’est une réelle chance à saisir. A l’issue de la réunion, les inscriptions spontanées à NENA et le sérieux des conversations autour de l’apéritif dînatoire laissent présager le succès de cette formation.
Dans ce cadre, le projet proposé par le collège a permis l’octroi d’une subvention conséquente qui est surtout affectée à des achats scolaires et des frais de fonctionnement, laissant dès lors très peu de moyens pour des projets qui sortent de l’enseignement, alors qu’ils permettent d’acquérir une formation citoyenne plus approfondie. Réunissant ce 5 octobre au sein du collège de nombreux parents d’élèves en classe de 3e, la principale Carole Hasslauer et Aurora Juhel, présidente de NENA (Nos Enfants Notre Avenir), ont exposé leur volonté inébranlable de voir les élèves quittant le collège avoir en poche l’attestation (« un vrai diplôme ») de préventions et secours civiques de niveau 1 (PSC1).Le constat est simple : où que l’on soit, et pas seulement à Paris, Barcelone, Las Vegas, mais sur les lieux d’un accident ou d’un désastre industriel, on peut se retrouver dans une situation compliquée entouré de gens qui ont besoin de secours urgents.
Depuis l’an dernier, le collège La Nadière de Port-La Nouvelle s’est inscrit dans un appel à projets proposé par de département de l’Aude, celui de la lutte contre les discriminations, quelles soient raciales, religieuses, politiques, sociales.
Port-La Nouvelle : Au Collège de la Nadière: Un geste citoyen, celui qui sauve
1, Carte d’électeur du collège . 2, Attente devant les isoloirs. 3, Signature du registre après le vote. 4, Les délégués de classe Louka et Shamsa. 5, Hugo, Louka, CPE Amar Lasgaa, Shamsa, Clémence
Auparavant, lors de la « campagne », les candidats avaient édité une grande affiche électorale sous forme de profession de foi, et ce n’est pas moins de 6 listes (un candidat et son suppléant) qui étaient soumises aux suffrages, sachant qu’il fallait élire deux délégués par classe. Question organisation du bureau de vote, aucune différence avec une élection présidentielle : carte d’électeur, feuilles avec le nom des candidats, enveloppes, isoloir, urne transparente, assesseurs, signature du registre. Il y a en tout 23 électeurs dans la classe Malala, et la règle veut que le vainqueur ait au moins 50% des voix plus une, sur base d’un nombre pair de votants. Avec 13 voix, la jeune Shamsa est élue au premier tour (23-1=22, 22 :2=11, 11+1=12) avec sa suppléante Clémence, toutes deux avec des arguments convaincants : pas timides, aisance pour parler en public, motivées, leur mission étant de régler les conflits, concrétiser les projets d’autrui et défendre de bonnes idées. Le deuxième tour voit la victoire de Louka et de son suppléant Hugo, ajoutant aux qualités de Shamsa le souci du bien-être de leurs camarades et être à l’écoute des soucis scolaires et personnels. Au final, toute la classe est gagnante après cette leçon de démocratie.
Du 2 au 5 octobre, le collège de La Nadière à Port-La Nouvelle organise les élections des délégués d’élèves. Ce lundi 2, le conseiller principal d’éducation Amar Lasgaa supervisait l’élection au sein de la classe de 6e « Malala » avec la nouvelle enseignante d’histoire-géographie, et a été très agréablement surpris du sérieux de l’implication non seulement des candidats, mais aussi des jeunes électeurs.
Port-La Nouvelle : Des élections sous haute tension au collège de la nadière
C’est par une suggestion des plus attractives que Bruno Garcia, directeur du Casino de Port-La Nouvelle, a répondu à cette question existentielle. Après d’importants travaux dont le projet avait le soutien du groupe SFC et de la mairie, le restaurant, dont la capacité a été augmentée de 40 couverts, est désormais accessible directement sans passer par l’entrée du casino, et ce vendredi 29 septembre Bruno Garcia procédait à l’inauguration du tout nouveau Lounge Bar, remplaçant la discothèque qui créait plus de problèmes que de recettes. Le restaurant et le Lounge Bar sont repris sous le traditionnel nom « La Réserve », en référence aux viviers de réserves de poissons installés sous ce même bâtiment construit en 1901 sur pilotis, à l’époque l’Hôtel Restaurant La Réserve. En 1907, à côté de cet établissement, s’est construit un établissement de jeux, le Kursaal Méditerranée. Avec l’aide d’un architecte, de nombreuses entreprises locales, et une décoratrice venue de Paris, le Lounge Bar devient l’endroit où la convivialité est le maître-mot avec bien sûr un bar, des tapas mariant qualité et originalité, des dégustations de vins permettant de les apprécier au verre avant l’achat, des whiskies et des rhums exceptionnels, des soirées karaoké et des initiations à la danse salsa ou zumba. De nombreux grands écrans plats permettent de suivre dans les meilleures conditions de confort les retransmissions d’importants événements sportifs. C’est avec un cocktail dînatoire de très grande qualité, rythmé aux sons du groupe musical « Les Trois Frères, que Bruno Garcia et son équipe ont démontré ce soir-là que « Home Sweet Home » pouvait très bien se concevoir également à La Réserve de Port-La Nouvelle.
Port-La Nouvelle : Le Casino inaugure son Lounge Bar
Il y a une vingtaine d’années, Jean-Claude et Nadia ont planté un noyau dans leur jardin à La Palme, c’est un arbre de 4,5 mètres de haut qui aujourd’hui fournit de belles récoltes de fruits, et en replantant le petit noyau, on obtient les générations futures.
Comme le climat de Port-La Nouvelle est fort semblable à celui de La Palme, planter le jujubier en pleine terre pourrait modifier le paysage, son fruit étant nettement plus comestible que le cône des conifères qui ne demandent qu’à flamber.
Plus le jujubier vieillit, plus il produit de jujubes, le changement climatique a parfois du bon.
Source de potassium, magnésium, vitamine C, cuivre, fer, phosphore et calcium, le fruit du jujubier, ou dattier chinois, est utilisé par la pharmacopée asiatique pour ses propriétés antalgiques, analgésiques, anti-inflammatoires, broncho-dilatatrices, sédatives, hypotensives et anti-arythmiques. De plus, on extrait de son noyau une huile aux vertus hydratantes en cosmétique. Le jujubier est originaire des pays tropicaux et subtropicaux, mais les chineurs du vide-grenier de ce weekend dernier à Port-La Nouvelle ont eu la surprise de découvrir Jean-Claude et Nadia proposant des arbres de 60cm et d’un mètre parfaitement acclimatés en pots. Et quoi de plus convaincant que de faire goûter son fruit pour vendre rapidement tout leur stock d’arbres et de barquettes de fruits.
Port-La Nouvelle : Le Ziziphus Jujuba à la conquête du littoral audois ?
Hugues Guichard, professeur d’Education Physique Sportive (EPS) dans le nouveau lycée de Lézignan, a pour projet de lancer une discipline sportive « pétanque » (boules en acier) l’année prochaine et, dans le cadre des cours, sans empiéter sur le programme, en faire une option pour le BAC. Le succès des championnats de boules souples en PVC animés à Port-La Nouvelle par Didier Nénon, alias Didi, tant en salles qu’en extérieur, est arrivé aux oreilles du professeur qui a voulu en savoir plus. C’est donc le 23 août au soir qu’il rencontre Didi en front de mer en pleine démonstration… du jeu de la Mouette. Comme convenu, Didi lui donne toutes les informations sur les boules souples et le nom de ses fournisseurs, et le professeur est bien décidé à inclure cette discipline dans son programme de pétanque. A l’origine de ce jeu de la Mouette, Didi en explique les règles, et intègre le professeur dans une des deux équipes formées avec ses bénévoles du service municipal des sports. Ayant vu sur le court d’à côté Quentin, un petit garçon venu de Picardie, réussir des points fabuleux alors qu’il venait de découvrir ce jeu, le professeur se devait de faire aussi bien, et Didi est intervenu plusieurs fois comme arbitre pour attribuer le point pour une différence d’un ou deux millimètres entre les mouettes bleues et blanches. Spontanément, d’autres équipes se sont formées, comme Claude et Agnès venant de Habsheim en Alsace, pour se mesurer à Mathieu, le petit Jérémy et leur maman Sabine venant de Chartres. Là aussi, le novice Jérémy a fait très fort, puisque les Alsaciens se sont inclinés sur le score sans appel de 11 à 3. Et ce fut ainsi jusqu’à minuit que de nombreux départements français se sont affrontés dans de palpitantes joutes intergénérationnelles, mettant quelque peu à mal les pauvres mouettes en bois. Le jeu sera commercialisé l’an prochain, et ce seront de solides mouettes en PEHD teinté dans la masse qui rayonneront sur toute la France comme ambassadrices de Port-La Nouvelle.
Port-La Nouvelle : Les mouettes à l’assaut de l’hexagone
Les deux coachs ont passé au crible la technique et la tactique des mouvements de compétition, n’étant pas avares de démonstrations pour étayer leurs conseils. Dans la salle voisine, Patrice Ménard, maire adjoint délégué aux relations avec les secteurs associatif et sportif et président de Philocalie Force Athlétique de Port-La Nouvelle au sein de la Fédération Française de Force (FFFORCE), avait réuni ceux qui doivent porter un jugement sans concession sur les prestations des athlètes lors de compétition officielles : les arbitres de la Ligue Occitane. Pendant que les athlètes enchaînaient des séries d’exercices, les arbitres se mettaient au diapason des derniers développements de la réglementation. Prélude à une future moisson de médailles et de trophées, les athlètes ont reçu un certificat de participation à ce stage.
Une vingtaine d’athlètes de Force Athlétique de la Ligue Occitane Pyrénées-Méditerranée étaient réunis ce dimanche 24/09/2017 au gymnase COSEC de Port-La Nouvelle pour un stage de perfectionnement, ne perdant pas un mot des précieux conseils de deux coachs au sommet de leur art : Fabian Bernard, manager/coach French Iron Team et de l’équipe nationale suisse en Powerlifting, et Andréa Zicaro, athlète de haut niveau en Force Athlétique, vice-championne du monde junior 2017 et championne d’Europe de l’Ouest 2017. Chacun des mouvements des trois disciplines était disséqué, commenté, corrigé, les athlètes prenant des notes sur tous les exercices auxquels ils étaient soumis : flexion et prise d’arraché, respiration abdominale dynamique, traction pronation prise bench, stretch squat profond avec disque, …
Pour atteindre un premier objectif de 670 kg en trois mouvements (220 kg en Squat, 190 kg en Développé Couché et 260 kg en Soulevé de Terre), les exercices préliminaires ne laissent pas de place à l’improvisation.
