Dans la ville de Logroño. (La Rioja), il est un de ces lieux émotionnels, particuliers et spéciaux,  comme l’est la Maison de la danse. Dans ce cadre idyllique vit et s’incarne l'amour pour la Danse de son créateur,  mon cher ami Perfecto Uriel (Danseur et chorégraphe.) Alma Mater et tout Alter-Ego qui se passe là-bas. Dans cet espace spectaculaire il y a une exposition soignée et permanente de costumes, de  chaussures, d’ affiches ... qu’ ont donné des danseurs importants de prestige international. Projections, tables rondes, expositions, présentations de livres; composent la  proposition stimulante de ce lieu unique. Ce cercle des présentations de livres publiés, a été fermé  d‘une d’une broche d’or, avec la bourse de doctorat de Lorena Campo (Université de Barcelone), professeur à l'Université Polytechnique Salésienne ÉQUATEUR et son essentielle, inspirante et belle dernière œuvre TÉMOIGNAGES  CORPORELS SUR  LE DIAGNOSTIQUE. DU BOULEVERSEMENT  BIPOLAIRE. Lorena est une jeune psychologue clinicienne, anthropologue et danseuse, avec un CV professionnel écrasant dès l'âge de 27 ans.  La clé de ce livre et ce qui le rend ce fascinant est l'histoire, le journal de bord de trois femmes diagnostiquées avec un disfontionnement- bipolaire. Lorena travaille avec le corps, avec les mémoires  du corps en mouvement, pour créer une cartographie des sentiments, des souvenirs, liés à certaines expériences et appliquées de  séances de psychothérapie et de classes d'expression corporelle. Le jeune auteur fait une enquête selon la méthode de co-entreprise avec les femmes atteintes d'un trouble bipolaire, qui ont construit des autos relations depuis leur corps en mouvement et la mémoire de leurs expériences émotionnelles. L'originalité de ce travail est, comme Lorena, déstructurer les principes psychiatrique de ce que j'appelle Etiquettes du Nouveau paradigme DSM3R, mots clés contribuant à un processus de démarcation, comme indiqué par l'auteur du sujet. Et la stigmatisation et marginalisation des diagnostics psychologiques et psychiatriques, pèsent comme une masse dans l'esprit de ceux qui sont marqués et dans ce cas particulier de disfonctionnement – bipolaire. Ce travail extraordinaire du précepte qu'il n'y a pas de façons d'être d’une  essence normale ou anormale, parce que tout est traversé et biaisé par les politiques impliquant une reproduction de modes subjectifs dominants, selon l'environnement social et culturel. L'art comme remède et recherche, selon l’approche de l incontournable Donald Winnicott (cfr. Mouvement Émotionnelle, soutient, manipulation et présentation objective ...) Le corps comme image de marque, en qualité de contenant et contenu de nos passions et désirs, de notre douleur, frustration 'image de marque. Et comme dirait Eluard :  Il n'y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous. Ce  n’est pas un hasard si la jeune médecin soit originaire de Quito, en Équateur. Un lieu où le temps n'a pas de sens, où en un seul jour, nous pouvons  peut sentir la naissance de la vie, la splendeur et la mort des pins, sapins, cèdres, acajous, goyaves et espaveles. Pour un instant. Celui qui nous fait frôler l'éternité en un jour.
Dr. Pedro Luis Soldevilla. Juin 2017
En la ciudad de Logroño. ( La Rioja), existe uno de esos lugares emotivos, particulares y peculiares como es LA CASA DE LA DANZA. En este idílico ámbito se vive y materializa el amor por la Danza de su creador mi querido amigo Perfecto Uriel. ( Bailarín y Coreógrafo.) Alma Mater y Alter-Ego de todo lo que allí acontece. En este espectacular espacio hay una cuidada exposición permanente de trajes, zapatillas, carteles… que han donado importantes bailarines de prestigio internacional.Proyecciones, mesas redondas, exposiciones, presentaciones de libros; componen la estimulante propuesta de este lugar singular. El círculo de presentaciones de libros publicados, se ha cerrado con broche de oro con la becaria de doctorado Lorena Campo (Universidad de Barcelona), docente de la UNIVERSIDAD POLITECNICA SALESIANA DE ECUADOR .y su esencial, estimulante y bella  última obra TESTIMONIOS CORPORALES SOBRE EL DIAGNÖSTICO DEL TRASTORNO BIPOLAR. Lorena es una joven psicóloga clínica, antropóloga y bailarina, con un  abrumante curriculum profesional a sus 27 años de edad. La clave de este libro y lo que lo hace fascinante, es el relato, el cuaderno de bitácora de tres mujeres diagnosticadas de  trastorno-bipolar. Lorena trabaja con el cuerpo, con las memorias del cuerpo en movimiento, para crear una cartografía de sensaciones, de memorias, vinculadas a experiencias determinadas y aplicadas  en sesiones de psicoterapia y clases de expresión corporal. La joven autora hace una investigación con el método co-laborativo emprendida con mujeres diagnosticadas de trastorno bipolar, quienes construyeron autorrelatos desde sus cuerpos en movimiento y su memoria de experiencias afectivas. Lo original de esta obra es como Lorena de-construye los principos psiquiátricos de lo que yo llamo Etiquetas del Nuevo paradigma DSM3R que contribuye a un proceso de demarcación como apunta la autora del sujeto. La marginalización y estigmatización de los diagnósticos psicológicos y psiquiátricos, pesan como una mole en el ánimo de los marcados y en este caso especialmente del trastorno-bipolar. Este extraordinario trabajo parte del precepto de que no existen maneras de ser normales o anormales en esencia, pues todo está atravesado y sesgado por políticas que implican una reproducción de modos subjetivos dominantes según el entorno social y cultural. El arte como cura e investigación, según el enfoque del indispensable Donald Winnicott (Cfr. Movimiento emocional, sostén , manipulación y presentación objetal…) El cuerpo, como imagen de marca, como continente y contenido de nuestras pasiones y deseos, de nuestro dolor, frustración e imagen de marca. Y como diría Eluard. No existe la casualidad, sólo los encuentros.- No es casualidad que la joven doctora sea de Quito, Ecuador. Un lugar donde el tiempo no tiene sentido, donde en un mismo día podemos sentir el nacimiento de la vida , el esplendor y la muerte de pinos, abetos, cedros, caobas, guayabos y espaveles. Por un instante. El instante que nos hace rozar la eternidad en un día.
