Vous le savez, il y'a des rencontres, des évènements qu'on ne peut oublier, la soirée qui s'est déroulée vendredi dernier à la médiathèque de Sigean en présence d'un très nombreux public,en fait partie. Isabelle Logar Garrofé était là,  souriante, face au public, adossée au rebord de la table où était disposés ses livres. Ce jour là elle venait dédicacer son tout nouveau livre," Partout où que tu sois ". Presque comme une excuse elle précisait, "  Ce livre en fait est sorti en octobre 2016, le jour même de mon anniversaire, c'était pour moi un beau cadeau, mais le moins beau, c'est que  le même jour, j'ai appris que je faisais une récidive du cancer du sein.  Aussi depuis un an j'ai du faire abstraction de toute vie sociale. Mais vraiment du fond du coeur je suis très heureuse que vous ayez répondu à mon invitation. " Une excellente soirée où le public a eu le plaisir de découvrir la trame de ce livre d'Isabelle, qui est en fait une histoire vraie, une histoire d'amour,  racontée à  l'auteur par sa maman. Il faut dire qu' Isabelle en plus de sa belle plume d'écrivain, a un talent de narratrice tel, qu'elle nous a emmené une heure durant, dans les aventures de ce soldat fugitif de 14 / 18 à travers le monde, dans ses voyages, dans sa vie amoureuse, jusqu'à son arrivée un jour en terre Audoise à la recherche des siens.
« Le retour en terre audoise du fugitif de 14/18  »
Sigean: Vendredi 24 Novembre à la Médiathèque
" Partout où que tu sois "
Sigean :  « Partout où que tu sois … mon frère !  » ...
Gendarme dans le civil et appelé sous les drapeaux en période de guerre 1914-1918, un homme doit-il dénoncer un soldat, au front comme lui, se rendant coupable de désertion ? A question simple, réponse évidente, sauf quand le déserteur est son frère. Pendant cette douloureuse période de haine, de sang et de mort, un homme s’est vraiment trouvé devant ce dilemme, et son frère n’a eu d’autre alternative que de s’exiler.
La romancière Isabele Logar Gargallo Garrofé a trempé sa plume dans l’encrier de cette histoire vraie, suivant à la trace le déserteur dans une aventure au-delà des mers en passant par La Havane, l’Argentine, New-York, et Hong-Kong. L’homme revient finalement au pays … en pleine guerre 1940-1945. En toile de fond, le roman « Partout où que tu sois » montre l’affrontement entre la force et la rigidité des lois face à une déchirante histoire d’amour fraternel.
Pour un embarquement immédiat dans cette aventure intercontinentale, le livre est en vente sur Amazon en version papier ou numérique, ainsi qu’à la FNAC et sur Kobo  Monde Francophonie en version numérique. Un petit détour vers les commerces de Sigean permet de se procurer le roman au Hall de la Presse et au Spar « chez Francis » à partir de ce lundi 24 octobre. Bonne lecture et bon voyage dans les grandes contrées du monde au début du XXe siècle.
Reportage William Barbier
En vente sur Amazon en version papier et numérique, la Fnac et Kobo.com en version numérique.
https://youtu.be/35iDo8kQFvg
Pour enregistrer le clip ou seulement le mp3 : allez sur la chaine Youtube d'Isabelle par ici :
https://www.youtube.com/channel/UCqvZ59_jCpioOGPPtO7cn6g
choisissez votre vidéo et vous pouvez l'enregistrer, ou simplement enregistrer la musique en tapant "pwn" entre www. et le mot youtube, comme ça :
https://www.pwnyoutube.com/channel/UCqvZ59_jCpioOGPPtO7cn6g
puis : pour avoir le film complet ou simplement le mp3 (la musique) allez sur - "download this vidéo as FLV or MP4 files" et cliquez sur "Télécharger", laissez vous guider par la suite en cliquant sur "mp4" qui sera le clip entier, ou mp3 en vert. Cliquez ensuite "générate download link..." en dessous dans le cadre, ensuite plus qu'à cliquer sur "download".
PS: pour le mp3, il mettra plus de temps car il devra extraire la musique de la vidéo, donc patience !!!
Une histoire vraie, racontée par l'auteur avec pudeur et tranquillité, sans s’appesantir sur les conditions des migrants des années 20 vers les États-Unis, mais en donnant assez de détail pour que le lecteur puisse juger vraiment de la vie de ces ouvriers espagnols, italiens ou polonais qui ont contribué à construire New-York, en donnant parfois leur vie tout en haut de ces gratte-ciel sans filets de protection ni de casques.
Un Livre qui va vous lancer à l'aventure dans le monde des années 1900 à 1946, traverser l'histoire ouvrière et des migrations vers les États-Unis A la recherche d'une vie meilleure, le héros est l'un de ceux-là : né dans un village du sud de la France, exilé après avoir été accusé à tord à Verdun, il fera en sorte de trouver cette « vie meilleure » en travaillant dans une estancia en Argentine, en contribuant à la grandeur de l'Amérique à la construction de l'Empire State Building et du Krysler. Il passera sa vie à écrire à sa famille, leur conter ses aventures et sa nouvelle vie en famille ; Il ne la perdra jamais de vue, loin, très loin au delà des mers et des océans qu'il parcourra sans se décourager une seule minute avec l'idée fixe de revenir au pays un jour avec l'aide de son frère qui fera tout pour qu'il revienne dans son pays en homme libre. Retrouvera t'il sa famille ? Vous le saurez en lisant le livre "Partout où que tu sois" d'Isabelle Logar Garrofé.
Nouveau clip vidéo de présentation du livre
"Partout où que tu sois"
Pour les petits et les plus petits
Pour Les grands, un livre à offrir et à s'offrir: Un voyage autour du monde au temps passé !
Le livre broché papier "Partout où que tu sois" sur Amazon.fr ou à Sigean : Spar et Hall de Presse. En numérique sur les sites de Amazon, Fnac et Kobo . https://youtu.be/hvqOtVouJEs
Au pays de Noël, la vie quotidienne des lutins et du père Noël...
Stan, Mathilde et Charly ont été enlevés. Le père Noël est-il dans le coup ? C’est la question qu’ils se posent. Pendant ce temps, l’inspecteur Locke mène l’enquête, mais cela ne donne pas grand-chose. Les parents sont inquiets, surtout qu’on est peu de temps avant Noël. Pendant ce temps, Charly, Mathilde et Stan sont prisonniers et mis au travail forcé à l’Atelier du Père Noël. Mais, ils ont plus d’un tour dans leur sac pour se sortir des situations désespérées.
Ils décident de s’évader avec un invité de dernière minute, décidé à les aider. Mais ça ne se déroulera pas suivant le plan, et ils vont aller de surprises en surprises. Rencontreront-ils le Père Noel ? c’est la question qu’ils se posent. Dans leur aventure, ils vont découvrir l’amitié, dans un monde dont ils ne soupçonnaient pas l’existence.
Pour les plus petits, "les contes du chat qui parle" vous promèneront dans la forêt du royaume de Noel avec un drole de chat...
Les livres sont vendus sur Amazon.fr ou à Sigean au Hall de la Presse ou Spar
https://youtu.be/WwLZy8EfvNM
Pour les grands : Une histoire vraie, racontée par l'auteur avec pudeur et tranquillité, sans s’ appesantir sur les conditions des migrants des années 20 vers les États-Unis, mais en donnant assez de détail pour que le lecteur puisse peser vraiment la vie de ces ouvriers espagnols, italiens ou polonais qui ont contribué à construire New-York, en donnant parfois leur vie tout en haut de ces gratte-ciel sans filets de protection ni de casques.
Un Livre qui va vous lancer à l'aventure dans le monde des années 1900 à 1946, traverser l'histoire ouvrière et des migrations vers les États-Unis A la recherche d'une vie meilleure, le héros est l'un de ceux-là : Né dans un village du sud de la France, exilé après avoir été accusé à tord à Verdun, il fera en sorte de trouver cette « vie meilleure » en travaillant dans une estancia en Argentine, en contribuant à la grandeur de l'Amérique à la construction de l'Empire State Building et du Krysler. Il passera sa vie à écrire à sa famille, leur conter ses aventures et sa nouvelle vie en famille ; Il ne la perdra jamais de vue, loin, très loin au delà des mers et des océans qu'il parcourra sans se décourager une seule minute avec l'idée fixe de revenir au pays un jour. Retrouvera t'il sa famille ?