Port-La Nouvelle Philocalie Force Athlétique : Beaucoup d’efforts avant de monter sur un podium
6, Une sympathique halte repas avant le retour via Port-La Nouvelle
1, Passage des écluses . 2, Spectacle inattendu sur la berge. 3, Escale forcée sur la Robine 4, Pailebot Principat de Catalunya . 5, Bateau-Bœuf L’Espérance.
Le 22 avril dernier, l’exposition consacrée à la mer et à la pêche organisée par le Cercle Nautic de Port-La Nouvelle à l’Espace Broncy devait son succès au savant cocktail d’œuvres de peintres, du simulateur de pêche au gros, et à ces hommes dont la précision dans le détail laisse autant perplexe qu’admiratif : les maquettistes de bateaux.
A l’initiative de Jean-Pierre Mombellet, co-président du Cercle Nautic, les maquettistes du club de modélisme Agly 66 ont été invités ce samedi 23/09/2017 à remonter la Robine jusqu’à Narbonne sur trois bateaux à moteur du club. Durant le trajet, ils ont affronté de vraies écluses et fait connaissances avec de vraies bittes d’amarrage, de vraies gaffes, de vrais pare-battages, et apprécié des verres d’une contenance normale pour les kits de survie embarqués à bord (bières belges, rosé des Corbières). Le « piège » qui leur était réservé était de leur faire découvrir sur une berge deux grandes coques de bateaux en cours de restauration. Au retour de Narbonne, pas question de rater ce chantier d’insertion de charpenterie de marine traditionnelle sous l’égide du PNR de la Narbonnaise en Méditerranée, et au risque de subir une mutinerie, les trois capitaines furent priés de faire escale en s’amarrant côte à côte. Les maquettistes ont pu ainsi mesurer l’ampleur du travail effectué sur deux immenses coques : le pailebot « Miguel Caldentey » devenu par après « Principat de Catalunya », une goélette construite en 1966 aux Baléares, classée Monument Historique en 1988, et le bateau-Bœuf « L’Espérance », bateau de pêche à voile de 20 tonnes, également Monument Historique, construit à Agde par les Chantiers Vidal en 1881. Un apéro-ponton, en grandeur nature aussi, attendait les hôtes au retour à la marina de Port-La Nouvelle.
Port-La Nouvelle Narbonne: Des bateaux à l’échelle 1/1 pour les maquettistes
PHOTOS : 1 Montage de l’exposition. 2 Locomotive 141R1126.3 La maquette séduit les visiteurs. 4 Gare de Ripaud. 5 Pascal devant sa maquette. 6 Gare et dépôt de Ripaud. 7 Cartes postales de l’époque
Le franchissement du massif de Fontfroide et des premiers contreforts des Corbières nécessita, notamment dans le défilé de Ripaud, l’aménagement de nombreuses courbes et contre-courbes, le creusement d’un tunnel et la construction de murs de protection contre les risques d’inondation. Pour réaliser cette maquette, Pascal Deschamps et Christophe Salles se sont rendus en 2013 sur la zone où il y avait encore les ruines du dépôt de la gare de Ripaud pour prendre des photos et des mesures. Tout a été réalisé à l’échelle HO métrique, une motrice du commerce étant totalement transformée pour reproduire celle de l’époque. Marie-Line, l’épouse de Pascal, a fidèlement reproduit au pinceau les Corbières du fond du décor.
Rendre toute sa place à la gare de Sigean et à l’histoire des tramways à vapeur de l’Aude, tous deux aujourd’hui victimes de l’automobile et du « tout camion », c’est pour bientôt sur Les Bavards du Net.
L’actuelle avenue de Narbonne n’a pas toujours connu la circulation automobile d’aujourd’hui. En 1900 c’était une chaussée empierrée utilisée par des chariots, divers attelages et diligences. Cette situation allait évoluer dans la principale rue de Sigean avec l’arrivée du tramway à vapeur.
L’Association des Amis du Patrimoine Culturel de Sigean et des Corbières a réuni toutes les archives et les plans de la construction de la ligne de chemin de fer entre Sigean, Port-La Nouvelle, et Portel des Corbières, ainsi que de nombreuses cartes postales de l’époque, pour les exposer ce week-end lors des journées du patrimoine. Dominique André, vice-président de l’AAPCSC, a fait rouler au milieu de la salle une maquette à l’échelle G de la motrice 141R1126, celle-là même qui pendant des années rouillait sur place devant le Conforama de Narbonne ; rapatriée à Toulouse et remise en état, elle peut aujourd’hui rouler avec l’agrément de la SNCF. Lors d’un forum, Dominique André, a découvert la maquette de la gare de Ripaud, se trouvant à l’époque sur la ligne de Lézignan à Port-La Nouvelle.
Port-La Nouvelle : NENA met le paquet pour les enfants
Encore sous le sceau du secret, un bal sera organisé à la salle Roger Couderc le 22 juin pour les 3e à la condition sine qua non que les élèves aient bien travaillé toute l’année scolaire (brevet blanc), et ils n’auront pas trop le choix car tout est déjà « calé », y compris le DJ. En 2018, NENA prendra en charge l’opération « un cahier, un crayon », la moisson étant destinée à la Tunisie via le Conseil Général de l’Enseignement à Carcassonne. On retrouvera bien sûr NENA le dernier vendredi avant les vacances de toussaint pour le cross « mets tes baskets pour ELA » en versant un euro pour chaque coureur au départ. Vous avez d’autres idées ? Pour une cotisation annuelle de 3€ NENA vous accueille en son sein, même si vous n’avez pas d’enfant !
Démonstration ce dimanche 17 septembre par l’organisation d’un imposant vide grenier dans la cour de l’école André Pic, la recette des emplacements, de la buvette et de la tombola sur place étant reversée à l’école pour l’achat de livres, le financement d’un voyage, l’achat de costumes pour le spectacle de fin d’année. Sur la feuille de route de NENA, les futures manifestations s’enchaînent : un loto à la salle Jacques Brel le 15 octobre au profit du collège La Nadière afin de faire passer à toutes les 3e le PS1 (Premiers Secours), une bourse aux jouets le 12 novembre, la très conviviale galette des rois le 12 janvier 2018 et un deuxième vide grenier le 13 mai à André Pic.
Créée en 2013 par Aurore Juhel, l’association NENA « Nos Enfants, Notre Avenir » a pour but de participer aux côtés de l’équipe enseignante à la défense des valeurs de l’école publique laïque et obligatoire, préservant ainsi l’intérêt de chaque élève en optimisant sa réussite scolaire tout en soutenant ses parents. La partie la plus visible de l’implication de NENA se mesure par ses manifestations de soutien afin de participer financièrement à des projets proposés par les écoles.
Sigean : Le tramway à vapeur passait à Sigean
Après cette résurrection voulue par Annie Gonzalez, il est à espérer que ce lavoir sera à l’avenir un cadre incontournable pour organiser des manifestations culturelles, car plus il sera utilisé, plus il sera connu et respecté. C’est comme pour les anciens torchons : leurs coups sont d’autant plus puissants qu’ils sont mouillés.
L’Amicale exporte ses ouvrages dans toute la France, et au mois de mai de cette année elle a été invitée pour présenter un travail sur le linge au Festival International de Broderie à Dôle (Jura).
C'est là qu’a germé chez Annie Gonzalez l’idée d’associer les travaux sur le linge d’antan et le lavoir de Sigean, et ce dans le cadre des Journées du Patrimoine. Et le succès de cette exposition « le linge de grand-mère » ne s’est pas fait attendre à en juger par le nombre de visiteurs, les uns restant admiratifs devant les ouvrages des doigts de fée des brodeuses d’autrefois, les autres se remémorant le travail fastidieux pour laver le linge en passant successivement par le triage, le trempage, l’essangeage, le lessivage, le savonnage, le rinçage, l’azurage, l’essorage et le séchage, sans oublier l’amidonnage, d’autres encore revoyant avec nostalgie les amples culottes de grand-mère et le tablier qui ignore les modes et les années.
Ce dimanche 17 septembre 2017, Annie Gonzalez, présidente de l’Amicale Laïque Atelier de Point de Croix, s’est aperçue que très peu de Sigeanais savent qu’au bout de la rue des Bergeries, à côté de l’école maternelle, il y a un ancien lavoir. Ancien et complètement rénové du temps du maire Claude Poncet, ce chef d’œuvre d’architecture est protégé par une grille dissuasive.
Qui connaît le lavoir de Sigean ?
Les futurs Rodin participent à la création de la mascotte Super Lipopette en papier mâché, pendant que de futurs champions testent leur dextérité aux jeux de kermesse et de quilles. Les plus aguerris ne ratent pas l’occasion de tirer à l’arc ou de se livrer à un combat à l’épée dans le camp médiéval face à de vrais chevaliers. Le jonglage et le funambulisme sur une sangle élastique (slackline) n’auront plus de secret pour ceux qui auront participé aux ateliers de cirque. Ce dimanche-là, la FCPE Sigean n’a pas oublié que les élèves sont avant tout des enfants.
Ce dimanche 17 septembre, pour la 3e édition de son festival Super Lipopette, la FCPE Sigean a monopolisé tout l’espace du jardin public pour offrir gratuitement aux enfants une immersion totale dans un paradis dédié aux jeux et aux ateliers créatifs. Pas question de rester statique pour les kids, on y veille en les entraînant dans la danse zumba et la trampoline.
Prévoir une entrée sécurisée et un parking n’est pas réservé qu’aux grandes manifestations sportives ou aux méga-concerts, surtout lorsque les visiteurs ont tout au plus 12 ans et que les véhicules sont des poussettes.
Pas question de rester statique pour les kids, on y veille en les entraînant dans la danse zumba et la trampoline. Les tout petits découvrent un espace motricité, des murs sensoriels, des jeux, une structure gonflable et un atelier de déguisement et de maquillage. Ceux qui ont la fibre artistique trouvent leur bonheur dans des ateliers de dessin, de coloriage, d’origami, de fresques géantes, un village en carton à peindre et un atelier « craie » pour créer son propre graffiti.
La FCPE Sigean récidive pour la troisième fois !