Dr. Pedro Luis Soldevilla. Junio de 2017
   CUADERNO DE BITÁCORA                                    CAHIERS DE  BITÁCORA
On a demandé à Juan Rulfo, essentiel écrivain mexicain et auteur de deux chefs-d'œuvre: « Pedro Páramo » et « Le Burning Plain », pourquoi il n’écrivair pas plus souvent.
Ce à quoi il a répondu: ...  “J'ai tant et tant de choses à dire que que je n’ai rien à raconter”
Après cette longue sécheresse d'hiver, je veux dire que je manque de pluie et que je peux présentir. les tempêtes Je ressens dans ma tête combien  retentissent les mots vides. Je vois le monde sans volonté ni représentation. Les gens sont déchirés entre l'immédiateté du désir et le peu ou pas de tolérance à la frustration.
La société utilise des photos banales, des rêves infimes, et de stupides phrases d'auto-assistance avec de petits coeurs peints. Se répartissent mots et expressions parsemés de fautes d’orthographes. Les émotions et les sentiments sont consommés, comme on  engloutit  les hamburgers de la malbouffe.
La préoccupation la plus pressante qu’ont  les philosophes et les sociologues d'aujourd'hui est que les individus et les groupes sociaux résistent à l'autocritique et à la réflexion en tant qu'individus. La mondialisation  incomprise est en train de détruire l'identité de l'être dans ses propres valeurs culturelles et sociales.
Sans rien  à raconter, je dirai que je suis au courant d'être hors de propos. Le monde a perdu le paradis qui n'a jamais existé.
Et je cherche le silence des glaces circumpolaires et la physique  quantique pour devenir amoureux des étoiles, des forêts, des rivières et de la mer. Amant  de la mélancolie des  adages. Amoureux du silence et de Violeta Valery. Amoureux d’Eurydice et de son ombre évanescente.
C’est parce que j’ai tant à dire, que maintenant, je ne peux plus rien raconter
Pedro Luis Soldevilla, mai 2017
Le decían a Juan Rulfo, indispensable escritor mejicano y autor de dos obras  maestras: “Pedro Páramo” y “ El llano en llamas”, que por qué no escribía más a menudo.
A lo que respondió: …Tengo tanto y tanto que decir, que ya nada tengo que contar.-
Después de este largo invierno de sequía quiero decir que añoro la lluvia y presiento las tormentas. Siento en mi cabeza como resuenan palabras huecas. Veo el mundo sin voluntad ni representación. Las personas se debaten entre la inmediatez del deseo y la baja o nula tolerancia a la frustración. La sociedad consume fotos banales, sueños ínfimos, y estúpidas frases de autoayuda con corazoncitos pintados. Se comparten palabras y frases adornadas con sendas  faltas ortográficas. Se consumen emociones y sentimientos, como se engulle una hamburguesa de comida basura.
La preocupación más acuciante que tienen los filósofos y sociólogos hoy en día es que las personas y grupos sociales se resisten a la autocrítica y a la reflexión como individuos. La globalización mal entendida está acabando con la identidad del ser en sus propios valores culturales y sociales.
Sin nada que contar diría que soy consciente de estar fuera de lugar. El mundo perdió el paraíso que nunca existió.Ya solo busco el silencio de los hielos circumpolares y la física cuántica y llegar a ser
Amante de los astros, los bosques, los ríos y el mar. Amante de la melancolía de los adagios. Amante del silencio y de Violeta Valery.   Amante de Eurídice y su sombra evanescente.
Porque tengo tanto que decir que ya nada puedo contar.