Vous le saurez en lisant le livre "Partout où que tu sois" d'Isabelle Logar Garrofé
L'histoire : Quand deux frères jumeaux, l’un gendarme et l’autre déserteur par la force des circonstances, se retrouvent sur le même front de guerre de 1914. Est-ce que le gendarme à cheval ramènera son propre frère aux autorités ? Une formidable histoire d’amour fraternel passant par-dessus les lois que le gendarme représente.
Une aventure au-delà des mers, en passant par la Havane et devenant tour à tour gaucho dans l’Argentine des années 1920, « garçon du ciel » dans un New-York de 1925 en pleine construction de buildings, un détour par Hong-Kong dans les années 30, puis un retour en Angleterre en guerre en 1941. Une aventure vécue par l'un et imaginée par sa famille avec qui il correspondra au fil de toutes ces années d’exil. Reviendra t-il un jour, en homme libre, au village de son enfance ? ...
Chers amis
 
J'espère que vous aimerez lire ce livre autant que j'ai aimé l'écrire...Que ce livre vous apportera une bouffée d'aventures et de bonheur, de vie, d'amour et surtout l'envie de voyager avec moi dans de grandes contrées du monde au début du XX ème siècle. Isabelle
 
Pour son nouveau roman, Isabelle Logar Gargalo Garrofé c'est immergée dans la réalité. Ce livre est une plongée au cœur d’une époque de haine, de sang, de mort et d’amour. Oui, d’amour ». Elle a choisi de jeter son dévolu et sa plume sur la fascinante destinée de deux frères jumeaux, l’un gendarme et l’autre déserteur par la force des circonstances, qui se retrouvent sur le même front de guerre de 1914. D'aventures en aventures l'auteur nous entraîne littéralement dans les pas  de son héros parti en exil de France en désertant la guerre de 14. Commence alors un tour du monde retraçant l'itinéraire de deux existences dans cette époque mouvementée de migration pour le travail, la condition ouvrière dans les années 20 aux Etats Unis, et ...  une déchirante histoire d'amour .
 
Voici une nouvelle vidéo sur une belle et grande chanson avec de très belles illustrations de la chanson de Beckah Shae "Faith, hope and love" sur la vidéo de présentation du livre "Partout où que tu sois" : https://youtu.be/rsA98dy3-hQ
Le livre est en vente sur Amazon en version papier ou numérique mais aussi à la Fnac et sur Kobo en version numérique. Il sera en vente au Hall de la Presse et au Spar "chez Francis" à partir de lundi 24 octobre, à Sigean
Les personnes désireuses de le commander, peuvent le faire en toute sécurité de paiement sur ces sites:
Amazon en version papier broché  ou numérique (kindle).
https://www.amazon.fr/Partout-ou-que-tu-sois/dp/2954716983/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1476532296&sr=1-1
A la FNAC : en version numérique :
http://www.fnac.com/livre-numerique/a10130790/Isabelle-Logar-Garrofe-Partout-ou-que-tu-sois#FORMAT=ePub
Sur Kobo Monde francophonie :
https://store.kobobooks.com/fr-fr/ebook/partout-ou-que-tu-sois
Isabelle Logar Garrofé est heureuse de vous annoncer la sortie de son nouveau livre
" Partout où que tu Sois " dès lundi 24 octobre à Sigean 
   « Un grand roman, d'après une histoire vraie »         
INVITATION  d' Isabelle Logar Garrofé                                        
Chers amis, J'ai le plaisir de vous informer que je présenterai et dédicacerai mon roman "Le vol de la fourmi ailée" le 19 avril à 16 h à la médiathèque municipale Pierre Cochereau, 2 rue du Commerce, à Sigean (11130 aude ). Je souhaite que ce moment soit un moment riche d'échanges et de convivialité. Et dès à présent, je remercie vivement les responsables de la bibliothèque pour leur accueil si chaleureux!
A l' unanimité, la vidéo booktrailer (avec résumé du livre) musique "love your life" https://www.youtube.com/watch?v=oNHANJkXimY
et vidéo annonce  https://www.youtube.com/watch?v=APYkd6gzAXM 
et la "vidéo book annonce" : cristal down ! https://www.youtube.com/watch?v=E4WNiOBjPJk
ont  retenu toute votre attention. Ces vidéos seront projetées, lors de la présentation de mon livre "le vol de la fourmi ailée" le mardi 19 avril à partir de 16h jusqu'à 19h. Présentation qui sera suivie d'une dédicace du livre (mème des autres précédents si vous les avez avec vous)
A très bientôt Isabelle
A voir jusqu'au bout, c'est magnifique !
+ + de photo en musique
Les Livres D'Isabelle Logar Garrofé                                          Collection Enfants
Cliquez ici extrait
« Il se redressa et regarda au loin, au-delà des collines. Son coeur se serra quand il s’aperçut qu’il regardait dans la direction de son hameau natal, là-bas au loin… si loin déjà dans le temps ! Il se souvenait à peine du visage de sa mère… Non plus que celui de son père, dont il se rappelait seulement la voix, très forte et gutturale dans son patois occitan... Tout à coup, il se tourna en entendant un petit vrombissement doux. Un vol de fourmis ailées passait au-dessus de sa tête. Il les regarda impressionné par ces princesses à peine sorties du nid et qui cherchaient leur chemin pour vivre un avenir déjà incertain et sans scrupules. Certaines tombèrent à ses pieds et se mirent aussitôt à se frayer un chemin parmi les mottes de terre, pour elles semblant des montagnes à gravir avec pugnacité et courage, malgré le destin funeste qui les attendait par terre. Il en prit une dans la paume de sa main et joua un peu avec elle en la faisant marcher le long de son bras. Il sourit et ses yeux doux s'éclairèrent. Il descendit ensuite la rue parfois jonchée d’immondices au petit matin où il devait parfois esquiver un pot de chambre ou un seau d’eau vidé par une fenêtre. Parfois il devait faire fuir un chat trop zélé alléché par la bonne odeur des provisions qu’il venait d’acheter ou bien il devait contourner un groupe de rats en train de manger une charogne gisant en plein milieu de la ruelle. »
« Elle courut vers la porte et la rabattit aussitôt sur elle. La rue était déserte à cette heure-là. Le réverbère était encore allumé et émettait assez de lumière pour que Fernande puisse voir où elle marchait. Elle louait le ciel que l’éclairage public soit en fonction depuis presque un an dans le village. Elle avait entendu dire par des adultes que bientôt, ça serait le hameau qui allait être aussi éclairé la nuit. Ce hameau qui l’avait vu naître, elle et Edmond. » « Edmond espérait tirer un an ! Au moins un an ! Pas cinq ans car pour lui c'était trop... Il savait qu'étant chargé de famille, il pouvait ne pas tirer au sort en le disant avant et là, il serait dispensé d'office. Mais il avait l'intention de tirer au sort en se disant que de toutes façons, s'il tirait cinq ans, on ne le laisserai jamais partir mais s'il tirait un an, il pensait qu'il irait. Il montrerait comme ça aux gens du village qui déjà le voyaient comme le « cholérique », qu'il pouvait être en bonne santé et un « homme » !