Photos: 1, Marie Josée Combes. 2, Dominique Poireau. 3, Inauguration avec l’adjoint au maire Yves Yorillo. 4, Quelques amis de l’ASAC. 5, Découverte de l’expo par des touristes
Elle c’est Marie Josée Combes, lui c’est Dominique Poireau, tous deux originaires de Talairan et habitant depuis quelques années à Sigean, deux artistes qui ont rejoint l’Association Sigean Art et Culture (ASAC) comme tremplin pour s’exprimer vers le public. Ils présentaient ce 15 septembre à la Maison de l’Artisan le vernissage de leur exposition sur le thème « Sur Notre Route », en référence avec toutes les personnes rencontrées dans les Corbières Méditerranée qui ont influencé leur art respectif.
Marie Josée a toujours dessiné et croqué avec pour ambition de compléter sa passion par l’aquarelle, un art exigeant qu’elle a acquis en fréquentant successivement l’aquarelliste narbonnaise d’origine suédoise Inger Myren, le « peintre-voyageur » Denis Carrière d’Armissan et l’aquarelliste Claudie Capdeville de Narbonne. Le regard vers l’extérieur s’est déclenché par la découverte de carnets de voyages avec l’association Randocroquis, qui consiste à faire des croquis d’un lieu précis dans la nature. Bien qu’elle soit la seule à faire de l’aquarelle parmi les adhérents, Marie Josée a rejoint l’Atelier de la Traversière de Paule Chatain.
Dominique Poireau est pratiquement né avec un appareil photo entre les mains, et est progressivement passé de la photo familiale à celle des paysages dont il tombait amoureux en arrivant à Sigean. Bien qu’il se définisse comme « un amateur qui ne se prend pas la tête », il a néanmoins acquis beaucoup de technique durant un an à l’atelier de photo de la MJC de Narbonne, et ne regrettera jamais le jour de stage qu’il a suivi avec le photographe professionnel Jean Paul Bonincontro de Narbonne.
L’exposition de ce que les deux artistes qualifient de « parcours de partage » se tient jusqu’au 27 septembre rue du Vieux Sigean, lieu qu’un guide touristique qualifierait de « vaut le déplacement ».
Sigean: Elle adore l’aquarelle, il adore la photographie
Les enfants ont aussi écouté Cathy atteint de myopathie, qui touche tous les muscles du corps, et qui se déplace sur un quad électrique. A la fin de ces ateliers pédagogiques, pas de pitié ni de compassion de la part des enfants, mais un profond sentiment d’admiration qui s’est spontanément traduit par leur demande faite aux handicapés d’écrire quelques mots dans le cahier de notes. Le maire Michel Jammes attendait tous les participants à l’intérieur du gymnase pour l’apéritif et un frugal déjeuner. Christian Foucras, Président du Comité Départemental Handisport de l’Aude, remerciant chaleureusement la municipalité pour l’accueil réservé par Sigean à cette manifestation tous les 2 ans et ayant déjà fixé l’invitation pour 2019, a remis au maire la médaille Handisport 2015. Michel Jammes, lors de son intervention, a fait remarquer qu’après 2019, il y a 2021, 2023, 2025,… et s’est prudemment montré solidaire jusqu’aux environs de 2050. Triple ban pour le maire de la part de tous les participants qui entament en chœur l’hymne de Handisport
Encore inconscients de tous les dangers de la route, parmi les réponses on a pu entendre « c’est pour faire le Tour de l’Aude, pour mentionner la langue du conducteur, pour dire de quel pays il vient, … ». Guy, non-voyant faisant du tandem avec son pilote Bernard du cyclo-club chalonnais, explique aux enfants la vie au quotidien avec sa canne blanche pour ses déplacements. Lorsqu’il se fraye un chemin entre les enfants sans les toucher, si ce n’est qu’avec la roulette de sa canne heurtant leurs chaussures, plus personne ne pense à poser de question, tant la démonstration inspire le respect. Lorsque Juju propose ensuite aux enfants de monter à l’arrière du pilote sur un tandem, c’est la bousculade, mais plus personne ne pense à rigoler après avoir fait le trajet en fermant les yeux pour se mettre dans la situation du non-voyant.
Tous munis d’un cahier pour prendre des notes, les élèves ont posé de nombreuses questions, et surtout tenté de répondre à celles des handicapés. Georges, ayant perdu accidentellement l’usage de ses jambes, n’explique pas seulement le fonctionnement de son handbike, mais insiste surtout sur le port du casque à ces enfants qui ont la chance de pouvoir rouler sur un vélo à deux roues. Son handbike étant au ras du sol, il leur demande à quoi peut servir le drapeau au sommet de l’antenne, élément de sécurité pour être vu par les automobilistes.
C’est par cette question que Juju, l’incontournable animateur de Handisport, et Jean-Georges Chevalier, administrateur du Comité Départemental Handisport de l’Aude, s’adressaient ce 15 septembre aux élèves de CM2 de l’école Azalbert de Sigean qui rencontraient les sportifs handicapés faisant escale au gymnase après un périple de plus de 200 km répartis sur 4 jours.
Sigean: Avez-vous déjà vu ces genres d’engins ?
11, Le Sourire de Léa 12, Plongée sous-marine 13, Le Souvenir Français 14, Apéro intergénérationnel 15, Association éphémère
Plus qu’un discours de convenance, il était important pour le maire de remercier haut et fort les associations, présentes ou pas, pour le souffle de vie qu’elles insufflent dans le cœur de Sigean.
6, UNC 7, FNACA 8, Boxe 9, Sport-Boules 10, Danse Country
De très nombreux visiteurs se documentant et se décidant à remplir un formulaire d’adhésion à une ou plusieurs associations, le maire cherchait en vain à attirer pour quelques instants l’attention du public pour s’exprimer au micro. La scène se trouvant juste à côté de la grande table dressée pour l’apéritif, personne ne résista à l’appel du maire « je vous demande de me rejoindre pour l’apéritif, des valeurs sûres se sont déjà rapprochées, il suffit de leur emboîter le pas ! ».
1, Voyages et Loisirs 2, Théâtre les Sigeantils 3, Amicale des Pompiers 4, La Treille d’Or 5, Amical Laïque
Accompagné de Yves Yorillo, adjoint en charge des associations de la ville, le maire Michel Jammes a parcouru les nombreux stands, saluant les organisateurs et les bénévoles, constatant comme à chaque fois l’éclectisme des choix proposés, couvrant un très large secteur d’activités qui rassemblent hommes, femmes et enfants dans une harmonie intergénérationnelle.
Que ce soit sous la canicule comme en 2016, ou comme par ce dimanche venteux et froid du 10 septembre de cette année, plus de 50 associations sur les 80 que compte Sigean ont contribué au succès du forum des associations organisé sur les pelouses du jardin public.
Sigean: Un forum pour rassembler les générations
Il est difficile d’apprendre seul, et les bases de la réussite seront acquises pour toute personne qui aurait la bonne idée de fréquenter l’Ecole Municipale de Sigean dirigée par Lionel Torra dont les cours sont dispensés par 7 professeurs . S’inscrire aux cours d’éveil musical, dès l’âge de 5 ans, ou à la formation musicale pour enfants et adultes est un excellent début. Ensuite c’est « no limit » au niveau du chant (chœur d’enfants, atelier de musiques actuelles et de chant amplifié, chorale pour adultes), des groupes (orchestre d’harmonie, batucada) et des instruments de musique (guitare classique, guitare basse, guitare électrique, saxophone, clarinette, trompette, cornet à piston, flûte traversière, flûte à bec, piano, batterie).
Jouer d’un instrument est une bonne chose, être musicien en est une autre. Il faut pour cela une pratique régulière tout en apprenant de nouvelles techniques sur l’instrument qu’on a choisi, écouter différents styles et types de musique (classique, pop, rock, jazz, …) avant d’être capable de composer soi-même.
L’engouement pour la musique à Sigean est tel que l’Ecole de Musique organisera les inscriptions pour l’année 2017-2018 sur deux jours. Le jeudi 14 septembre, de 17.00 à 19.30 heures, sera réservé aux anciens élèves, les nouveaux inscrits faisant leur choix le lendemain, vendredi 15 septembre, aux mêmes heures. Charmer l’oreille, intéresser l’esprit, émouvoir le cœur et exalter l’âme, telles sont les qualités de cet art qui combine les sons : la musique.
Inscriptions à l’Ecole Municipale de Musique de Sigean, 1er étage, Avenue de Port-La Nouvelle. Téléph: 04.68.48.90.30 et 06.17.59.78.30
Sigean: Inscription prestissimo à l’Ecole de Musique
A la Maison de l’Artisan ce 8 septembre il procédait au vernissage de son exposition sur « le pointillisme et les rhumatismes », une occasion pour lui de dévoiler qu’il y a beaucoup de « ismes » dans l’art, chacun nommé pour un mouvement artistique singulier ( cubisme, expressionnisme, symbolisme, … Mark peut en citer 44 ). Le pointillisme sur ces toiles, Mark le réalise dans son atelier avec Boots, son chat siamois, tout en écoutant des cassettes de musique classique indienne et de rock’n roll. Sans savoir au début du processus quel sera le résultat final, les points se succèdent aux points, par dizaines, par centaines, par milliers, privilégiant la superposition de plusieurs couches de couleurs et de points. Et les rhumatismes dans tout ça ? C’est une des ses amies, Natashe Enssen, qui apporte la réponse :
Mark Herman, né à Darlington, Angleterre, en 1946, et « brexité » à Sigean depuis 2001, est un artiste conceptuel, photographe, compositeur de musique et écrivain. Se définissant lui-même comme « un tour de force culturel à lui tout seul », son art a évolué au fil des ans, en passant de l’irréalisme le plus concret à l’optimisme désespéré, sans oublier le pré-post-impressionnisme débouchant actuellement sur le pointillisme et l’art du rhumatisme aigu.
« La création pointillistique exorcise les molécules de TNF Alpha à l’origine des douleurs et de la pathologie inflammatoire du rhumatisme ; les points réalisés par Mark dans ses peintures sont les symboles des molécules de TNF Alpha observées en 3D, le pointillisme étant son mantra pour le remettre sur pieds ». L’aura internationale de Mark a eu pour conséquence que l’on parlait surtout en anglais, le vernissage réunissant des Anglais, des Allemands, des Danois, des Hollandais, et des Suédois. L’exposition se tient jusqu’au 10 septembre inclus, et il est à espérer qu’on y parlera aussi en français avec des Sigeanais amateurs de belles choses.