Pedro Luis Soldevilla, mayo 2017
NADA QUE CONTAR                                                 RIEN A RACONTER
El verano detiene todo el transcurso lánguido de las estaciones. El sol delimita la luz y la consciencia. El calor anestesia toda creación para que solo habite la sensualidad efímera y el sueño inexistente de la razón. Pero vuelve el otoño, diletante, inconsciente, melancólico, creativo, ocre y decadente.  De lo expresivo a lo íntimo. De lo social a lo individual. El mundo recoge sus frutos y escucha los sonidos de las hojas resecas.  Me encanta la luz del sol, la vibración de las nubes y la lluvia inconstante cuando atardece. El escalofrío recurrente y el contacto con la lana, los chubasqueros y los impermeables. Me fascina la relación fenomenológica que tenemos con las prendas de vestir y con el tiempo meteorológico como vínculo de comunicación ZEN.  “ Qué frío hace “, “Pasamos del frío al calor sin darnos cuenta”, “Mañana lloverá”, “Sin darnos cuenta ya vendrá el invierno.” Sin darnos cuenta, todo transcurre con un pensamiento anticipatorio. Nuestra vida se organiza antes de tiempo. Nos preocupamos de preparar la navidad en octubre. De contratar un viaje en enero para julio. Y de adelgazar a principios de año para la próxima estación. A todas luces, el otoño nos pone en nuestro lugar. La vida se acorta bruscamente durante unos meses y pensamos que de todo lo vivido y soñado solo nos queda el ansia, como dijo el poeta Alfonso de Costafreda. El olor de la vendimia, las castañas brillantes, la madera quemada, el humo de las chimeneas, la esperanza como vínculo y condición de los corazones expectantes, el recuerdo de la sequía permanente, la nostalgia del mar y la lluvia como principio y fin de todos los deseos.
Pedro Luis Soldevilla
L’été détient tout le parcours languissant des saisons. Le soleil  délimite la lumière et la conscience. La chaleur anesthésie toute  création pour que, seule, l'habite la sensualité éphémère et le rêve inexistante de la raison. L’été détient tout le parcours languissant des saisons. Le soleil  délimite la lumière et la conscience. La chaleur anesthésie toute  création pour que, seule, l'habite la sensualité éphémère et le rêve inexistant de la raison. Mais  l'automne revient , dilettante, inconscient, mélancolique, créatif, ocre et décadent. De ce qui est expressif  jusqu’à  l'intime. De la vie sociale à l'individu. Le monde reccueille  ses  fruits et écoute les sons des feuilles sèches. .J'aime la lumière du soleil, la vibration des nuages  et la pluie, inconstante quand vient le soir. Le froid récurrent et le contact avec la laine, les cirés et les imperméable. Elle me fascine,  la relation phénoménologique que nous avons avec les vêtements et avec le temps comme lien de communication ZEN. "Comme il fait froid", "Nous sommes passés du froid au chaud, sans nous en rendre compte ", "Demain il pleuvra", "Sans que nous le  réalisions, l'hiver viendra." Sans que nous en ayons conscience, tout passe par une pensée anticipatrice. Notre vie s’organise avant le temps. Nous prenons soin de préparer les fêtes de Noël en Octobre. De décider d'un voyage en Janvier  pour Juillet. Et de maigrir en début d’année pour la saison prochaine. De toute évidence, l'automne nous met à notre place. La vie se raccourcit brusquement pendant quelques   mois et nous pensons que de tout notre vécu et rêvé, seule nous reste la convoitise, comme le dit le poète Alfonso de Costafreda. L’ odeur des vendanges, les châtaignes brillantes, le bois brûlé, la fumée des cheminées, l'espoir comme  lien et comme état des coeurs pleins, la mémoire de la sécheresse permanente, la  nostalgie de la mer, et la pluie comme début et fin de tous les désirs. Pedro Louis Soldevilla
OTOÑO A TODAS LUCES                                         TOUS LES FEUX  DE L’AUTOMNE
2016- Au cours des 9 et 10 Juin, eut  lieu à Madrid la réunion de  trois poètes, indépendamment  de la Foire du livre de la capitale espagnole.