« Les hommes avaient posé une fleur au bout de leur fusil que certains avaient cueillis la veille pendant leur quartier libre ou que des gens leur offraient à leur passage. C’est ainsi que les hommes du 246ème régiment d’Infanterie partirent fièrement à pied à la guerre, « la fleur au fusil ».  Leurs premiers tirs avaient été hésitants et avec l’envie de partir en courant pour ne pas prendre une vie, alors que le curé de leur village leur disait qu’il ne fallait pas tuer, dans ces maudits commandements qu’il leur débitait à chaque messe du dimanche. La peur les avait regardés en face lorsqu'ils avaient croisé le regard de leurs ennemis envoyés comme eux à la guerre alors qu’ils n’en avaient pas envie... Tout à coup les tirs d'obus se déchaînèrent, hurlant et miaulant. Les hommes ne pouvaient se donner des directives qu'en criant tant la mitraille faisait rage. Leurs tympans sonnaient et leur tête n'était que douleur tant le pilonnage faisant trembler le sol leur montait le long du corps, finissant de leur vriller le cerveau. » « La mort n'avait plus besoin des balles pour achever des divisions squelettiques : le froid, la fatigue et la terre spongieuse suffisaient... » « Une fusée éclairante vrilla le ciel. Ils aperçurent un amoncellement de corps. Une flamme rouge frappa les yeux d’Edmond qui regardait dehors à ce moment-là. Il fut aveuglé quelques secondes. Un autre obus venait de tomber à quelques mètres de l’entrée du tunnel. » Au petit jour, ils arrivèrent sur une colline où ils découvrirent un spectacle effroyable, comme s’ils étaient au balcon où le diable les avait invités à regarder ses terres. Jusqu’au loin où les yeux se portaient, on ne voyait que la terre noire grêlée d’obus où flottaient des flocons de brumes blanchâtres. Tout cela au-dessous d’un ciel gris parce que le temps s’était mis au diapason de l’absence de couleurs vives.
…Le ciel tout à coup s’éclaircit et laissa passer quelques rayons de soleil, jaunissant le paysage grisâtre de fumées fermant l'horizon. Il répandait sa lumière sur ce champ de bataille où plus une âme ne vivait et où le silence avait fait place au fracas. Seul, le canon tonnait dans le lointain, comme un bruit d’orage les jours de pluie au printemps de ce Sud qu’Edmond se plaisait à évoquer pour se donner du courage. Un pinson se posa sur un tuteur de bois dressé sur le sol déchiqueté. Il émit un sifflement joyeux, battit des ailes et regarda quelques instants les poilus en tournant sa petite tête de part et d’autres, puis s’envola aussitôt. Les hommes ne le quittèrent des yeux que quand il eut disparu de leur vue... » « Une peur sourde l’envahit et son estomac se serra en pensant fugacement à Julienne, à Fernande et à un « tout » paysagé du Sud... Il se demanda si la vendange aurait été bonne cette année et si les femmes du village allaient s'en sortir... Il revit très clairement ses parents dans la petite maison du hameau qui le regardaient en souriant accoudés à la table familiale. Il se revit en train de couper du bois avec la petite hachette à ses dix ans, dans le champ à côté de la maison de tante Eugénie... Edmond se sentait tomber à présent, comme si son corps n'était plus de connivence avec son esprit alors que celui-ci essayait de le retenir debout. »
« Quelques heures plus tard, au pas lent du cheval, il aperçut au loin le clocher du village. Il sourit. Enfin tout s’envolait de cette chape d’ombre qui enveloppait son moral. Enfin son esprit s’allégeait en sentant la bonne odeur de la terre vigneronne et surtout le vent dans ses cheveux et ses joues mal rasées, cette odeur d’iode venant, quand c’était vent marin, depuis la mer et qui avait été remplacée ces deux dernières années par les odeurs de pestilences. Et cette tramontane quand elle soufflait si fort qu’elle faisait parfois mal aux oreilles l’hiver ! Il n’avait pas cessé de la calomnier quand il était au village et elle lui manquait par la suite quand il était loin, si loin du pays, qu’il finissait par se demander si un jour il le reverrait. Il était enfin rentré chez lui, au village, qu’il n’avait jamais quitté de sa vie, à part pour aller à la guerre. Même avec une canne à vie à ses côtés ! Tant pis ! Au fond, ça lui donnait l’air plus sérieux, se disait-il goguenard. Il souriait d’aise à l’idée de faire la surprise à Julienne et à Fernande... » « Quelque temps plus tard, Chéri faisait son entrée à l’écurie d’Edmond qui lui avait préparé un petit box, rien que pour lui. Il l’avait équipé d’un abreuvoir et d’une mangeoire en pierre que Firmin et lui avaient charriée dans le tombereau de Firmin depuis la carrière de pierres située plus loin. Ils avaient ensuite été creusés par le tailleur de pierre du village qui s’occupait essentiellement de tailler les croix pour les tombes du cimetière. Ils mirent près de trois jours à sceller l'abreuvoir et la mangeoire au sol et contre le mur, face à la petite fenêtre scellée d'un fer forgé en croix. Chéri, le petit poulain, allait devenir l’enfant qu’ils n’avaient jamais eu. »
« Ils avaient été étonnés de voir des gens en noir et blanc bouger sur la toile blanche, admiratifs et dubitatifs, et parfois apeurés. Julienne se prit au plaisir d'aller au cinéma et Edmond l'amena chaque dimanche après-midi au Foyer. C'était leur sortie de loisir après une semaine parfois harassante dans les vignes ou dans la maison. Ils rencontraient des amis qui, comme eux, allaient se changer les idées et à la sortie ils discutaient un petit moment et ensuite tout le monde rentrait chez soi. » « Amédée trouva là, l’amour des seuls parents, même éloignés qu’il avait. Edmond le prenait pour le fils qu’il n’avait jamais eu et les mois qui suivirent, on les vit tous les deux dans les vignes où Edmond déjà, faisait des projets en lui disant que le jour où il serait vieux ou parti, Amédée hériterait de « tout ça » appuyé par les bras grands ouverts d’Edmond qui lui montrait les terrains au fil des travaux des vignes. »
« Ces boches qui prenaient tout et qui laissaient tout le monde crever de faim… ». Sa haine contenue jusqu’à présent menaçait d’exploser en pensant à ses parents qui devaient avoir vécu celle avec les prussiens en 1871, ensuite celle qu’il avait faite contre eux en 14-18, une guerre cruelle, meurtrière, humiliante, un prix à payer de millions de morts au combat dans toute l’Europe et tout ça pour recommencer presque 25 ans plus tard… »
« Il se leva de son tabouret et elle lui tendit la main. S’aidant de sa canne, il lui offrit la sienne. Tous deux, à petits pas, main dans la main, ils rentrèrent à la maison, après avoir fermé l’écurie à clé. » « Edmond avait prié pour que Julienne ne reste pas seule après lui et pour une fois, le destin avait bien fait les choses. Ses voeux avaient été exaucés en la laissant hors de ce monde cruel et belliqueux, mauvais et morne aux yeux d'Edmond. Ce qui lui importait maintenant, c’était de partir vite et de la retrouver au paradis, là où on ne souffre plus, là où tout est beau et heureux. Il priait tous les soirs dans le lit froid et vide à sa droite pour que ça soit la « bonne » nuit. » Isabelle Logar Garrofé
Vient de Sortir
Survol du livre de 1884 à 1954
Mesdames et Messieurs, Chers amis,
J'ai l' immense honneur et la joie de vous présenter mon nouveau livre qui vient d'être publié. Sa sortie officielle se fera le 18 novembre prochain.
https://www.youtube.com/channel/UCqvZ59_jCpioOGPPtO7cn6g
*version papier
http://www.amazon.fr/fourmi-ail%C3%A9e-Isabelle-Logar-Garrof%C3%A9/dp/2954716975/ref=sr_1_1/277-0431282-0894342?s=books&ie=UTF8&qid=1447337095&sr=1-1
*version numérique
http://www.amazon.fr/dp/B017VUR716
Vous trouverez le livre :
A Sigean : au Hall de la Presse au Spar "chez Francis" au salon de coiffure " Elle et Lui " sur la Fnac
Cliquez ici vidéo
En avant-première, voici la vidéo " Le vol de la fourmi ailee "
En vente à Sigean à la librairie Hall de Presse, Spar, salon de coiffure Elle et Lui, ou sur les sites de Amazon et de la Fnac
Le destin d'Edmond ne l’avait pas épargné où, adolescent, il avait dû soigner une tante despotique qui lui faisait parfois sentir que sans elle, il serait allé à l’orphelinat à la mort de ses parents. Ensuite ce fut une épidémie de choléra qui ravagea la région et dont il fut un des premiers touchés. Il s’en sortit indemne mais les filles du village avaient déjà trouvé un mari quand il fut enfin rétabli. Il se maria avec Julienne en 1914, quelques mois avant de partir à la guerre. Il revint au pays en 1917 après avoir été gravement blessé à Verdun. Il avait travaillé la terre depuis son enfance et il se remit au travail dès son retour. Dans leur vie sans enfants, Il était arrivé ce petit poulain, Chéri, et ils l’avaient élevé avec tout l’amour qu’ils auraient pu avoir pour un fils. C’était dans ce monde gris et sans âme, leur petit rayon de soleil qui les faisait se lever le matin avec un but. Dans ce destin lourd d'imprévus et d'aléas, d'une seule trajectoire sans contrôle, comme ces fourmis ailées qu'il voyait passer au printemps par centaines, il tremblait à l’idée de laisser Julienne seule dans ce monde insensé et mauvais où tous les malheurs leur arrivaient, alors que les rares seuls bonheurs qui venaient ne duraient jamais. Au fond de lui, était un sentiment d’apaisement en se raccrochant à la seule chose qui lui importait : Julienne... Julienne, son guide, son amie et son amour… Julienne, qui lui donnait depuis qu’il l’avait rencontrée, ce bonheur, le seul qu’il ait pu atteindre dans toute sa vie durant et qu’il retenait de toutes ses forces. Ce bonheur, il ne fallait pas qu’il s'éloigne comme tous les autres qui s’étaient dérobés tout le temps à lui... Non, il ne fallait pas qu'il s'échappe...