Sigean: Mark Herman ne met pas les points que sur les « i »
La crédibilité d’une association se mesure au degré de confiance qu’on lui accorde. Dans le cas de la Société de Tir de Port-La Nouvelle, la confiance de la municipalité se traduit par les infrastructures mises à la disposition des tireurs, et ce pour toutes les disciplines : carabine et pistolet à air comprimé, armes de jet, armes anciennes à poudre noire
Sans l’autorisation de la Préfecture, pas de Bourses aux Armes à Port-La Nouvelle, manifestation annulée dans d’autres grandes villes. L’organisation des Championnats Départementaux des Ecoles de Tir était impensable sans l’aval du Comité Départemental. Et lors de l’AG de ce 26 août, le président Henri Ala a une fois de plus mis à l’honneur le dévouement des parents de l’Ecole de Tir assumant une logistique essentielle lors des déplacements des jeunes tireurs, ainsi que le dévouement omniprésent de toute l’équipe de responsables pédagogiques. Avant de donner la parole au vice-président Michel LLaoneta qui, au vu des excellents résultats sportifs de l’année, monopolisera le micro, Henri Ala constate avec une certaine inquiétude que son club est victime d’un phénomène de société qui frappe malheureusement maintes associations, à savoir que les bénévoles qui font tourner la boutique (acteurs) s’essoufflent, voire abandonnent, devant le manque d’ardeur participative de ceux qui se contentent d’utiliser le système (consommateurs). On revient systématiquement à l’épineuse question de la relève, surtout que le projet d’avenir présenté à la municipalité a reçu un écho favorable de la ligue régionale. Patrice Ménard, maire adjoint délégué à la vie associative et sportive, a été très surpris des résultats sportifs de l’année lors de challenges et de championnats, démontrant ainsi que l’esprit de compétition entraîne le tir de loisir vers le tir sportif. Revenant sur la qualité de l’organisation du club, il prévoit que de très grands clubs « n’iront pas loin », non par manque de tireurs ou d’argent, mais par manque d’encadrement et de bénévoles, revenant ainsi sur la notion de acteur-consommateur : « Quand on stagne, on recule ! ».
Port-La Nouvelle: Tirer pour avancer, une cible à ne pas manquer
Ce 23 août 2017 à Port-La Nouvelle, Didier Codorniou, président de l’EPCI Tourisme à Narbonne et maire de Gruissan, accompagné de Jean Claude Méric, directeur de l’Office de Tourisme Communautaire (OTC) du Grand Narbonne Tourisme, est venu prendre le pouls au terme de la saison et d’un an de fonctionnement avec le système d’office de tourisme délégué.
Dixit Henri Martin, maire de Port-La Nouvelle et vice-président de l’OTC, « la ville verra demain le démarrage d’un OTC plus opérationnel pour que le classement en 1ère catégorie se fasse en priorité, en se servant de l’expérience des trois offices de Narbonne, Gruissan et Leucate, déjà en 1ère catégorie. Le but est de faire du Grand Narbonne une destination d’excellence avec des thèmes identifiés en commun : oenotourisme, écotourisme, gastronomie, romanité, croissance bleue, bien-vivre ensemble, sport et santé. Cela implique de la communication, du marketing, et du personnel qualifié et multilingue.»
Henri Martin souligne « qu’on a fait du vent un atout qui a engendré une économie spécifique avec le sport de glisse, et une activité industrielle par la production électrique des futures fermes éoliennes off-shore, engendrant une économie touristique avec les visites en bateau de ces parcs en mer, sans oublier les projets d’aquaculture et de pisciculture dans les immenses flotteurs en béton, réussissant ainsi le pari de faire cohabiter l’activité économique du port avec l’activité touristique dans le respect de l’environnement au sein d’une réserve naturelle avec la création de nombreux emplois non délocalisables. Le but pour La Nouvelle de passer en 1ère catégorie est de s’inscrire dans un système qualitatif, et qui dit « qualité dit classification » et donc « les moyens pour y arriver », et « contaminer » ainsi les autres offices vers le haut. 2018 verra l’expérimentation de l’hydrogène sur le territoire de la Narbonnaise, carburant produit en partie en Occitanie (81), afin que le territoire du Grand Narbonne rentre dans la démarche de l’énergie positive souhaitée par la présidente Carole Delga. Découvrir les totems des secrets sur le site www.visit-lanarbonnaise.com Port-La Nouvelle: Contamination vers l’excellence, suivez les totems des secrets
Il suffit de suivre la démonstration du vendeur qui prouve que les fibres gardent jalousement le ketchup essuyé au sol dans la cuisine pour pouvoir continuer à nettoyer le parquet dans le séjour. Pour quelques euros, et l’éplucheur magique en cadeau, couleur au choix, un petit outil ingénieux transforme les fruits et légumes en œuvres d’art. Jusqu’à mi-septembre, tous les lundis et jeudis, ce marché composé de centaines d’étals riches en couleurs, en senteurs et en saveurs, sera l’endroit incontournable de Port-La Nouvelle d’où on ne revient jamais les mains vides.
...Un attroupement au milieu de la cohue déjà dense du grand marché le long des quais de Port-La Nouvelle est le signe que le pouvoir de persuasion est en train de faire son effet. Comment ne pas céder devant le cassoulet de Jérémy, ou sa macaronade pour laquelle il dévoile sans restriction les secrets de sa recette, ou encore sa paëlla croulant sous les crevettes géantes et préparée avec des encornets tenant nettement mieux à la cuisson que les seiches. Pourquoi tant de badauds se promènent-ils avec une serpillère magique ?
A l’époque du cinéma muet, le bonimenteur était le présentateur chargé de commenter le film. Aujourd’hui, c’est le vendeur qui vante les bienfaits de sa marchandise...
Port-La Nouvelle: Le Lundi et jeudi matin c'est le quai des bonnes affaires en front de mer
Quand la Cadillac Séville HT 4100 Elegante de Jean-Marie fait irruption ce 20 août sur la place St Charles de Port-La Nouvelle, on sait que le reste de l’armada de l’Amicale des Véhicules Anciens en Corbières (AVAC) ne vas pas tarder.
On pose la question à Yves, mécanicien à la retraite à La Palme, de ce qu’il a apporté comme modification à cette impressionnante Renault Turbo Coupe : « A part la caisse et le logo Renault, tout a été modifié : 160CV pour 1400cc, moteur Alpine, carburateur de Renault 18 turbo surdimensionné, pistons et bielles en basse compression, échappement de compétition, durites silicones, châssis renforcé et arceau, boîte de vitesse courte, pneus pour les circuits, … ». Yves a pour passion de fabriquer un très bel objet, et puis de passer à un autre, « j’ai encore une autre Renault qui m’attend, ainsi qu’une Porsche 911 Turbo de 1982, la Renault d’aujourd’hui sort pour la deuxième fois et a déjà parcouru au moins… 30km ! ». Ernest Clavell de Port-La Nouvelle, mordu de Citroën et propriétaire du fourgon tôlé type H de Louis La Brocante, roule beaucoup et se présente avec un fourgon tôlé type HZ en version vitrée de 1981, acheté il y a 15 ans avec 3.600km au compteur, et qui affiche aujourd’hui 64.000 km : « On fait toutes les sorties internationales, et on revient tout juste du Portugal ». Laurence se tient près de la Jeep Willys MB 4x4 de 1944 qui a été donnée en 1948 au grand-père de son mari comme dédommagement de guerre à son retour en Alsace : « toutes les pièces du moteur sont d’origine, le siège arrière est toujours rembourré en crin de cheval, … ». Jean-Luc de Villesèque des Corbières ne jure que par Trabant, voiture sortie en Allemagne de l’Est dans les années 50 au moment où les Russes ont envoyé le Spoutnik autour de la terre. « Trabant » est la traduction de « Spoutnik » qui signifie « compagnon » (la lune est la Trabant de la terre). En y regardant de près, on constate que la forme est celle d’une Peugeot 404 en modèle réduit. Cette voiture en plastique, surnommée « DDR Porsche » en Allemagne et « Plastic Jaguar » en Hongrie, fut exportée dans les pays de l’Est, ainsi qu’aux Pays-Bas, en Belgique, en Finlande, en Afrique du Sud,… sauf en France suite au veto imposé par le général de Gaulle craignant une concurrence avec la 2CV.
Port-La Nouvelle: De plus en plus anciennes, et toujours pas de rides
A 22 heures, extinction des feux et, comme par magie, les tables, les chaises, les réchauds, les frigos, les énormes cazuelas, les guirlandes lumineuses, disparaissent dans les camionnettes et sur les remorques, ce que Raymond attendait pour la phase finale. La réussite de la sardinade étant comparée, en terme de rugby, à un « essai », il ne restait plus qu’à faire sauter des bouchons de champagne avec toute l’équipe pour tenter la « transformation », dont l’issue ne faisait aucun doute.
Ce samedi soir du 19 août sur le parking de la plage de Port-La Nouvelle, pour la douzième année consécutive, Raymond Lavoye a fait la démonstration de son savoir-faire en béton en apportant son appui logistique à la méga-sardinade organisée par l’Union Sigean Port-La Nouvelle (USP XV) de rugby des Corbières Maritimes.
Et dans la conception des rugbymen, les ingrédients de base pour une sardinade sont 200kg de moules, 120kg de sardines, une dizaine de kg de côtelettes et de saucisses, et 155kg de frites. Un vent soutenu et frisquet à incité les plus de 300 convives à se présenter dès le début des agapes à 19 heures, tant et si bien qu’à 21 heures les moules et les sardines étaient en rupture de stock.
Si les boissons étaient plus que démocratiquement payantes, Raymond Lavoye ne s’est pas privé du plaisir de passer de table en table avec son porron catalan traditionnel (pot à boire) pour servir du muscat de Rivesaltes au dessert. Le vin était aussi à l’honneur pour les lots de la grande tombola organisée par l’USP XV sur le front de mer.