"TROIS POETES TROIS» avec Linda Bastide, Isaline Rémy et celui  qui écrit cette histoire. Le principal événement a eu lieu dans le cadre magnifique du "Huerto de Lucas, « un lieu de rencontre culturel, écologique et gastronomique.  Le 9, fut projeté le film «  La dérive », dont la vedette est Linda, et on a récité les poèmes d’Isaline, parus en lecture bilingue. Au même moment et endroit, ont été projetés, quelques courtes vidéos de Pedro Luis Soldevilla, suivis de la lecture de quelques poèmes et quelques  articles publiés dans Les Bavards ont été présentés.  Le tout accompagné d'un dîner français avec des ingrédients biologiques. Le public se composait de  gens de la culture, de  l'art et des affaires de Madrid et de nombreux amis intéressés par la poésie et la culture française. Le lendemain, nous avons fait une visite panoramique guidée de la Madrid des Asturies et de la Madrid moderne. Pendant la nuit, et dans l’appartement de la  promotrice et « alma mater » de  l'événement, Ispizua Pilar, nous avons organisé un petit –Comité, avec un  dîner avec des amis proches. La cuisine japonaise y  alternait avec le jambon Jabugo et des produits madrilènes, le tout arrosé de vins de Rioja et Ribera del Duero. Tout le public a entouré Linda pour voir et écouter en avant-première,  la genèse et le développement de son dernier livre sur l'histoire de la famille de son mari et des juifs apatrides en France. "Les coulisses du silence" est un beau et émouvant livre qui raconte les aventures d'une famille polonaise de 1905 à nos jours. L'ensemble de l'auditoire est resté silencieux devant les importants témoignages graphiques de cette histoire, qui sera certainement une étape importante dans l'histoire du peuple juif. Et un événement littéraire majeur. Ensuite, Pedro a lu des articles publiés dans Les Bavards. Tout le monde est parti enchanté, et désireux de lire et de mieux connaître les trois auteurs. Des plaques gravées, commémorent  ces jours de culture et de fraternisation.  La France et l'Espagne, l'Espagne et la France réunies.  L'adieu des artistes s’est fait le lendemain avec un concert de piano par Pilar Ispizua à la grande joie de tous. Un dîner au restaurant  branché le "Cocinillas" dans le quartier de Malasaña, mit le point final à ces quelques jours dédiés à l'art, la culture, la gastronomie et de la fraternité dans la capitale de l'Espagne. Pedro Soldevilla
2016- Durante los días 9 y 10 de junio se produjo el encuentro en Madrid de tres poetas, como acto independiente de la Feria del Libro de la capital Española. " TRES POETAS TRES ", con Linda Bastide, Isaline Remy y quien escribe esta crónica. El acto principal se realizó en el incomparable marco del "Huerto de Lucas", un lugar para el encuentro cultural, ecológico y gastronómico. El día 9 se proyectó la película A la Deriva de la que es protagonista Linda, se recitaron poemas, se presentó en una lectura bilingüe algunos poemas de Isaline. Así mismo se proyectaron algunos cortos de video-arte de Pedro Luis Soldevilla y la lectura de algunos poemas y artículos publicados en Les Bavards. Todo ello acompañado de una cena francesa con ingredientes ecológicos. El público lo componía personas de la cultura, el arte y la empresa de Madrid, así como multitud de amigos interesados en la poesía y en la cultura francesa. Al día siguiente hicimos una visita panorámica desde el Madrid de los Austrias al Madrid moderno. Por la noche y en casa de la promotora y alma mater del evento Pilar Ispizua celebramos un cena en petit -comité, con amigos íntimos. La cocina japonesa, alternó con el jamón de Jabugo y productos madrileños, todo ello bien regado con vinos de Rioja y de La Ribera del Duero. Todo el público asistente rodeó a Linda para ver y escuchar en primicia la génesis y el desarrollo de su último libro sobre la historia de la familia de su marido y los judíos apátridas en Francia. " LAS BAMBALINAS DEL SILENCIO", es un hermoso y emotivo libro que cuenta la peripecia de una familia polaca desde 1905 hasta nuestros días. Todo el público se quedó en silencio viendo los importantes testimonios gráficos de esta historia, que será sin duda un hito en la historia del pueblo judío. Y un importante acontecimiento literario.Así mismo, Pedro leyó artículos publicados en Les Bavards. Todo el mundo salió encantado y deseoso de leer y saber mas de los tres autores.  Sendas placas firmaron estos días de cultura y confraternización.  Francia y España, España y Francia juntas. La despedida de los artistas se hizo al día siguiente con un concierto de piano a cargo de Pilar Ispizua que hizo las delicias de todos.  Una cena en el restaurante más de moda "COCINILLAS" en el barrio de Malasaña puso rúbrica y punto y seguido a unos días de arte, cultura , gastronomía y fraternidad en la capital de España
Pedro Soldevilla
Tres poetas, tres, a Madrid                                          Trois poetes, trois, a Madrid
Ce mur imaginaire et invisible, qui est en face de la scène d'un théâtre, d'un film, et qui sépare l'action de la vie des personnages, du public, par  un quatrième mur insurmontable, qui délimite la ligne rouge, de façon à voir sans être vu et sans agir, et la distance entre le vécu et le rêvé.Aujourd'hui plus que jamais nous sommes spectateurs de notre monde. Chaque jour nous interagissons virtuellement, avec le téléviseur, l'ordinateur, les téléphones sophistiqués et les réseaux sociaux. Nous décrivons notre vie avec des photos, des gestes et des symboles. D’un coup sur le clavier, nous connaissons ons la recette d'un chef réputé étoilé par les étoiles du Michelin, savons que faire quand nos triglycérides sont élevés. Nous nous tordons de  rire, quand nous voyons plusieurs fois, les contorsions qu'un adolescent effectue, en faisant des équilibres avec sa bicyclette au Minnesota, et nous nous intéressons de connaître avec qui il dort, et avec qui se réveille , une star du cinéma, de la télévision ou du sport
Il y a plus de 133 ans, naissait à Madrid,  le philosophe José Ortega y Gasset.  Il est sans aucun doute la personnification de le pensée capitale du XXe siècle. Célèbre par son aphorisme "Je suis moi et ma circonstance". Gasset représente l'idée de l'intellectuel éclairé, humaniste et libre penseur sans étiquettes.  Il a été si grand qu'il a essayé de traverser ce quatrième mur, il a été si grand que son propre système a fini par le phagocyter. Ortega a été critique dans un pays dans lequel les convulsions politiques d'une République désorientée et corrompue, aboutirent à une levée militaire dans une cruelle guerre civile, dans une Espagne obscure en noir et blanc, matérialisée par une dictature fasciste. Il a connu la gloire, l'incompréhension et l'exil. Il s'est heurté avec ce quatrième mur infranchissable qui est l’inculture. Pendant plusieurs années il a vécu dans un limbe merveilleux, entouré par une pléiade d'élèves et de disciples qui arrivaient, fascinés, dans ses classes de l'Université. Parmi ses amis illustres qui ont vécu la même dérive,  comme le peintre Zuloaga, le médecin Marañón et les écrivains et penseurs de la Génération  de 98 comme Valle-Inclán, Baroja et Unamuno.Ortega parlait de la raison vitale d'être, de non seulement regarder mais de réfléchir et d'agir. "Il est seulement possible d'avancer quand on regarde loin. Il faut progresser seulement quand on pense en grand".