Voir le bog d'Isabelle > http://isabellelogar.blogspot.fr/
Ce mardi 6 octobre 2015à la médiathèque de Sigean, donnant suite à son livre  « Il va pleuvoir des oranges à Noël – 1943 », Isabelle Logar présentait « Le vent et la cendre -1944 » relatant le quotidien des habitants d’un village du Midi sous l’occupation allemande.
Cet impressionnant travail de recherche, essentiellement au travers d’anecdotes d’anciens, a pour résultat de faire vivre au lecteur des situations véridiques, quelles soient dramatiques ou cocasses. Si gruger l’ennemi devient un devoir, survivre reste la principale préoccupation, et, dans sa présentation, Isabelle nous apprend que les séquelles infligées après guerre à l’organisme à cause des privations alimentaires étaient graves, mais tout aussi graves celles à cause des excès en nourriture commis suite à la fin du rationnement. Si dans les campagnes il était encore possible d’élever de la volaille ou du bétail en cachette, la situation était beaucoup plus dramatique dans les villes. C’est à ce moment de l’exposé qu’une dame âgée, madame Josette Sicre, se lève, et se tournant vers le public, raconte qu’elle a vécu cette situation de guerre à Paris et « que tout ce qu’Isabelle raconte dans son livre est vrai ». Et de conclure « je ne crains que deux choses, la misère et la guerre», sur quoi elle s’en retourne chez elle… rue de la Liberté. Le livre s’arrête sur une note optimiste à Noël 1944 car pour la première fois les gens pouvaient suivre la messe de minuit à l’église après avoir auparavant servi les 13 desserts  au souper de Noël. La récompense du travail bien fait s’est traduite pour Isabelle par la rédaction de dédicaces aux personnes achetant le livre sur place. Le prochain livre d’Isabelle s’intitulera « Le vol de la fourmi ailée », et elle annonce en primeur que la fin de son roman est triste, mais très belle. On lui fait confiance. Reportage William Barbier
Après les oranges arrive le vent et tombe la cendre
Isabelle vous donne rendez vous à : la Médiathèque Pierre Cochereau à Sigean (11130) le mardi 06 octobre 2015 à 18h00 (L’entrée est libre et sans obligations d'achat) . Une rencontre d'auteur, agréable, plaisante, enrichissante qui vous permettra d'ouvrir une petite fenêtre sur ce souvenir ancien et dont on porte tous en nous une petite part d'héritage.
Isabelle Logar présente & dédicace le 6 octobre 2015 à 18 heures
" Le Vent et la Cendre - Année 1944 "
Ce sera un bon moment pour échanger et dialoguer avec l'auteur comme vous avez été nombreux à le faire en juin 2014 à la présentation du 1er livre "il va pleuvoir des oranges à Noël - année 1943" et en mai dernier. Des histoires vraies qui méritent qu'on s'y arrête un instant, un devoir de mémoire raconté avec finesse et sans violences avec fierté par les séniors du village :
Voici « Le vent et la cendre -1944».
Il est le deuxième livre après « Il va pleuvoir des oranges à Noel - 1943».
Vous y retrouverez les personnages atypiques, pittoresques et parfois rocambolesques qui, pour certains étaient les héros du 1er livre. Sur fond de cigales, de vent du Nord, de mots patois, au milieu de cette terre desséchée par le soleil du Midi de la France, nous suivrons la vie des habitants d’un village du bord de mer. Julienne, Edmond, Armand, Émile, Lucien, Mamette, Jean, Muguette, Alfred, Baptiste et les autres, vont vous amener dans un monde du passé, entrecoupé de rires malgré une occupation allemande faite de privations et d’interdits de toutes sortes.
Dans une nargue continuelle envers l’occupant qui surveillait la côte en croyant que le débarquement se ferait sur ses immenses plages, la vie tournant autour du calcul du prochain repas, cela amènera parfois nos héros à des situations cocasses, parfois drôles, parfois mêlées de larmes.
Ce sera un plaisir de vous y recevoir. Isabelle
Voici « Le vent et la cendre – 1944».
1944, Petites histoires vraies, dans l’histoire d’un village du Midi
 
« Au-delà de la politique, des vainqueurs et des vaincus ainsi que du cortège des exactions, il y eut de tout temps des situations cocasses, farfelues ou curieuses qui changèrent le sort des batailles, et de fait du monde tel que nous le connaissons » dit Isabelle. « Notre existence sur cette planète est liée à notre instinct de conservation. Celui-ci, par ce fait, contribue à la pérennité de la vie dans le temps. Cela devrait être rassurant, je crois, quant à la destinée des peuples humain. »…« J’ai laissé un petit brin de nostalgie en terminant la dernière page, mais j’ai beaucoup appris par mes rencontres avec les seniors, de ces moments de l’occupation de 1942 à 1944 dans ce Sud qui est le mien et que j’aime parce que ma racine dans ce village y est bien ancrée depuis des générations. J’ai parfois donné une petite partie de mon âme parmi les émotions profondes ressenties en ayant écouté les aînés les exposer. De les retranscrire en les romançant ont été des moments de plaisir et de joie, mais aussi mêlés d’instants pénibles, tout en écrivant des passages très forts, que vous lirez ou avez déjà lus et dont vous imaginez la peine. L’exercice a parfois été douloureux, mais il est aussi une gourmandise des mots qu’on cultive avec passion pour exprimer au plus juste une histoire à raconter. Quand celle-ci n’est encore que peau de chagrin et débute en ses premières pages, le courage et l’envie doivent être présents pour tenir le coup au fil des phrases qui se créent et se construisent sous la plume.  Écrire est une question de regard. Il faut savoir choisir dans une scène ce qui est important, écarter le reste, et suivre des chemins, des sentiers et parfois même s’y perdre pour en arriver à ne retenir que le meilleur et même si parfois il fait mal.»
Isabelle Logar Garrofé est un écrivain, né en 1959, à Sigean, dans le Sud de la France. Après une carrière de plus de 25 ans en cabinet ministériel à Paris, elle retourne dans son village natal. Un accident de santé en 2011 l'amène à rester chez elle un certain temps, et c'est là qu'elle se met à l'écriture. « Née au Sud, je n'ai, malgré ma « montée à Paris » pour y faire carrière, jamais oublié ce petit coin de paradis qui a bercé mon enfance et qui fait partie de mes racines profondes. Aussitôt que j'ai pu, j'y suis revenue. Écrire a été pour moi, une thérapie, pendant mes ennuis de santé. Je m'évadais en écrivant. ».
Le livre « Le vent et la Cendre – année 1944 » est vendu à Sigean : au Spar, chez le coiffeur Elle et Lui, et au magasin de vin de la cave coopérative. Il est aussi vendu sur www.amazon.fr en numérique et broché, sur www.fnac.com en numérique. Si vous n’avez pas internet, vous êtes loin ou vous voulez l’envoyer en cadeau, Isabelle le fera parvenir par Amazon en port gratuit en l’appelant au 0614812169.