Photos : 1 Il n’y a pas d’âge pour une sardinade. 2 Il reste encore une portion. 3 Le porron de muscat au dessert . 4 Tombola de l’USP XV. 5 Les lots de la tombola. 6 On sort le champagne. 7 Une équipe soudée et gagnante
Port-La Nouvelle: Sardinade, mouclade et ballon ovale, c’est l’affaire du l’USP XV
1, Margelles blanches dans la pelouse. 2, Traitement des bancs publics. 3, Murs d’enceinte et cabanon repeints en blanc . 4, Jean-Paul Simon entouré d’Elodie Lacombe et Sofian Bouaziz. 5, Une équipe fière du travail accompli
Chaque année, les communes postulent auprès du Grand Narbonne pour pouvoir accueillir des jeunes sur un chantier déterminé. Pour Sigean, il s’agissait de donner un « coup de jeune » au Jardin Public en repeignant en blanc les margelles au centre de la pelouse, la scène et les murs tout autour du site, ainsi que le cabanon des toilettes, de traiter les bancs publics avec une lasure et de désherber les allées selon la méthode « zéro-phyto ». Avec l’aide des services techniques de Sigean, c’est sous la direction de Jean-Paul Simon, coordinateur de chantier au Grand Narbonne, assisté des médiateurs-encadrants Elodie Lacombe et Sofian Bouaziz, que 12 jeunes ont effectué ce travail, l’équipe se composant de 6 garçons et de 6 filles, 6 des jeunes venant de Narbonne et les 6 autres de villages du Grand Narbonne. Ce 29 août, Marc Pastre, directeur des services techniques de Sigean, et Jean-Claude Mathieu, maire adjoint chargé du cadre de vie, ont pu apprécier les résultats de ce chantier de deux semaines, en espérant que certains des jeunes en décrochage scolaire prennent conscience, grâce à ce travail collectif rémunéré, de la nécessité soit de reprendre les études, soit d’accéder à ce monde dans lequel tout travail mérite salaire. Reportage William Barbier
Sigean: Le Jardin Public remis à neuf par des jeunes
La procession d’entrée permet de présenter aux fidèles la statue de la vierge Marie qui, après la communion, accompagnera le curé pour la bénédiction des bateaux à quai, avant de monter sur le chalutier Notre Dame de la Garde pour la sortie en mer, suivi par le remorqueur Aeolos et une flottille de bateaux de plaisance du Cercle Nautic. C’est sous une forte houle qu’à la sortie de la jetée les fleurs ont été jetées à la mer, et que quelques gouttes d’eau bénite ont été adressées à ces marins que l’on ne reverra plus.
Le 15 août est la date à laquelle il est rendu hommage aux marins disparus, et le nom de 25 Nouvellois gravé sur la stèle du cimetière de Port-La Nouvelle rappelle leur disparition à jamais.
En présence de Madame Scala, de Mme Martine Cousin présidente de la Mission de la Mer, du capitaine du port, du président de la société des remorqueurs du port et d’élus, le président de l’AMMAC , par un dépôt de gerbes, a tenu a rappeler combien ces drames affectent encore ceux qui sont restés à terre. Cette fête des marins pêcheurs et des gens de mer se poursuit ensuite à la criée du port par la messe de l’Assomption de la Vierge Marie, en présence du maire Henri Martin et d’élus, présidée par le curé Simplice Akpaki qui, originaire du Burkina Faso, a tenu à associer les victimes du récent attentat à Ouagadougou à ses prières
A Port - La Nouvelle les Marins Disparus en mer sont toujours dans nos pensées
Mais que faire si les chalutiers ne sortent pas, qu’aucune sardine n’est disponible, et qu’on attend plus de deux cent convives ? Déclarer forfait n’est pas dans les gènes de ces anciens joueurs, et le jour J toute l’équipe est sur le pont avec plus de deux cent kilos de moules fraîches, des montagnes de frites et du fromage.
Organisée depuis longtemps par l’Amicale des Anciens de l’ESN Football de Port-La Nouvelle, la deuxième édition de la sardinade sur la place Léon Blum était prévue pour ce 12 août.
Et pas question de se rabattre sur des moules comme pis-aller, car aux fourneaux Christophe y va de sa recette « trois étoiles » en commençant par faire fondre une énorme motte de beurre, puis ajoute deux ou trois sacs de moules, se montre très généreux avec le vin blanc, les oignons et les lardons, et attend que les mollusques s’ouvrent pour apporter la touche finale avec des herbes de Provence, de l’ail et du persil. Les frites arrivent sur la table de service avec une parfaite synchronisation, et on fait calmement face au rush des plateaux. A l’arrière, au centre et à l’avant de la « cuisine », tous les gestes sont coordonnés sans qu’il soit nécessaire d’avoir un entraîneur vociférant sur le bord latéral, les « anciens » connaissent la partition par cœur. La satisfaction aux tables peut se résumer par cette remarque d’un couple de retraités : « Dans le Gers, c’était bien, mais à Port-La Nouvelle c’est vraiment nettement mieux ! ». Qu’advienne une pénurie de moules, et l’ESN Football trouvera encore la parade.
A Port - La Nouvelle l'été, priorité aux loisirs pour la jeunesse
Offrir aux enfants des moments inoubliables de joie et de bien-être tout en leur apprenant à vivre ensemble dans un esprit de solidarité et de respect de l’autre, telle est la mission remplie cet été à Port-La Nouvelle, une fois de plus, par le Service Municipal Enfance et Jeunesse.
Ce 14 août, Laurent Ménard, directeur du Centre de Loisirs, recevait la maire Henri Martin et Maryse Ségui, déléguée à l’enfance et à la scolarité, pour faire un bilan provisoire, puisqu’une sortie de deux jours au Marineland d’Antibes était programmée pour le lendemain. Accueillis par 16 animateurs, ce sont entre 70 et 100 enfants qui quotidiennement se livrent à des activités ludiques et éducatives, avec pour leitmotiv l’acquisition des connaissances par le jeu.
Les activités manuelles (fabrication d’objets, décorations,…) favorisent la motricité fine et la créativité, les jeux sportifs, qu’ils soient individuels ou collectifs, donnent le goût de l’effort, les activités artistiques (peinture, musique, théâtre) donnent accès à l’expression de la sensibilité et à la confiance en soi. Et que dire des activités extérieures qui permettent la découverte, comme le cinéma, la cité de Carcassonne, jeux gonflables, pédalo, chasse au trésor, VTT, plage, piscine,…).
Favoriser l’apprentissage de la vie en collectivité et développer l’autonomie s’acquiert par de courts séjours de deux nuits, et qui se priverait de s’adonner au surf à Biarritz, de faire du canyoning, de l’escalade ou du VTT à Pourcharesses en Lozère, de s’initier au sauvetage sportif et au kayak à Palavas-les-Flots, et de se rendre à St Sermin sur Rance pour piloter un quad, taquiner la truite et imiter Tarzan sur un circuit Acrobranche ? Est-il besoin de préciser que sans le soutien indéfectible de la municipalité de Port-La Nouvelle, le mot « loisirs » n’aurait aucune signification pour les enfants de Port-La Nouvelle.
Port - La Nouvelle: Comment faire face à une pénurie de sardines
Mais saviez vous que les abeilles sont légion dans la garrigue nouvelloise. Le Maire Henri Martin explique:
- " Il y a une dizaine d’années, avec Philippe Bonhoure nous avons décidé avec M. et Mm Soulier de mettre en place sur un terrain de la garrigues des ruches. S’il y a des abeilles, cela signifie que le lieu est particulièrement « clean » et qu’écologiquement parlant l’animal y trouve les éléments pour produire son miel. Nous avons eu l’idée de valoriser l’action de Lafarge et surtout le respect du contrat qui nous lie à eux, c'est à dire de replanter les carrières arrivées en fin d’exploitation. Non seulement c’est une réussite, car les abeilles sont au rendez-vous, et surtout elles produisent un miel d’une telle qualité qu’il remporte régulièrement des prix, ce que la ville se fait un plaisir de célébrer. La SARL " Le Rucher des Corbières " vient de remporter pour la seconde fois le précieux Crystal Taste Award décerné par l’International Taste & Quality Institute de Bruxelles. Ce label est décerné à condition de remporter, durant trois années consécutives, une étoile de Superior Taste, ce que le couple Soulier a réussi pour la période 2012-2013-2014 pour son « Miel de Guarrigues de Port-La Nouvelle », et pour la période 2015-2016-2017 pour son « Miel de Narbonne Toutes Fleurs ». Et nous en sommes très heureux " .
Le miel de Port - La Nouvelle remporte encore le précieux Crystal Taste Award
6, Protection rapprochée de Jeff.
Photos : 1, Stella Maris Acoustique. 2, Emmy. 3, Patrick. 4, David. 5, Wendy.
Et que dire de l’interprétation de « High Way to Hell » de AC/DC en version des fermiers du Colorado Hayseed Dixie, un régal. Jeff a aussi fait partie du spectacle lors de la chanson finale « What’s Up » des 4 Non Blondes lors du refrain « What’s going on ? » (que se passe-t-il ?) : voyant qu’il commençait à pleuvoir, tout le monde a vu Jeff tenir d’une main un grand parasol pour protéger les musiciens, un verre de bière dans l’autre, tout en reprenant le refrain en chœur au micro, certains mettant cette prouesse sur les vertus magiques des bières belges.
Encore une soirée festive ce jeudi 10 août à Port-La Nouvelle devant le bar Quartier Libre de Jeff qui avait invité le groupe Stella Maris de Narbonne pour un concert acoustique reprenant des morceaux pop-rock-folk des années 70 à nos jours.
La voix puissante de la chanteuse Emmy est soutenue par les chœurs de Patrick à la contrebasse, sortant à bon escient une petite cloche tibétaine ou un œuf-shaker, et du percussionniste David assis sur son cajon, ce dernier dévoilant tout à coup une mini-trompette ou un xylophone, et jonglant avec un montage cymbale-tambourin à grelots. A la guitare on apprécie la prestation de Wendy, prévenue deux jours auparavant que le guitariste Vic était retenu pour des raisons professionnelles. Parfaite communion avec le public quand Emmy chante « Come Together » des Beatles ou « Proud Mary » de Tina Turner, et sur le plan vocal Patrick passe du « sound grave » aux aiguës, et est criant de vérité lorsqu’il chante « Dirty Old Town » qui n’est normalement possible que si l’on est au préalable déjà bien « entamé ».