De ses œuvres se détache un esprit universaliste et pédagogique au service de  la liberté individuelle. " La Révolte des masses",  " L’Espagne invertébrée",  " Le Sujet de notre temps",  "Les Méditations du Rêveur", "  " Le spectateur", composent l'essence d'un legs presque oublié dans nos jours. Aujourd'hui je veux rendre un hommage a ce grand homme età ce  personnage, et méditer avec vous sur ce quatrième mur aliénant, sur la classe insupportable politique de toute l' Europe,qui a donné lieu à une espèce de nouvelle aristocratie d’un infime niveau  intellectuel et moral. D'une société anesthésiée par la consommation exorbitante, d'une liberté gardée et surveillée par le GRAND FRÈRE, par l'OEIL qui  voit tout, manipule et domine. Le mérite d'Ortega a été sa capacité d'anticipation, son perspectivisme et rationnel-vitalisme. Son esprit critique et révolté en face des tendances et des systèmes complaisants avec les puissants.
«  La vie nous a  été donnée, mais elle ne nous a pas été donnée toute faite » Traversons le quatrième mur, éteignons durant au moins une minute, seulement une minute par jour, toute l'information, tout le bruit médiatique et sentons comme Flaubert, le poids de notre conscience et l'inertie du coeur. 
Pedro Luis Soldevilla
Ese muro imaginario e invisible que está frente al escenario de un teatro, de una película y que separa la acción de la vida de los personajes, del público, en una insalvable cuarta pared, que delimita  la línea roja para ver sin ser visto y no actuar, la distancia entre lo vivido y lo soñado. Hoy más que nunca somos espectadores de nuestro mundo. Cada día interactuamos virtualmente, desde el televisor, el ordenador, los sofisticados teléfonos y las redes sociales. Describimos nuestra vida con fotos, gestos y símbolos. Con darle a una tecla sabemos la receta de un reputado chef estrellado con estrellas Michelin, sabemos que hacer cuando nuestros triglicéridos están elevados. Nos mondamos de risa cuando vemos una y otra vez el tortazo que se da un adolescente haciendo equilibrios con su bicicleta en Minnesota y nos interesamos en conocer con quien duerme y con quien se despierta algún famoso del cine,  la televisión o el deporte. Hace más de 133 años nació en Madrid el filósofo José Ortega y Gasset. Sin duda figura capital del pensamiento del Siglo XX. Célebre por su aforismo “ Yo soy yo y mi circunstancia”
Gasset representa la idea del intelectual ilustrado, humanista y libre pensador sin etiquetas. Fue tan grande que intentó traspasar esa cuarta pared, fue tan grande que el propio sistema acabó fagocitándolo. Ortega fue crítico en un país en que las convulsiones políticas de una República desorientada y corrupta avocaron a un levantamiento militar en una cruel guerra civil y en una oscura España en blanco y negro materializada por una dictadura fascista. Supo de la gloria, la incomprensión y el exilio. Se topó con esa cuarta pared infranqueable que es la incultura. Durante unos años vivió en un maravilloso limbo rodeado por una pléyade de alumnos y discípulos que acudían fascinados a sus clases en la Universidad. Por sus ilustres amigos que vivieron su misma deriva, como el pintor Zuloaga, el médico Marañón y los escritores y pensadores de la Generación del 98 como Valle-Inclán, Baroja y Unamuno. Ortega hablaba de la razón vital de ser, de no sólo mirar sino reflexionar y actuar. “Solo es posible avanzar cuando se mira lejos. Solo cabe progresar cuando se piensa en grande”.