Le vendredi 22 mai 2015, de 10h à midi et de 15h à 17h, la sigeannaise Isabelle Logar Garrofé (pseudo d’Isabelle Gargallo) présentera son nouveau livre à la médiathèque de Sigean : Le vent et la cendre.
« Le vent et la cendre – 1944» est le deuxième livre après « Il va pleuvoir des oranges à Noel - 1943» écrit par Isabelle Logar Garrofé. Vous y retrouverez les personnages atypiques, pittoresques, et parfois rocambolesques, qui, pour certains étaient les héros du 1er livre.
Sur une terre de tramontane, sèche et aride, des habitants qui se battent pour survivre et braver l'occupant énervé dans l'attente d'un hypothétique débarquement en méditerranée.
Des rires et des larmes, dans une libération dans la douleur suivie d'une grande liesse. Un regard indirect de la guerre, vécue par des habitants du bord de mer subissant les dommages collatéraux de l’occupation, dont les anecdotes véridiques sont racontées par nos aînés avec pudeur, finesse et fierté, avec un humour de circonstance mais parfois aussi avec mélancolie et tristesse. Des petites histoires parmi la grande, vécues sur fond de cigales, de vent de Cers, de mots patois, et finissant cette année-là, par une grande liesse : la liberté retrouvée...
Par-là, une prise de conscience et une morale, qui, avec ce récit, fait réaliser qu'on est en ce moment contemporain, bien lotis malgré toutes nos plaintes. Un devoir de mémoire écrit sans violence et avec un grand respect de la vie humaine.
Deux livres, des histoires réelles dans une occupation allemande de 1943 et de 1944, dans un village du sud de la France. Des habitants prêts à tout pour se nourrir. Des histoires vraies, racontées pudiquement mais avec humour et fierté, par nos seniors encore avec nous aujourd'hui. Un témoignage émouvant, parfois drôle et parfois triste, sur fond de cigale et de vent du Nord. Un devoir de mémoire aussi pour ne pas oublier en gardant par écrit ce que ceux qui l'ont vécu n'arrivaient pas à dire oralement tant parfois l'émotion resurgi d'un passé pas très lointain.
Des histoires parmi la grande, qui, en 1944 dans "le vent et la cendre" vont nous amener dans un camp de concentration en Allemagne avec Marcel, avec toute l'émotion que cette histoire à comporté en la racontant au détail près.
« Ce livre donnera peut-être au lecteur matière à réflexion sur ce que les humains peuvent être autant du côté de l'oppresseur et sa bestialité que du côté de l'opprimé qui trouvera les ressources au tréfonds de lui pour arriver à survivre. » Isabelle Logar Garrofé
Vendu sur :  AMAZON en version papier et numérique
http://www.amazon.fr/s/ref=ntt_athr_dp_sr_1?_encoding=UTF8&field-author=Isabelle%20Logar&search-alias=books-fr
KOBO en version numérique : https://store.kobobooks.com/fr-FR/ebook/il-va-pleuvoir-des-oranges-a-noel
https://store.kobobooks.com/fr-FR/ebook/le-vent-et-la-cendre
FNAC en version numérique
http://www4.fnac.com/livre-numerique/a8217533/Isabelle-Logar-Il-va-pleuvoir-des-oranges-a-Noel#FORMAT=ePub
http://www4.fnac.com/livre-numerique/a8224744/Isabelle-Logar-Le-vent-et-la-cendre#FORMAT=ePub
Puisqu' un roman est le plus sûr moyen de s'évader,
Isabelle Logar Garrofé vous invite à la présentation et dédicace de son dernier livre "le Vent et la Cendre - année 1944"
Le vendredi 22 mai 2015 de 10h à midi et de 15h à 17h  à la médiathèque de la ville de Sigean (11130)
Une rencontre d'auteur, agréable, plaisante, enrichissante, qui vous permettra d'ouvrir une petite fenêtre sur ce souvenir ancien et dont on porte tous en nous une petite part d'héritage. Ce sera un bon moment pour échanger et dialoguer avec l'auteur comme vous avez été nombreux à le faire en juin 2014, à la présentation du 1er livre "il va pleuvoir des oranges à Noël - année 1943".  ( L’entrée est libre et sans obligations d'achat )
A bientot dans l'attente de vous y recevoir et faire votre connaissance.  Isabelle.
SIGEAN:  Rencontre avec un Auteur  " Un livre... des histoires ".
Vendredi 22 mai 2015 de 10h à midi et de 15h à 17h  à la Médiathèque
J’ai parfois donné une petite partie de mon âme parmi les émotions profondes ressenties en ayant écouté les aînés les exposer. De les retranscrire en les romançant ont été des moments de plaisir et de joie, mais aussi mêlés d’instants pénibles, tout en écrivant des passages très forts, que vous lirez ou avez déjà lus et dont vous imaginez la peine. L’exercice a parfois été douloureux, mais il est aussi une gourmandise des mots qu’on cultive avec passion pour exprimer au plus juste une histoire à raconter. Quand celle-ci n’est encore que peau de chagrin et débute en ses premières pages, le courage et l’envie doivent être présents pour tenir le coup au fil des phrases qui se créent et se construisent sous la plume.  Écrire est une question de regard. Il faut savoir choisir dans une scène ce qui est important, écarter le reste, et suivre des chemins, des sentiers et parfois même s’y perdre pour en arriver à ne retenir que le meilleur et même si parfois il fait mal.» - Isabelle Logar Garrofé
Le livre est vendu à Sigean (20€) au Spar, chez le coiffeur Elle et Lui, et au magasin de vin de la cave coopérative route de La Palme.
Il est aussi vendu sur www.amazon.fr  (versions papier (23€ env.) et numérique (2.99€).
Vous pouvez aussi le commander au Spar ou par mail : isabelle.logar@gmail.com, ou directement par le blog : http://isabellelogar.blogspot.fr/.,
il est aussi vendu en version numérique à la Fnac :
http://recherche.fnac.com/SearchResult/ResultList.aspx?SCat=22!1&Search=Isabelle+logar&sft=1&sa=0&submitbtn=OK
Isabelle Logar Garrofé est un écrivain, né en Octobre 1959, à Sigean, dans le Sud de la France. Après une carrière de plus de 25 ans en cabinet ministériel à Paris, elle retourne dans son village natal. Un accident de santé en 2011 l'amène à rester chez elle un certain temps, et c'est là qu'elle se met à l'écriture. « Née au Sud, je n'ai, malgré ma « montée à Paris » pour y faire carrière, jamais oublié ce petit coin de paradis qui a bercé mon enfance et qui fait partie de mes racines profondes. Aussitôt que j'ai pu, j'y suis revenue. Écrire a été pour moi, une thérapie, pendant mes ennuis de santé. Je m'évadais en écrivant. ».
« Notre existence sur cette planète est liée à notre instinct de conservation. Celui-ci, par ce fait, contribue à la pérennité de la vie dans le temps. Cela devrait être rassurant, je crois, quant à la destinée des peuples humain. »…« J’ai laissé un petit brin de nostalgie en terminant la dernière page, mais j’ai beaucoup appris par mes rencontres avec les seniors, de ces moments de l’occupation de 1942 à 1944 dans ce Sud qui est le mien et que j’aime parce que ma racine dans ce village y est bien ancrée depuis des générations. 
Isabelle Logar est une écrivain, née en Octobre 1959, à Sigean, dans le Sud de la France. Après une carrière de plus de 25 ans dans un cabinet ministériel à Paris, elle retourne dans son village natal. Un accident de santé l'amène à rester immobilisé chez elle un certain temps, et c'est là qu'elle découvre l'écriture.
« Née au Sud, je n'ai, malgré ma " montée à Paris " pour y faire carrière, jamais oublié ce petit coin de paradis qui a bercé mon enfance et qui fait partie de mes racines profondes. Aussitôt que j'ai pu, j'y suis revenue. Écrire a été pour moi, une thérapie, pendant mes ennuis de santé. Je m'évadais en écrivant. J'ai toujours aimé écrire, depuis l'enfance, et de par mon métier en administration "centrale" ou l’écriture était plus « technique", cela a toujours fait partie de ma vie. Écrire pour moi est un plaisir très gratifiant, mais j'ai commencé à écrire des livres quand j'ai été sur mon fauteuil, clouée après une opération. Au lieu de lire, immobilisée sur mon fauteuil, comme tout un chacun l'aurait fait, je me suis mise à inventer mes lectures ! J’ai pris ma plume et j’ai commencé à les écrire » …
Qui est Isabelle Logar Garrofé ?  