A Port - La Nouvelle on écoute Stella Maris sous les étoiles
Port - La Nouvelle : Quartier libre pour Ophélie
Ophélie, de son nom d’artiste OFEE, a débuté la musique, guitare et chant, comme autodidacte. C’est par un séjour de quatre ans en Angleterre qu’elle acquiert les qualités et les capacités pour se professionnaliser dans le milieu, ce qui lui permet aujourd’hui de pouvoir produire son premier album. Invitée ce 3 août par Jeff du bar Quartier Libre à Port-La Nouvelle, Ofee, qui joue normalement en solo, s’est produite accompagnée par les percussions d’Olive des Sax Peace Tools. A l’occasion de ce repas de rue organisé par Jeff, une centaine de plats de seiche à la Sétoise ont été servis, et comme il y avait beaucoup plus de spectateurs, Ofee a pris les commandes : « Ceux qui ne mangent pas vont chanter avec moi, tout le monde connaît ce refrain, allons-y ! ». En tant qu’auteur/compositeur/interprète ( musique et paroles), Ofee chante en français et en anglais, et ce n’est pas trop grave si on ne maîtrise pas la langue de Shakespeare de sa chanson « Get up & Get it » quand elle annonce en introduction, en français, « N’écoute jamais personne à part toi, ton cœur et ta raison pour dicter ce que tu as à faire ! ». On reverra bientôt Ofee avec le groupe qu’elle est en train de créer, complétant le duo qu’elle forme avec Olive de deux guitaristes. Dérivé du grec Ôpheleia, son prénom signifie « aide », « secours » ou « remède », c’est donc toute la planète qui sollicitera Ofee.
Photos: 1,Gilles Sabarthès et Dominique Chartier. 2,Henri Martin, Gilles Sabarethès, Dominique Chartier, Christian Salas. 3,Henri Martin, Gilles Sabarthès, Christian Salas. 4,« Le vrai phare restera en place ! ». 5,Gilles, Dominique, épouse et enfants de Gilles, maman de Dominique
Travailler en région parisienne et décompter les jours qui le séparent encore de son retour à Port-La Nouvelle pour les vacances, tel est le quotidien de Dominique Chartier. En véritable documentaliste amoureux de la commune, rien n’échappe à l’objectif de son appareil photo ou de son caméscope, et sur quelque sujet que ce soit, ce sont la mairie, l’office de tourisme ou la médiathèque qui s’enrichissent de son travail.
Le phare au bout de la jetée n’a pas de secret pour lui, et si sa documentation est très complète, il est resté « sur sa faim » car il n’existe aucune maquette digne de ce nom de cet édifice. Il s’est alors tourné vers Gilles Sabarthès, le mari de sa nièce, qui a des doigts magiques dès qu’il touche de la pâte à modeler fimo. Une fois réalisé avec un souci de précision forçant l’admiration, y compris pour les figurines, rambardes, blocs de béton tétrapodes brise-lames et le feu scintillant, Dominique a voulu, comme d’habitude, en faire profiter la ville.
Réunissant ce dimanche 30 juillet à l’office de tourisme le maire Henri Martin et Christian Salas, délégué aux animations et aux festivités, il a fièrement apporté la maquette du phare en proposant de l’exposer pendant plusieurs mois. Réaliser une maquette avec un tel souci d’authenticité pourrait être guidé par le souci de garder une trace du phare pour l’avenir.
En effet, l’extension du port de Port-La Nouvelle inclut une importante prolongation de la jetée, rendant le phare totalement inutile. Que les Nouvellois se rassurent, sa position 43°01’05’’N, 3°01’08’’E restera immuable, il appartient au patrimoine culturel de la ville, pas question de le dynamiter comme en 1944, seul son feu scintillant blanc sera désactivé. Il y aura donc pour toujours deux phares à Port-La Nouvelle, le vrai et la maquette de Dominique.
Port - La Nouvelle : Inauguration d’un deuxième phare
Dans les rues voisines résonnaient les percussions brésiliennes des batucadas Kore Percus et Zooka Samba, tandis sur la Place de la Libération, un très relatif retour au calme s’imposait avec la caravane mobile transformée en scène des cinq musiciens de Barbatruc avec un répertoire musette électrique au son d’un accordéon rock & roll. La culture n’a pas été oubliée, succès de foule pour l’exposition « Au Fil de l’Etang » d’Alice Sanchez à la Maison de l’Artisan, et « Farandole de Couleurs » à la Galerie du Château organisée par Voyage et Loisirs pour tous. Reportage William Barbier
Sur le plan musical, le groupe G63 a enflammé la Place des Pénitents, entraînant dans une hystérie collective les bénévoles du Sigean Arts et Sports sur la scène et dans leur stand. Sur la place du Vieux Sigean, le Cirque pour Tous initiait les enfants au diabolo sous l’œil de l’échassier, jusqu’à ce que le groupe musical " Les Tontons Givrés " prenne la relève devant une foule déjà conquise d’avance; au moment d’entamer la chanson d’origine occitane « Petit Jean qui danse », une farandole géante s’est spontanément formée, réflexe de la population de Sigean qui s’était déjà produit lors du feu de St Jean.
Aujourd’hui, avec les réseaux sociaux, tout le monde est « connecté » et se vante d’avoir des milliers d’amis… qu’on ne connaît pas et qu’on ne verra jamais. Jadis, pas de télévision, pas de cinéma, pas d’internet, et quoi de plus logique que d’organiser une fête au sein du village pour sortir des chaumières.
Ce 5 août, le quartier médiéval de Sigean a ressuscité cette ambiance de franche liesse populaire grâce aux agapes organisées par nombre d’associations : l’Amicale des Sapeurs-Pompier (300kg de moules et 150kg de frites), le Pétanque Club, l’Agachon Club, les Chats Muses, la Calendreta, les Amis de Saint-Félix, l’USP VX et l’Ecole de Rugby de l’USP XV, les Anciens de COS, le Tennis Club, la FCPE Maternelle-Primaire, la Maison des Jeunes et Loisirs, l’Harmonie Réveil Sigeanais, le Sigean Arts et Sports. le plan musical, le groupe G23 a enflammé la Place des Pénitents, entraînant dans une hystérie collective les bénévoles du Sigean Arts et Sports sur la scène et dans leur stand.
Sigean : Comme du temps où Sigean sigeanait
Inutile de préciser qu’alors que toutes les tables furent occupées et que beaucoup attendaient patiemment debout, des rues voisines les gens continuaient de converger vers le restaurant. Au dessert, on pouvait choisir entre une île flottante, un moelleux au chocolat ou une salade de fruits, mais celui qui fit l’unanimité est la prestation musicale de Voix Lactée d’Alain Rigolet et de Pauline. La seconde édition de la Fête de la Moule se déroule le 5 août, réservation souhaitée !
Le lundi 20 août 2001, la fête du Canalet à Port-La Nouvelle était l’occasion pour ce petit quartier de pêcheurs de sortir de l’ombre. Ce havre de paix devenait pour quelques heures l’endroit incontournable pour déguster des moules fraîchement sorties des étangs. Au fil des années, l’engouement pour cette fête s’estompa, ce qui n’eut pas l’heur de plaire à Christian Salas en qualité de maire adjoint délégué aux manifestations et aux festivités. Il décida de faire passer la fête par le « pont des soupirs » pour « l’exporter » dans la ville, en la rebaptisant Fête de la Moule… avec frites !
Montant progressivement en puissance, cette manifestation conviviale est aujourd’hui un must qui, ce 22 juillet, a mis le restaurant L’Adresse à rude épreuve. Le patron, Vincent, qui en est à sa 4e année de Fête de la Moule, et son épouse Ong, 6e année, avaient enregistré 150 réservations. Forts de leur expérience, ils ont demandé à Christian Salas d’apporter des tables pour 300 personnes, ont commandé 300 kg de moules (1 kg par personne) et 180 kg de frites. Dans la cuisine installée dans la salle du restaurant, Denis faisait son baptême du feu aux fourneaux, aidé par Jan qui a déjà 2 ans de bouteille, tandis qu’à l’extérieur William suivait le rythme avec les frites. Au comptoir, Vincent remplissait les verres de bière (recette belge) et ouvrait les bouteilles de rosé (recette française).
Port - La Nouvelle : Une Fête de la Moule qui monte en puissance
Si le réseau le permet, le navigateur en perdition peut appeler le Cross au 196 sur son portable, ce qui permet une communication à trois (Navigateur, Cross et bateau SNSM). Arrivés sur place, les sauveteurs peuvent évaluer la situation (ils ont tout le matériel médical en cas de blessure ou de maladie) ou la raison de la panne ( si un cordage est pris dans l’hélice, les sauveteurs plongent pour la dégager ). Le sauvetage à la vie humaine est gratuit, seul le sauvetage des biens (remorquage, …) du bateau donne lieu à une indemnisation des frais. A leur sortie du bateau, les quatre enfants ont signé leur diplôme de graine de sauveteur, ayant bien compris que pour réussir un sauvetage, jouer à l’amateur, c’est risquer de se retrouver dans la peau d’une seconde victime.
Appelant le Cross sur le canal 16 de sa VHF, un voilier en perdition au large de La Franqui demande de l’aide. Immédiatement, le Cross met l’appel en « pan pan » qui consiste à appeler tous les bateaux sur zone pour porter secours. Un bateau en route pour Leucate répond et s’y rend immédiatement pour signaler qu’il n’y a pas de blessé ni de problème à bord, mais qu’il n’a pas la possibilité de le remorquer. Un autre bateau sortant de Port La Nouvelle ayant capté le « pan pan » annonce par radio qu’il se dirige vers le requérant pour le remorquer. Remis de leurs émotions, les enfants écoutent le capitaine qui explique que si personne ne s’était rapidement présenté pour porter secours, c’était au bateau de la SNSM d’intervenir. Le bateau est normalement à quai, le Cross appelle le capitaine sur son portable ainsi que tous les sauveteurs par un système d’alerte, et tout l’équipage appareille en maximum 15 minutes.
Ce dimanche 16 juillet, les Sauveteurs en Mer de la SNSM de Port-La Nouvelle organisaient leur journée « découverte » permettant aux touristes, et essentiellement aux jeunes, de comprendre que la mer, si elle est source de vie et de liberté, est aussi synonyme de danger. A la barre du puissant bateau de la SNSM de Port-La Nouvelle, le petit Nolan mettait ce dimanche 16 juillet le cap au large, suivant scrupuleusement les instructions du capitaine « tu passes entre le voilier et la bouée cardinale ! ». Mathis, Louis et Elise, qui allaient lui succéder à la barre, suivaient attentivement les manœuvres lorsque tout à coup un appel de détresse fut reçu par la radio VHF du poste de pilotage.