De sus obras se desprende un espíritu universalista y pedagógico para la libertad individual. “La Rebelión de las masas”, “La España invertebrada”, “El tema de nuestro tiempo”, “Meditaciones del Quijote”, “El espectador”, componen la esencia de un legado cuasi olvidado en nuestros días. Hoy quiero rendir homenaje a este gran hombre y personaje y meditar con ustedes sobre esta cuarta pared alienante, sobre la insufrible clase política en toda Europa que ha dado lugar a una especie de nueva aristocracia de ínfimo nivel intelectual y moral. De una sociedad anestesiada por el consumo desorbitante, de una libertad guardada y vigilada por el GRAN HERMANO, por el OJO que todo ve, manipula y domina. El mérito de Ortega fue su capacidad de anticipación, su perspectivismo y racio-vitalismo. Su espíritu crítico y rebeldía frente a las tendencias y sistemas complacientes con los poderosos. “La vida nos ha sido dada, pero no nos ha sido dada hecha.”
Traspasemos la cuarta pared, apaguemos durante al menos un minuto, solo un minuto al día toda la información, todo el ruido mediático y sintamos como Flaubert, el peso de nuestra conciencia y la inercia del corazón.
Pedro Luis Soldevilla
LA CUARTA PARED                                                   LE QUATRIÈME MUR
Antes de conocer el significado del tiempo, cuando era muy pequeño y apenas dominaba el espacio de mi cuna, escuchaba a mis padres decir…Tenemos tiempo, estamos a tiempo, tiene todo el tiempo del mundo, a destiempo, templado, destemplado, a contratiempo, el tiempo pasa y aprovecha el tiempo.
Platón hablaba de un mundo sensible caracterizado por un proceso de constante transformación. Su discípulo Aristóteles definió el tiempo como el número del movimiento con un antes y un después en su tratado de Metafísica. En la Edad Media, conceptúan el universo en términos teológicos.
San Agustín y San Anselmo, lo definen como un pasar de un pasado que no existe y un presente que consiste en pasar a un futuro que no es. En el Renacimiento Kepler, Galileo y Bacon fueron los pioneros de lo que hoy entendemos como conciencia del tiempo. Ellos fueron el sustento de las ideas racionalistas que elaboró  Descartes en su Discurso del Método. En el siglo XIX, con el Romanticismo  y el Idealismo alemán, el filósofo Shelling en su texto esencial Las Edades del Mundo, defiende un concepto orgánico del tiempo, donde cada ser tiene su propio mundo interior. Aunque su concepción es teológica, el pensador expresa la idea del tiempo subjetivo y emocional, más allá del lineal y geométrico. Nietzsche, desarrolla el concepto del  Eterno Retorno de lo idéntico, en el que, a diferencia de la visión cíclica del tiempo, tendemos a tornar a ciclos y acontecimientos, los cuales se vuelven a repetir en el mismo orden, sin posibilidad de variación.
Leibniz, Newton y Einstein irán trasformando el concepto físico del espacio y la incidencia del tiempo, desde la gravedad al vacío, desde el átomo a la relatividad de lo cuántico. Pero ni la causalidad, ni la termodinámica, ni el existencialismo pueden con la certeza del tiempo absoluto que marca la muerte, que diría Marco Aurelio en sus célebres y emotivas Meditaciones en el año 169 en Roma, cuando fue uno de los cinco buenos emperadores que tuvo el Imperio.
Lo último que sabemos del tiempo, ha sido estudiado y definido por Hawking con la teoría del Big Bang y los agujeros negros. De todo este pequeño resumen de la concepción del tiempo en la historia del pensamiento, me quedo con el concepto que me inculcó mi padre sobre el tiempo de la experiencia, el conocimiento y las emociones. Por eso es importante estar en el aquí y en él ahora y que la muerte siempre nos sorprenda viviendo.
También creo en el concepto del tiempo moral. Es decir, del mirar a los demás, de sentir piedad, solidaridad y no mirarse demasiado al ombligo. Creo en el afecto, en el amor como tiempo aprovechado, en no correr tras el tiempo, y cuando nos damos cuenta, lo que ha pasado es la vida.
Y me pregunto cómo Saramago que diferencias químicas habrá entre el tiempo que transcurre entre una lágrima de tristeza y una lágrima de alegría.
Por eso nuestro tiempo es mejor y de más calidad cuando estamos al lado de quienes queremos y amamos y basta un solo instante para soñar con un mundo mejor.
Pedro Luis Soldevilla
Avant même de connaître la signifiance du temps, c’est quand j’étais petit et que je percevais à peine l’espace de mon berceau, que j’écouatis mes parents dire …Nous avons le temps, nous sommes à temps, j’ai tout le temps du monde, à plus tard, temps tempéré, temps violent, à contretemps, le temps passe et profitons du temps.
Platon parlait d’un monde sensible caractérisé par un processus de transformation constante. Son discipleAristotèle définissait, dans son traité “La Métaphysique”, le temps comme le numéro du mouvement entre un avant et un après. Au Moyen Âge, le concept de l’Univers se faisait en termes théologiques.