          Le Mur Littéraire
   D'Isabelle Logar Garrofé
Dans une nargue continuelle envers l'occupant, la vie tournant autour du calcul du prochain repas, cela amènera nos héros à des situations cocasses et burlesques mais parfois malheureusement très tristes. On s'attache à ces personnages atypiques et pittoresques dont les anecdotes véridiques sont racontées par nos aînés avec pudeur et fierté, avec un humour de circonstance mais parfois aussi avec mélancolie et tristesse. Des petites histoires parmi la grande, vécues sur fond de cigales, de vent de Cers, de mots patois, et finissant cette année-là, par une grande liesse : la liberté retrouvée... Par-là, une prise de conscience et une morale, qui, avec ce récit, fait réaliser qu'on est en ce moment contemporain, bien lotis malgré toutes nos plaintes.
Voici « Le vent et la cendre – 1944».
Isabelle Logar / Gargallo vous invite le 14 juin à 10h30 à la dédicace de son livre à la médiathèque Pierre Cochereau. LBDN - Pourquoi avoir choisi ce jour-là, Isabelle, vous auriez pu dédicacer plus tôt ?
- Isabelle - C'est à l'invitation de l'association qui organise les événements de la Libération de 1944, et celle de la guerre de 1914 (il ne faut pas oublier que celui qui a signé la déclaration de guerre de 14 est un maire de Sigean Armand Gauthier Ministre de la marine, qui a été député de la 2e circonscription de l'Aude) que j'apporte mon humble concours en dédicaçant ce jour du samedi 14 juin.
LBDN - Comment vous viennent les idées ?
- Isabelle - Les idées étaient là, à travers les histoires réelles que m'ont raconté les seniors qui ont vécu ces choses-là. J'ai simplement retranscrit ces témoignages "avec humour", c'est avant tout une réflexion et une morale à en tirer, car la souffrance est perceptible à chaque page, pourtant ils ne se plaignaient pas. Au contraire, ils en rient encore à leur âge, et sont fiers d'eux, d'avoir provoqué parfois les Allemands au risque de se faire prendre ! et tout ça, pour manger ! Comme Raymond et Daniel qui cet hiver 44 à 6h30 du matin attendaient à Port la Nouvelle au café de la Marine près du port le camion allemand pour la journée de travail obligatoire à construire un « blockhaus » pour ces Boches de malheur »… ils attendent les Américains ici qui débarqueraient, il paraît. Tout à coup, un soldat cria en allemand. En une minute, les hommes furent cernés de fusils. — Mais qu’est ce qu’on a fait ? dit Raymond, blanc comme un linge, de peur. Ils levèrent tous les mains en l’air. "Dites moi qui a fait ça ou vous serez tous fusillés", cria l'allemand. Ils regardèrent admiratifs le travail de celui qui avait gravé dans le ciment séché, au dessus de l’entrée du blockhaus : « A bas les boches » avec un graffiti montrant un sexe à quelques centimètres d’une paire de fesses.
LBDN - Pour nos lecteurs, où peut-on trouver le livre ?
- Isabelle - Sur www.amazon.fr , mais aussi à Sigean, à la supérette Spar place du commerce et chez le coiffeur " Elle et Lui" sur l'avenue de Port la Nouvelle.
C'est ce que dit l'écrivain Isabelle Logar ( alias Gargalo ), pour preuve les adultes accompagnés d'enfants venus ce mercredi 26 novembre juste à 1 mois de Noël, à la médiathèque de Sigean.  Lorsqu'un enfant tout petit découvre un livre,  il n'a pas besoin de mode d'emploi pour l'utiliser. D'instinct il tourne les pages, et parfois même le retourne à l'envers, il regarde ces signes noirs tous différents, mystérieux encore pour lui qui défilent devant ses yeux , il cherche à comprendre et s'attarde sur les images . Lorsqu'un adulte lui fait la lecture, il écoute sagement l'histoire et veut voir si sur la page du livre apparaissent les personnages. En grandissant, il saura, dessiner ces lettres magiques en apprendra à écrire et à lire. Alors, de nouveaux univers s'ouvriront à lui et tout naturellement il dévorera des yeux son premier livre de lecture. Dans ce siècle du tout en images, commentées aussi bien par la télévision, les tablettes et l'ordinateur, le livre fascine toujours autant petits et grands. Le plaisir de le toucher, de le feuilleter, d'y mettre un marque-page, ou un ruban comme pour garder le lien qui permettra d'en connaître la suite, il se glisse sous l'oreiller en attendant le retour de son lecteur pour que reprenne vie la suite de son histoire. Le livre c'est un compagnon muet au contact chaud et rassurant au creux de la main, et qui a pourtant tant de choses à dire à qui sait lire. Aussi tandis qu'Isabelle faisait lecture de passages de son tout dernier livre pour les enfants, « Le petit monde de Taingord « Le Mystère du Pop » on aurait pu entendre une mouche voler à la médiathèque . Mais Que se passe-t-il de l'autre côté du pays des nains ? Y sont-ils pour quelque chose ? Les enfants présents s'identifiaient aux trois héros qui vont devoir repartir au pays de Noël pour chercher de l’aide. Ce qui est sûr, c'est qu' une grande aventure les attend au pays magique...Parents et Grand- Parents présents aussi voudront lire la suite aux enfants bien sûr....
Non ! Noël ce n'est pas que pour les enfants...!
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Voici « Le vent et la cendre – 1944». Il est le deuxième livre après « Il va pleuvoir des oranges à Noel - 1943» écrit par Isabelle Logar Garrofé. Vous y retrouverez les personnages atypiques, pittoresques, et parfois rocambolesques, qui, pour certains étaient les héros du 1er livre.
Une terre de tramontane, sèche et aride, des habitants qui se battent pour survivre et braver l'occupant énervé dans l'attente d'un hypothétique débarquement en méditerranée. Des rires et des larmes, dans une libération dans la douleur suivie d'une grande liesse. Un regard indirect de la guerre, vécue par des habitants du bord de mer subissant les dommages collatéraux de l’occupation, dont les anecdotes véridiques sont racontées par nos aînés avec pudeur, finesse et fierté, avec un humour de circonstance mais parfois aussi avec mélancolie et tristesse. Un devoir de mémoire écrit sans violence et avec un grand respect de la vie humaine. Au-delà de la politique, des vainqueurs et des vaincus ainsi que du cortège des exactions, il y eut de tout temps des situations cocasses, farfelues ou curieuses qui changèrent le sort des batailles, et de fait du monde tel que nous le connaissons.
Cadeau d'Isabelle Logar pour les lecteurs des Bavards du Net
Chapitre 15 - Travail obligatoire
Les jeunes hommes attendaient au café de la Marine près du port. Il était 6h30 du matin. Ce mois de novembre était très froid et venteux. De gros nuages arrivaient de la mer et menaçaient de pluie. Quasiment dans le noir, ils attendaient, gelés dans leurs petites vestes étriquées ou canadiennes élimées, des pantalons râpés, les bras croisés et parlant entre eux. Un camion allemand arriva. Des soldats en descendirent et ouvrirent le rabat du camion et ces jeunes hommes montèrent tous à l’arrière du camion. Le soldat rabattit la portière et la bâche. Il donna des ordres en allemand et le camion redémarra en trombe. Ils roulèrent sur la route du port et entamèrent ensuite la route des salins. Ils traversèrent ensuite les salins pour se retrouver enfin, au bord de la mer. Le vent soufflait très fort. Le point du jour arrivait, chargé de nuages noirs, le soleil ne voulant pas se montrer à l’horizon. La mer était agitée et donnait des vagues impressionnantes d’écume s’abattant en fracas sur le sable à trente mètres de là. Un soldat allemand s’adressa dans un mauvais français aux hommes descendus du camion.
— Allez, au travail ! vite, vite.