Port - La Nouvelle : Un appel de détresse en plein baptême de la SNSM
Créer de l’animation est l’affaire de Pierre Nénon, alias Didi, et quand un commerçant sponsorise les JUN, les JUN viennent à lui, et ce jeudi 27 juillet, le tournoi de boules souples s’est déroulé dans la rue du restaurant L’Adresse de Vincent et de Ong, une bien belle façon de lui renvoyer l’ascenseur. Les mènes se jouent en 13 points et un couloir avait été réservé à l’initiation au jeu de la Mouette, unique au monde et se jouant en 11 points car créé dans l’Aude. La convivialité était au rendez-vous, et une fois les 13 points des boules souples atteints, les points suivants se jouèrent au comptoir du restaurant à coups de tournées générales, le président Antonio montrant sa dextérité pour couper les saucissons, sous l’œil attentif de Didi qui y voyait peut-être une future animation en plus de la fête de la sardine et celle de la moule.
1, Pétanque de rue à L’Adresse. 2, Concentration maximale. 3, Quatre points d’un coup . 4, Vincent prêt pour le 14e point. 5, Le jeu du saucisson, Didi y pense. 6, Les copains d’abord ! 7, Mouettes de PLN sur t-shirt et tatouage
L es statuts de l’association JUN (Jeux Urbains Nouvellois) précisent que l’objet est la pratique régulière de jeux traditionnels ou conventionnels avec création d’animations en tous lieux. Forte aujourd’hui de plus de cent adhérents, c’est avec une très grande régularité que chaque lundi et jeudi, son président, Antonio Vaz, organise au gymnase et sur la pelouse adjacente des tournois de boules souples, de quilles, de pétanque au pied et de jeu de la Mouette, et ce été comme hiver.
Port - La Nouvelle : Les boules souples bloquent une rue
Ce 21 Juillet Sylvie Molinier, responsable du caveau de Port La Nouvelle des caves Rocbère pour la saison, aidée par Alexandra Barthas, le président, Gilles Frances, les adhérents de la cave et ses salariés reçoivent autour d’un verre de l’amitié les clients, prospects et curieux sous le thème du rosé et de la convivialité pour célèbre l’anniversaire de la ville en présentant son nouveau perlant Rosé 2016 et son R Osé 2016. Les caves parrainent également les festivités en offrant des bag in box de Rouge Vieux en AOP Corbières, de Corbières blanc, de Corbières Rosé et de Muscat de Rivesaltes. Ils découvrent ou redécouvrent le R’Osé 2016, dans sa bouteille et son bouchon de verre collector, et le Perlant 2016, une bouteille glacée à capsule dont le vin fruité remplit votre palais de belles bulles. Arnaud Saulnier, nouveau responsable technique, a revisité le profil œnologique « des classiques » de Rocbère alors qu’Amandine Ardité et l’équipe commerciale proposaient de nouveaux habillages comme ceux des rosés à goûter ce jour, donnant un coup de jeune, plus tendance, à la gamme des vins des caves Rocbère que vous pouvez découvrir sur leur site www.rocbere.com ou aux caveaux (Port la Nouvelle, Sigean, Peyriac de Mer et Portel des Corbières). Pour mémoire, les caves, dont le site unique est situé à Portel des Corbières, sont le fruit de la fusion des caves de Sigean, Peyriac de Mer et Portel des Corbières. 190 exploitations sont adhérentes, il y a une vingtaine de salariés hors vendanges, 1200 hectares en production (de Narbonne à Roquefort) et plus de 50000 Hl de vins produits dont 60 % de Corbières, ce qui en fait l’opérateur indépendant le plus important sur cette appellation.
Port - La Nouvelle :Les bulles du Rosé Perlant et Le R' Osé de Rocbère fêtent la ville et accompagnent les joutes de Sète.
Une grillade se compose de côtes et poitrines de porc, de merguez et de saucisses de Toulouse, et c’est encore Guy Soulé, conseiller municipal à Port-La Nouvelle, délégué à la voirie et aux travaux, qui avait pris le commandement du barbecue, aidé par deux porte-drapeaux expérimentés pour retourner les grilles sur le brasier. Monique, Michèle, Bernadette et Chantal, dites « les petites mains », ont assuré un service impeccable aux tables, de la présentation des salades et légumes jusqu’aux tartes aux pommes et à la rhubarbe du dessert. Le traditionnel jeu qui consiste à deviner au gramme près le poids d’un jambon Serrano marquait la fin de cette journée placée sous le signe de l’amitié entre frères d’armes.
Lors des célébrations patriotiques, l’uniforme des gendarmes, policiers et pompiers est par définition impeccable, les tenues vestimentaires des présidents et anciens combattants des associations patriotiques mêlent avec bonheur rigueur militaire et élégance, et on ne peut éprouver que du respect devant la fière allure des porte-drapeaux.
Jean-Bernard De Block, président de l’Amicale des Anciens Combattants Corbières Méditerranée (AACCM) et des Médaillés Militaires du canton de Sigean, quand il organise sa traditionnelle grillade à la Villa St Jacques, est intransigeant quant à l’habillement qui se résume en un mot : relax ! Et c’est ainsi que ce samedi 22 juillet, t-shirts, débardeurs, bermudas et autres shorts faisaient l’unanimité. Parmi les invités, le mini-short d’Henri Palazon, président de la FNACA, suscita l’admiration des présidents de l’AACCM de Limoux et de Bram, ainsi que de l’ancien président de Carcassonne, qui pensaient avoir dépassé les limites avec des chemises à carreaux ouvertes ou négligemment déboutonnées. A l’apéritif, Jean-Bernard De Block a montré ses talents de barman en servant la sangria, laissant à Guy Soulé la responsabilité d’ « améliorer » le cola de Lucien Tarantola.
Sigean/ Port - La Nouvelle : Pas de cravate et pas de gants blancs, ceci est un ordre !
Tous les dimanches matin de la saison estivale ce sont des centaines d’habitants et de touristes qui refont les gestes d’antan, lents mais efficaces, pour ramener une pêche miraculeuse composée de mulets, de sars, de daurades et d’orphies. Après l’effort, tous convergent vers le front de mer où quelques quinze kilos de sardines fraîches passent sur le grill en une sardinade géante où même les Belges venus de Grimbergen, Affligem ou Chimay participent à l’effort de vider la réserve de vin rosé. A l’instar de tous les parkings de Port-La Nouvelle, cette incontournable activité est totalement gratuite. S’inscrire auparavant à l’Office de Tourisme est le sésame pour y participer, il ne faut pas… traîner !
S’il y a une activité touristique de Port-La Nouvelle qui aurait sa place au patrimoine culturel de notre civilisation, c’est bien la pêche à la traîne créée il y a quinze ans par Claude Landry, avec l’aide de potes qualifiés aujourd’hui de « super fidèles ». Cette pêche artisanale est constituée d’un grand filet posé à quelques centaines de mètres de la plage, et ramené à l’époque au bord par deux colonnes de gros bras, ou par après tiré par des chevaux et ensuite par des tracteurs agricoles. L’apparition des chaluts et de la motorisation généralisée des embarcations de pêche a signé l’arrêt de mort de la pêche à la traîne. A la demande de Claude, un pêcheur « petit métier » de Port-La Nouvelle a recréé un filet à la traîne à l’identique.
Port - La Nouvelle : Une pêche ancestrale ressuscitée en été.
C’est au départ le modèle qu’utilisaient les Allemands pendant la 2e guerre mondiale, et le terme Replica vient du fait qu’elle est montée sur une base de moto chinoise et russe : après la guerre, les usines ont été données en dommage de guerre à la Russie qui les a ensuite données à la Chine. Roland a trouvé cette moto en mauvais état avec une carte grise datant de 1957, et a trouvé toutes les pièces à sa restauration dans les Balkans où, comme en Chine, elle est encore produite. Pas de Road 66 pour Roland, faisant partie d’un club de véhicules militaires de collection de la 2e guerre mondiale, c’est le devoir de mémoire qui le pousse à sortir sa moto lors de cérémonies patriotiques.
Se mêlant ce 2 juillet aux bikers venus à Port-La Nouvelle dans le cadre de la journée américaine, Fabrice, alias Fafa Chopper, est venu montrer la réalisation de son rêve de gosse, une Harley Davidson Sportser 1200cc. Lui qui possède des motos japonaises, italiennes et allemandes, a franchi le pas Harley Davidson très tard, complétant sa collection avec cinq de ces machines. Acheté il y a trois ans, son Sportster a subi des transformations, comme cette fourche rallongée de 35cm et inclinée à 10°, le petit réservoir et une selle au look des années 70. Il ne lui reste plus qu’à parcourir d’est en ouest la mythique Road 66 pour concrétiser son rêve américain, c’est prévu. A côté de lui on remarque la moto de Roland, un side-car de couleur jaune pâle qui « jure » dans le paysage, un bi-cylindre BMW Replica R71.
Des jours, des semaines, des mois, voire des années de travail de restauration ou de transformation sur une moto méritent bien à l’occasion de les exhiber en public.
Port - La Nouvelle : Fabrice et Roland, deux motos, deux styles, une même passion
7, Les supporters de l’ESN Foot sont nombreux
6, Patience et discipline, comme au foot.
1, Equipe des Sardines Nouvelloises (ESN). 2, Rush en cuisine. 3, La touche finale du Chef. 4, Double cuisson pour les frites belges. 5, Moules aux herbes de Provence
Les pêcheurs de sardines au chalut se font de plus en plus rares, ce petit poisson suivant le même rythme, et les anciens se souviennent avec nostalgie de l’époque lointaine où pendant les mois de juillet et août de fastueuses sardinades étaient organisées pour les estivants. Depuis maintenant une dizaine d’années, Port-La Nouvelle fait revivre cette tradition grâce à des anciens pour qui aller en équipe vers un but précis est une raison de vivre : l’Amicale des Anciens de L’Etoile Sportive Nouvelloise (ESN) Football.