Saint Augustin  et Saint Anselme ,le définissent comme le passage d’un passé qui n’existe pas et un présent qui consiste à aller  vers un futur qui n’existe pas non plus. À la Renaissance, Képler, Galilée et Bacon furent les pionniers de ce que nous connaissons aujourd’hui comme conscience du temps. Ils furent la nourriture des idées rationalistes qu’élabora Descartes dans son ” Discours de la Méthode”. Au dix neuvième siècle, avec le Romantisme et l’Idéalisme allemand, le philosophe Shelling, dans son texte essentiel “Les âges du monde”, défend un concept organique du temps, où chaque être a son propre monde intérieur. Outre sa conception théologique, le penseur exprime l’idée du temps subjectif et émotionnel, bien au-delà du linéal  et du géométrique. Niestche, développe le concept de “Léternel retour” de l’identique, dans lequel, à la différence de la visión cyclique du temps, nous tendons à tourner en cercles et évènements, lesquels continuent de se répéter dans le même ordre, sans possibilité de variation.  Leibniz, Newton et Einstein, vont  transformer le concept physique de l’espace et l’incidence du temps, depuis la gravité du vide, depuis l’atome jusqu’à la relativité du quantique. 
Mais, ni la causalité, ni la thermodynamique, ni l’existentialisme, ne peuvent rien avec la certitude du temps absolu que marque la mort, comme le disait Marc Aurèle dans ses célèbres et émotives “Méditations”, en l’an 169 à Rome, lorsqu’il fut l’un des cinq grands empereurs qu’ eut l’Empire.
La dernière chose que nous savons du temps, a été étudié et défini par Hawkins avec la théorie du Big-bang et des trous noirs.
Après ce court résumé de la conception du temps dans l’histoire de la pensé, je reste avec le conept que m’a inoculé mon père sur le temps de l’expérience, de la connaissance et des émotions.
C’est pour cela qu’il est important d’être” ici et maintenant” et que la mort nous surprenne vivants.
Je crois aussi dans le concept du temps moral. C’est à dire, au regard vers les autres, au ressenti de la pitié, de la solidarité, et au fait de  ne pas se trop regarder notre nombril. Je crois dans l’affect, dans l’amour comme temps ampliqué, dans le fait de ne pas courir derrière le temps, et quand nous nous en rendons compte, ce qui est passé,  c’est la vie.
Et je me demande, comme Saramango, quelles différences chimiques il y aurait, dans le temps qui s’écoule entre une larme de tristesse et une larme de joie. C’est pourquoi notre temps est précieux et de plus belle qualité, quand nous sommes près de ceux que nous adorons et  aimons , et qu’ il suffit d’un seul instant pour rêver d’un monde meilleur.
Pedro Luis Soldevilla
SOBRE EL TIEMPO a Oihana                                       Au sujet du temps à Oihana.
Hindouistes, boudistes,  jansénistes, rosicruciens et agnostiques observent le devenir de la terre à travers le Dharma, ou toutes les actions faites pour le bien, dans le parcours de la vie, joint au Karma, et les conséquences de tout ce qui est réalisé et décidé. Avec ces deux príncipes le destin futur se déterminerait, ainsi que la possibilité d’ exister et de se réaliser dans l’évolution, et l’involution de tout de qui est vivant et humain. En sanscrit, Samsara signifie s’écouler, vagabonder, et souffrir pour apprendre, pour ensuite se réincarner et transmigrer.
L’Orphisme, le platonicisme et le boudhisme, divergèrent sur l’idée de renaître et de revenit en arrière. Mais tous sont d’accord sur l’idée philosophique, le parangdime de la vie concue comme un voyage avec retour. Nous vivons actuellement les temps d’un Samsara convulsif et sans retour.Un voyage vers nulle part, des pauvres, des parias, des déshérités de la vie et de la fortune, qui fuient devant les guerres, qui bougent et fuient hors de leur pathétique existence, à la recherche d’un monde meilleur. À pied, en pantoufles, cachés ou dans des barques de papier. Des familles entières, parcourant le monde, croisant des frontières et des horizons sans horizons.Anonymes, apatrides, migrants, exilés et réfugiés, composent des vies d’exodes, de diasporas continuelles, dans le rêve et l’espoir de rencontrer un monde meilleur.
Quand je vois et que j’écoute les informations télévisées, les nouvelles et les photographies de presse, j’essaie d’entrer dans ces regards profonds et malheureux, et je refuse de penser à ce samsara maudit, Karma ou peu importe comment il  veut que nous souhaitions le nommer.Nous ne pouvons pas regarder derrière, nous pouvons fermer la télévisoon. Je crois fermenent dans l’obligation éthique et morale de faire quelque chose pour ceux de nos semblables qui sont dans une condition inférieure. Peu m’importe le réincarnation ou la croyance en d’autres vies, en d’autres meilleurs états.
Quand quelqu’un me dit que cela n’est pas son problème, je l’invite à ce que, pendant une minute, il s’assoie, ferme les yeux et se concentre en respirant. Pendant ces soixante secondes, je lui demande de regarder les visages heureux de ses parents, enfants et amis les plus chers. Peu après, je lui demande de sortir dans la rue et de regerder le pauvre, le migrant, le marginal avec un sourire, et de les regarder dans les yeux comme s’ils étaient ses êtres les plus chers.