Raymond et Daniel étaient présents dans l’équipe. Ils prirent mollement les truelles et les bacs et se mirent au travail. D’autres, avec la brouette ramenaient des pierres et des briques.
— Un « blockhaus » qu’ils appellent ça ces Boches de malheur » dit Antoine.
— Tu parles d’une horreur de bâtiment, même mes poules elles n'en voudraient pas ! Là-dedans c’est noir comme dans un four » rétorqua en riant Raymond.
— Je me demande à quoi ça va servir ça… je n’avais jamais vu une chose pareille... quand on nous à fait mettre des ferrailles là-dedans mélangées au béton et pour faire des murs épais de cinquante centimètres… » dit Daniel.
— Héo ! On ne va pas les voler ! Je me demande quelle porte ils vont mettre avec ça » émit Raymond en regardant le mur et en « truellant ».
Les autres étaient dedans, en train de cimenter le sol.
— Je crois moi, dit Nicolas qui sortait de là, que c’est pour mettre l’armement lourd et des soldats là-dedans !
— Oui, on se doute… ils attendent les Américains ici qui débarqueraient, il paraît. Je n’aimerais pas être là, quand ça va chauffer, moi ! » dit Daniel en remuant du ciment dans le bac.
— Ils doivent se douter, parce qu’ils ont annexé la maison la plus haute du village là-bas, et ils guettent à la jumelle depuis le dernière étage au grenier, dont la vue de la fenêtre donne sur la mer, vers ici » annonça Nicolas.
Tout à coup, un soldat cria en allemand.
En une minute, les hommes furent cernés de fusils.
— Mais qu’est ce qu’on a fait ? » dit Raymond, blanc comme un linge, de peur.
Ils levèrent tous les mains en l’air et Nicolas posa lentement la brouette qu’il était en train de prendre dehors pleine de pierres.
— Mais qu’est-ce qui se passe ? vous le savez, vous ?
— Non ! on est comme toi ! Ils vont nous fusiller et on verra rien du tout, je vous le dis et on sait même pas ce qu’on a fait !
Les allemands les tinrent en joue pendant près d’une heure avec un officier qui faisait les cent pas. Un soldat avait envoyé un message par leur transmetteur en allemand. Ils attendaient quelque chose apparemment. L’attente fut très longue. Raymond fit mine de s’asseoir, mais un soldat le fit se relever et ils se tinrent debout sans bouger, dans le froid et le vent, les joues rougies, maigres car mal nourris, les gants troués, le cache-nez des uns sous la casquette, pour se parer du froid, les canadiennes fermées à double tour, et dansant sur leurs pieds pour ne pas les avoir gelés. Une voiture arriva enfin. Un homme habillé comme à la ville, un pardessus noir et un chapeau noir en descendit, accompagné d’un homme plus âgé, habillé d’un manteau marron et de vieilles chaussures.
— Bonjour messieurs » dit l’homme avec un accent allemand.
— B’jour… dirent mollement les jeunes hommes dont l’âge, pour la plupart ne dépassait pas les 25 ans, sauf pour trois qui eux, avaient dans les quarante à cinquante ans.
L’homme cria :
— alors qui a fait ça ? Parlez !
— Qu’est-ce qu’on a fait «quoi», monsieur ? » demanda timidement Daniel en se tournant vers les autres.
— Ça !
Il montra de son doigt, le haut du blockhaus. Les hommes se tournèrent en chœur et regardèrent dans la direction indiquée. Un rire étouffé sorti de l’un d’eux, qui toussota aussitôt pour donner le change, et un autre dit :
— Oh ! macarel ! dis moi ! elle est bonne ! Je le décore celui qui a fait ça !
Ils regardèrent encore une fois, admiratifs du travail de celui qui avait gravé dans le ciment séché, au dessus de l’entrée du blockhaus : « A bas les boches » avec un graffiti montrant un sexe à quelques centimètres d’une paire de fesses. L’homme ne se départit pas et dit sèchement :
— si celui qui a fait ça, s’accuse, je serai clément pour les autres.
Le petit homme qui l’accompagnait dit :
— je suis huissier et on me fait venir pour constater le dégât ! Messieurs, dites-le lui, parce que vous allez tous y passer… il ne plaisante pas, vous allez tous être fusillés si vous ne dites rien.
Raymond dit :
— est-ce qu’on aura à manger un dernier repas avant ?
Un rire étouffé sortit du rang.
— Non, pas de «manger» tant que vous ne vous avez pas dit qui est celui qui a fait ça !
— Mais on ne va pas travailler alors ? vous allez perdre du temps ? » dit Daniel perfide.
L’huissier dit à l’officier en civil.
— Il a raison ! vous ne pouvez pas passer pour cette fois-ci ? Faites leur réparer la pierre et ils reprennent le travail. De toute façons ils ne diront rien, et vous le savez.
L’officier en civil prit quelques secondes de réflexion :
— d’accord ! réparez la pierre ! allez, allez, vite ! toi, toi ! allez !
Deux hommes prirent la truelle et le bac de ciment et commencèrent à s’activer en jetant des regards aux autres.
— Pas de repas ce midi ! ça sera votre punition. Si vous ne voulez pas donner de nom, vous repartirez ce soir sans avoir mangé.
— Mais monsieur, dit l’huissier en regardant les hommes d’un air triste, ils ne vont pas tenir d’ici ce soir, avec ce froid, il leur faut manger.
— Non ! pas de manger ! Rien ! Et vous serez fusillé si vous ne faites pas ce que je dis.
Il repartit à grands pas vers la voiture. Il invectiva l’huissier d'une voix très sèche et cassante et qui ne demandait pas de réponse :
— vous, vous restez ici, et vous surveillez s'ils mangent ! si vous leur donnez à manger, vous, dit-il en pointant son doigt sur l’huissier, vous serez fusillé !
— Oui Monsieur » dit l’huissier dépité et mal à l’aise.
Le soldat poussa de son fusil un des hommes, et lui fit signe que tous devaient se remettre au travail. Ils se mirent au labeur en silence. Les heures passèrent, de plus en plus mollement car ils venaient à ce travail obligatoire pour ça, pour les repas. C’étaient des ragoûts de porc assez solides et plein de pommes de terre, ils s’en mettaient un plein ventre et rentraient le soir, presque repus au village. De plus, avec le travail pénible et le froid, le corps avait besoin de calories ; mais ce jour-là, plus ça allait et plus la fatigue se faisait sentir. Ils passèrent la journée, presque silencieux, à travailler lentement car le froid les ralentissait en envahissant jusqu’à leurs os, mais aussi le manque d’énergie vu leur maigre stature. Le jour déclinait et les soldats les firent entrer dans l’arrière du camion, l’huissier monta avec eux, aussi frigorifié qu’eux.
— Je suis peiné de faire ça, mais il m’a obligé à venir depuis la ville avec lui. Ils n’ont trouvé que moi autour d’assermenté, pour veiller à ce que la justice française y soit car pour eux, moi, huissier, je représente la justice.
Il hocha la tête plusieurs fois d’un air dépité.
— On vous en veut pas, Monsieur, dit Daniel. Ils vous auraient fusillé si vous nous aviez donné à manger. Les soldats il y en a des « sympas » mais d’autres non, dans leur équipe là ! On les connaît parce que c’est toujours les mêmes qui nous amènent à construire leur gros bloc de ciment sur la plage.
— Oui, et je crois qu’ils auraient fusillé tout le monde si l’un de vous avait bronché. Estimons-nous heureux de n’avoir été que privés de manger ce midi, dit l’huissier.
Le soir, en rentrant chez eux, ils se jetèrent sur la soupe chaude, et se mirent au pied de la cheminée pétillante d’étincelles, et se dorèrent là, toute la veillée du soir.
Rencontre avec un auteur, Isabelle Logar en Médiathèque de Sigean
Le samedi 14 juin à partir de 10 h 30,  Isabelle Logar, (pseudo de la sigeannaise Isabelle Gargallo) a dédicacé son livre
"Il va pleuvoir des oranges à Noël"

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Aujourd'hui Bonne Fête  
Aube - Pourquoi avoir choisi ce jour-là, Isabelle,  vous auriez pu partir en dédicace bien plus tôt ?