Ce samedi 15 juillet, Alain David, le président de l’Amicale, avait déployé deux équipes « brûlantes » dans la rue de la Mairie, l’une ayant pour mission de transformer 120kg de moules en une mouclade géante, savamment parfumée d’ail, d’oignon et d’herbes de Provence, l’autre de griller sur les braises quelques 140kg de sardines. Manger des moules sans frites est inconcevable, et 120kg de bintjes belges étaient venues en renfort. En restauration, un coup de feu s’appelle un « rush », plus les innombrables tables se remplissaient et plus les piles de chaises diminuaient, plus la file de personnes s’allongeait devant la caisse pour acheter le précieux sésame donnant accès aux agapes, le tout dans la bonne humeur et avec la même discipline que des Britanniques montant dans un bus bondé. Si le conseil de manger cinq fruits par jour n’a pas été tout à fait respecté ce soir-là, au moins celui de manger du poisson une fois par semaine a été suivi à une écrasante majorité.
Port - La Nouvelle : Le poisson, c’est bon pour la santé !
L’année 2017 verra la création d’un city park et la couverture du boulodrome. Le Ministère des sports, l’ANDES et l’union sport et cycles décernent pour deux ans un label « ville active et sportive », et la procédure de labellisation de Port-La Nouvelle est en cours. Pas moins de 18 associations sportives, totalisant plus de 2000 licenciés, engrangent de brillants résultats qui sont un juste retour sur investissement des bénévoles et du soutien matériel et financier apportés à toutes les disciplines sportives présentes à Port-La Nouvelle. Ce 1er juillet, Henri Martin recevait à la mairie, en présence des présidents, dirigeants, éducateurs, entraîneurs et bénévoles, les sportifs s’étant illustrés au cours de la saison 2016/2017 en décernant au total 65 médailles (Judo club, Tennis club, Pétanque club, Philocalie Force Athlétique, Boule Lyonnaise, ASARCM Athlétisme, La Nouvelle Rando, la Société de Tir) récompensant des champions départementaux, d’Occitanie, régionaux, de l’Aude ou qualifiés pour les championnats de France. Novarems se vit remettre deux coupes, l’une en catégorie homme (champion de la Ligue Occitanie, vice-champion de France ) et en catégorie Tamal ou Mixte (champion de la Ligue Occitanie, 3e en Coupe de France). A force de le serrer contre son cœur, le ballon du rugbyman devint ovale, et l’USP XV Première a reçu du maire la coupe de vainqueur de la Coupe du Languedoc, l’équipe Réserve celle de championne du Languedoc. Malgré les restrictions budgétaires décrétées en haut lieu, Henri Martin n’a aucune intention de faire des coupes sombres dans les subventions accordées aux clubs sportifs (pas plus qu’aux associations), et cela mériterait bien également une médaille.
Vingt-deux années de maïorat ininterrompu ont permis à Henri Martin de concrétiser nombres de projets en faveur de sa ville, et les installations mises à la disposition des sportifs font partie de cette réussite : quatre stades, deux gymnases, une piscine, deux boulodromes, une aire d’évolution prévention routière et modélisme, un centre de tir, six courts de tennis (plus un terrain de beach tennis), un skate park, un terrain VTT un terrain agility(éducation canine), plus divers club houses et salles à disposition des clubs.
Port-La Nouvelle : Et le sportif gagnant est …
En effet, l’obtention du bac ouvre à ces jeunes des perspectives d’études supérieures ou universitaires qui vont les éloigner de la ville, et donc les rendre indisponibles, en dehors des vacances, pour participer aux manœuvres destinées à les maintenir opérationnels. Plus grave, le parcours professionnel qui en découlera risque d’être incompatible avec le volontariat chez les pompiers, et la seule consolation pour Fabien sera qu’ils auront vécu une expérience humaine qu’aucun livre ne peut transmettre. Il faut dès à présent penser au recrutement de minimum 5 à 6 nouveaux candidats dans l’espoir qu’au moins un réintègre plus tard la caserne comme volontaire, voire passe le concours pro. Le 1er octobre, dès l’âge de 16 ans, il est possible de poser sa candidature avec un CV et une lettre de motivation directement à la caserne qui transmettra les dossiers à Carcassonne. Mais ce 7 juillet à la caserne, l’esprit était à la fête, et avant de récompenser les bacheliers, deux anniversaires furent salués, celui des 18 ans de la bachelière Léa, et les 51 ans de Serge, le plus beau barbu de la caserne. La surprise vint du cadeau concocté en secret par Fabien et David Monteil, président de l’Amicale, pour les lauréats, à savoir pour chacun deux places de cinéma pour le film « Les Hommes du Feu » tourné dans l’Aude, ainsi qu’une place pour aller se mesurer le soir-même dans l’arène aux vachettes de Labat. Sécurité oblige, Fabien précisa que ces petites bêtes sont très sensibles à la couleur rouge et aux bandes réfléchissantes des uniformes.
Port-La Nouvelle : Avoir son BAC et être Sapeur Pompier Volontaire, le dilemme
« C’est bien la première fois qu’on a sept bacheliers d’un coup, nous qui n’avions jusqu’à présent que des bacs à sable » ironise gentiment le lieutenant Fabian Nouges, chef du centre de secours de Port-La Nouvelle. Réunissant ce 7 juillet à la caserne les heureux lauréats, également sapeurs pompiers volontaires puisque « anciens » JSP ayant réussi leur brevet de JSP (Jeune Sapeur Pompier) au cours des 3 années précédentes, Fabien voulait à la fois les féliciter et souligner sa préoccupation pour l’avenir.
Avec un t-shirt rouge à traumatiser un taureau, les « 4M », Marie Christine, Max, Mehdi et Morgan, est l’équipe de choc constituée par Christian Salas (lui aussi en t-shirt rouge), maire-adjoint délégué aux animations et aux festivités de Port-La Nouvelle.
Durant toute la saison estivale, repérables de loin, du matin au soir, en front de mer, sur la place St Charles ou sur le parking de l’Office du Tourisme, ils renseigneront et guideront les touristes.
Ils auront aussi un rôle de coordination en encadrant la mise en place des tournées, du don du sang, des spectacles de guignols, des groupes musicaux, et des marchés nocturnes. Ils assureront la sécurité des lieux par la fermeture des barrières de sécurité et des poteaux d’accès, tout en facilitant l’accès aux camions-podiums des orchestres et DJ.
Pour réussir vos vacances à Port-La Nouvelle, optez sans modération pour la marque occitane label rouge « 4M ».
Port-La Nouvelle : Vous ne pourrez pas ne pas les voir cet été
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Le blindage étant constitué des hommes et des femmes les conduisant et les utilisant, nul besoin d’avoir des portières de 20cm d’épaisseur ou des pneus en Kevlar aux camions des pompiers de Port-La Nouvelle qui formaient le gros du matériel roulant au défilé du 14 juillet.
Observant au fil du temps que le recyclage évolue dans la mentalité des consommateurs, elle a pour projet de monter un atelier de ce qui s’appelle aujourd’hui le upcycling. Une vieille trompette ou un meuble déglingué sur une brocante, une lame de scie circulaire rouillée, des rebuts de production dans la benne d’un ferronnier, l’ossature d’un vieux luminaire, une hélice de ventilateur, un disque vinyle 33 tours, … rien n’échappe à son regard, et avant même de le récupérer, l’objet subit déjà sa transformation dans son imagination. Ce 10 juillet, La Maison de l’Artisan à Sigean était sa première vitrine pour rencontrer le public, avec la municipalité comme partenaire pour ce vernissage. Pour identifier une œuvre, on a le choix entre regarder sur un petit catalogue à quoi correspond le numéro, soit se plonger dans les explications de Laurence qui ne se contente pas de retracer toute sa fabrication, mais définit aussi le message qu’elle a voulu transmettre. Ainsi, on reste un peu perplexe devant ce grand cœur en cannage noir avec au centre un petit cadre rouge, également en forme de cœur, le tout derrière une barrière de fil de fer barbelé. Il suffit pourtant de réfléchir un peu : si on peut retirer le petit cadre rouge sans se griffer, y glisser la photo de l’être aimé, et remettre le petit cœur à sa place, toujours sans se griffer, c’est que l’amour est sincère, explique Laurence. Une exposition « Art’ternative » où le visuel et le mental sont richement associés, voilà ce qu’il y a à ne pas rater à La Maison de l’Artisan jusqu’au 29 juillet.
Rendre hommage au travail des artisans d’autrefois en redonnant vie et beauté à des objets fabriqués il y a longtemps, alors qu’ils étaient destinés à la poubelle, tel est le principe de vie qui anime Laurence Daele.
Sigean : Démonter, transformer et créer
Après cette fiesta made in USA, sachant que l’Aude est un pays de musiciens, Xavier invitera des musiciens, d’autres musiciens s’inviteront eux-mêmes, pour se lancer dans des prestations, séparément ou en groupes improvisés, une tournée étant offerte à celui plébiscité par le public.
Au mois d’août, opération juke-box : les clients sélectionneront les « disques » sans se déplacer au moyen d’une tablette reliée à un ordinateur lui-même relié à des enceintes. Ces festivités ne sont qu’un petit pan du voile que Xavier a soulevé d’un programme qu’il faudra consommer sans modération.
La prochaine bière viendra du Canada, avec la particularité que l’azote a été remplacé par de l’hélium, ce qui aura, le temps de la boire, des effets inattendus sur les cordes vocales. Viendra ensuite une bière produite en République Dominicaine, épaisse comme du jus de banane et qui titre 11°. Les bières aromatisées (framboise, coco, mangue, …) sont présentes, sachant qu’elles sont apparues sur le marché pour conquérir une clientèle féminine, et que ce sont les hommes qui ont mordu à l’hameçon car nettement moins alcoolisées. Très observateur, Xavier peut aiguiller un client vers d’autres goûts sur base de la première bière commandée, avouant quand même que les plus difficiles à faire changer de cap sont les Belges. L’affiche annonce de l’ambiance et des tapas, et ce 21 juillet il y aura une soirée avec Country Evasion de Port-La Nouvelle et un barbecue à l’américaine avec des côtes de viande, des épis de maïs, du bacon,...
Fort de son expérience dans la restauration complétée par deux années dans un pub irlandais, Xavier a eu l’idée d’ouvrir avec sa compagne Séverine un bar à bière à Port-La Nouvelle. Situé à côté de Lavoye et en face d’Aldi, l’enseigne annonce « Nul Bar Ailleurs, bar à bière, ambiance et tapas ». S’étant centralisé sur l’offre et la demande, Xavier sert 4 bières à la pompe ainsi que 50 bières en bouteilles… plus une par semaine qui s’ajoute, totalement inconnue du public.
Port -La Nouvelle : Envie d'une mousse comme nul bar ailleurs
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