Isabelle - Oui, j'aurais pu, mais c'est à l'invitation de l'association qui organise les événements de la Libération de 1944 en ville, mais aussi ensuite les événements de la déclaration de la guerre de 1914  et il ne faut pas oublier que celui qui a signé la déclaration de guerre est un maire de Sigean, qui a été Ministre de la guerre (de la marine plus exactement) et qui a été député de la 2e circonscription  de l'Aude et qui s'appelait Armand Gauthier. J'ai donc accepté d'apporter mon humble concours en dédicaçant ce jour du samedi 14 juin, et cela, pour donner le coup d’envoi de ces dates événementielles.
Aube - Comment vous est venu le goût d'écrire ?
Isabelle- J'ai toujours aimé écrire, depuis l'enfance, et par mon métier en administration "centrale", cela a toujours fait partie de ma vie. Écrire pour moi est un plaisir très gratifiant, mais j'ai commencé  à écrire des livres quand j'ai été sur mon fauteuil, clouée après une opération. Ainsi je m'évadais pour ne pas penser à ma vie du moment...En premier j'ai écrit le " Petit monde de Taigord ", puis j'ai réuni les anecdotes que des seniors venaient me raconter pour me faire passer le temps. Ils m'ont raconté leur vécu pendant la guerre, les moments de "privations", et j'ai pris des notes, peu à peu  cela prenait forme, j'ai fini par en faire un livre... Et ça a été "il va pleuvoir des oranges à Noël". Par la suite, ces derniers mois, le buzz faisant, des seniors m'ont demandé de passer les voir pour recueillir d'autres anecdotes et faire un second livre où ils paraîtraient à leur tour ! Cela m'a fait plaisir, ça veut dire qu'ils ont lu ce premier livre et qu'il leur a plu. Il parait que j'ai un ton pagnolesque, ce qui fait que pas mal de gens m'ont acheté le livre, mais aussi sur amazon Aube- Comment vous viennent les idées ?
Isabelle - Les idées ? c'est la vie qui me les a nourries ! j'ai eu une vie assez mouvementée de par mon métier en cabinet ministériel et c'est une très bonne école sur les comportements humains. Pour "il va pleuvoir", les idées étaient là, à travers les histoires réelles que m'ont racontées les seniors qui ont vécu ces choses-là ; et, en romançant, j'ai puisé sur ces comportements humains ! Je n'ai pas de vérité à donner ! car je ne suis pas là pour ça ! mais simplement je l'ai vu comme un témoignage, une réflexion à partager sur le sujet, car bien que j'écris comme on me le dit "avec humour", c'est avant tout une lecture, une réflexion et une morale à en tirer, car la souffrance est perceptible à chaque page, alors que pourtant ils ne se plaignaient pas. Au contraire, ils en rient encore à leur âge, et sont fiers d'eux, d'avoir provoqué parfois les Allemands au risque de se faire prendre ! et tout ça, pour manger !
Aube - Quel livre vous a pris le plus de temps ?
Isabelle - "le petit monde de taingord" ! car j'ai du faire travailler mon imagination, construire les héros, et faire un travail sur la vie imaginaire, etc.
Aube- Vos auteurs préférés ?
Isabelle - Pagnol évidemment, et Signol bien sûr !
Aube - Quand écrivez-vous ? la nuit comme beaucoup d'auteurs ?
Isabelle - Non, moi la nuit je dors ! j'ai trop besoin de sommeil pour faire ça ! J' écris le matin très tôt ! au lever, ma tasse de café à la main, je m' installe devant mon ordinateur et j'entre dans mon monde pendant près de trois ou quatre heures.. Après le reste du temps, je vaque aussi à mes occupations quotidiennes, car j'ai aussi une vie !. En ce moment j'écris, car un auteur ne s'arrête jamais ! Pendant que la promo d'un livre est en train, on écrit la suite ! Donc, après avoir sorti un livre de contes "les contes du chat qui parle" en avril dernier, écrit pour les tout petits, j'ai continué d'écrire la suite de "le petit monde de taingord 2" que j'avais commencé en janvier dernier... et aussi je pense me mettre à la suite de "il va pleuvoir des oranges à Noël" sitôt après avoir terminé "le petit monde 2", car des seniors m'ont donné assez de manne pour pouvoir écrire une suite ! et ils sont ravis de paraître sur le second, pour ceux qui n'ont pas paru sur le premier !
Aube- Écrivez-vous d'une traite ?
Isabelle - Non... j' écris quelques pages, après je laisse poser... je passe parfois des jours sur un autre chapitre et ensuite je reviens sur celui d'avant ! je tricote et re-tricote encore plusieurs fois le même chapitre. Ça me permet de caler mes idées entre temps pour ne pas revenir dessus une fois que le roman est terminé et m'apercevoir qu'il manque des choses ! Ensuite je relis le fonds une trentaine de fois pour voir si ça se tient ! Mais au bout d'un moment, on n'est plus objectif alors ce sont d'autres qui me corrigent. Écrire est un plaisir, mais en même temps un travail de patience, car on monte un échafaudage pendant des jours, voire des mois ! Il faut tricoter les mots avec patience et constance régulière et surtout en arrivant à la fin, il ne faut pas bâcler.
Aube- Pour nos lecteurs, où peut-on trouver le livre ?
Isabelle - Sur www.amazon.fr le broché est à 14.65 € et le kindle en téléchargement pour les liseuses à 2.20 €. A Sigean , les brochés (les trois livres) sont en vente à la supérette du Spar,  place du commerce et aussi chez le coiffeur " Elle et Lui" sur l'avenue de Port la Nouvelle, à 2 euros de moins que le prix amazon. On peut aussi les commander à ces points là. il sera aussi en promotion sur Amazon.fr, à partir du 14 juin prochain date de ma dédicace, à 13 € le broché, pendant 15 jours.
Aube - Parlez-nous de l'association qui gère l'organisation de ces événements qui vont se dérouler au fil de l'été et de l'automne :
Isabelle – Je ne suis pas de l'association, mais je les ai vu travailler puisque j'y ai une amie qui en fait partie. Je peux vous dire qu'ils ont accompli un travail formidable en l'affaire d'une année. Pour ce qui concerne le centenaire de la déclaration de la guerre de 1914, ils sont passés chez un grand nombre de Sigeannais, dont le Père ou Grand-Père a participé à cette effroyable guerre et qui pour certains ne sont jamais « rentrés au pays ». Ils ont récolté de la correspondance avec leur famille par l’intermédiaire de ces fameuses cartes postales d'époque, leur médaille, et autres objets militaires d'époque et civils. Tout cela sera exposé au 2e étage de la médiathèque de Sigean pendant tout l'été et l'automne prochain . En ce qui concerne les événements qui ont été aussi ressentis localement, puisque la liesse était aussi dans les provinces, lors de la libération de 1944, ils exposeront aussi un nombre d'objets au 2e étage de la médiathèque. En fait, pour eux, c'est un petit plus, que je dédicace mon livre qui en parle justement, et du fait, qui ouvrira le ban de ces événements ponctués par dates et qui se déroulera tout au long de l'été, simplement pour marquer ces moments d'histoire qu'il ne faut surtout pas oublier, car ils ont marqué l'avenir et les comportements futurs. On tire des leçons du passé, et ce sont ces leçons qui nous font avancer, bien que cela reste douloureux de se les remémorer pour ceux qui sont encore en vie de nos jours. Ça montre aux jeunes et moins jeunes qui n'ont pas vécu ces guerres que la vie est fragile et qu'une simple basculade peut les entraîner dans le même enfer que ceux qui avaient, comme ma mère, 5 ans, en 1939, et qui n'ayant pas mangé à sa faim, a eu la croissance coupée , comme beaucoup d'enfants de cette génération, et qui sont encore à leur âge traumatisés. Du coup, il a été décidé de faire la dédicace de mon livre à cette date pour l'association, c'était bien que j'apporte mon humble contribution en ouvrant le ban, à ces «événementiels» qui vont se dérouler tout l'été pour l’anniversaire des 70 ans de la libération de 44. Je conseille vivement d'aller visiter cette expo, avant, pendant, ou après ma dédicace, au 2e étage de la médiathèque de Sigean, car ça vaut le détour.
Aube - Rose Coya Photos William Barbier