Avec de petits gestes, on peut changer le monde, disait Gandhi. La solidarité commence par soi- même, la transformation s’initie dès l’enfance. Le soin apporté aux enfants, l’amour, la stabilité émotionnelle, le fait d’être à côté et uni à notre entourage le plus petit, amplifie et ouvre nos coeurs, abolit les fontières et exorcise les démons de l’abandon, de la misère et de la solitude des déshérités
Pedro Luis Soldevilla
 
Hinduistas, budistas, jainitas, rosacruces y gnósticos, observaron el devenir del ser a través del  Dharma o todas las acciones hechas para el bien en el transcurso de una vida junto con el Karma y las consecuencias de todo lo realizado y decidido. Con estos dos principios se determinaría el destino futuro, el llegar a ser y realizarse en la evolución e involución de todo lo vivo y humano. Samsara  en sánscrito significa fluir, vagabundear y sufrir para aprender, para después reencarnarse, y transmigrar.
El Orfismo, el Platonismo, Jainismo y Budismo, discreparon sobre la idea de renacer y emigrar. Pero todos coinciden en la idea filosófica, en el paradigma de la vida como viaje con retorno. En la actualidad vivimos tiempos de un Samsara convulso y sin retorno. El viaje a ninguna parte, de pobres, parias, desheredados de la vida y de la fortuna que huyen de las guerras, que se mueven y huyen de su patética existencia para buscar un mundo mejor. A pie, en pateras, escondidos o en barquitos de papel. Familias enteras recorriendo el mundo, cruzando fronteras y horizontes sin horizonte.Anónimos, apátridas, emigrantes, exilados y refugiados componen unas vidas  de éxodos y  diásporas continuas con el sueño y el empeño  de encontrar un mundo mejor.
Cuando veo y escucho los telediarios, las noticias y las fotografías de prensa, intento detenerme en esas miradas profundas y dolientes y me niego a pensar en ese maldito samsara, karma o como quiera que le queramos llamar. No podemos volver la vista atrás, no podemos apagar la televisión. Creo firmemente en la obligación ética y moral de hacer algo por nuestros semejantes en inferioridad de condiciones. No me importa nada la reencarnación, ni la creencia en otras vidas, en otros estados mejores.
Cuando alguien me dice que este no es su problema, les invito a que sólo durante un minuto se sienten, cierren los ojos y se concentren en su respiración. Durante esos sesenta segundos les pido que visionen las caras felices de sus padres, de sus hijos y de sus amigos más queridos.
Poco después les pido que salgan a la calle y miren al pobre, al emigrante, al marginado con una sonrisa y les miren a los ojos como a sus seres queridos. Sin lástima, ni falsa caridad, de igual a igual.
Con pequeños gestos se pude cambiar el mundo decía Ghandi. La solidaridad empieza por uno mismo, la transformación se inicia desde la infancia.
El cuidado de los hijos, el amor, la estabilidad emocional, el estar al lado y junto a nuestro entorno más pequeño amplía y abre nuestros corazones, rompe fronteras y exorciza los demonios del abandono, la miseria y la soledad de los desheredados.
Pedro Luis Soldevilla
 
SAMSARA                                                                    SAMSARA
PAISAJES SOÑADOS                                                 PAYSAGE REVES
CUATROCIENTOS AÑOS SIN MIGUEL                      QUATRE CENTS  ANS SANS MIGUEL
Je tremble. Les peupliers  agitent leurs feuilles, les moutons fuient, la cloche de l'église, nerveuse, sonne,un  blizzard colore le ciel de noir, quand j'entends un murmure de voix, qui s’entrechoquent   derrière le mur où je me tapis. Les ombres des acacias  me  déconcertent,  et je  commence à courir,  et je remarque que les grenouilles sautent partout, bien qu’on ne les voit  pas. Je trébuche, je butte contre un champ de coquelicots fanés, et une bouffée d'ozone, de terre humide et de ce qui  ressemble à du salpêtre, me coupe  le souffle. Le paysage m’ engloutit en un instant, et je cours  plus vite que le vent, plus vite que le chien, et je distingue une petite maison ,et la pluie a ouvert la voie, et je  tremble, et je pense que je suis le loup, et je rêve que je vais dévorer le Petit Chaperon Rouge.
Tiemblo. Los álamos chasquean sus hojas, las ovejas huyen, la campana de la iglesia tañe nerviosa, la ventisca tiñe el cielo de negro, cuando escucho un murmullo de voces que chocan detrás de la tapia donde me guarezco. Las sombras de las acacias me aturden y comienzo a correr y noto que las ranas saltan alrededor, aunque no las vea. Me tropiezo, me estampo contra un campo de amapolas marchitas y una bocanada de ozono, de tierra mojada y de lo que parece salitre me deja sin respiración. El paisaje me engulle en un instante y corro más rápido que el viento, más rápido que el perro y distingo una casita y la lluvia borra el camino y tiemblo y creo que soy el lobo y sueño que con devorar a caperucita.
Le paysage n'a pas de forme, on ne peut le décrire, bien qu'il contienne les éléments qui le composent. Il est l'invention du moment contemplatif, celui qui développe un rêve de symboles, de signes, de temps vécu en un instant,  dans lequel entrent, l'après-midi, le midi, le soir et la nuit elle-même. Les arbres de grande taille, les ruines dans  lesquelles, les gestes, les étoiles, le temps intérieur et le silence comme intuition qui illumine un arrière-plan esthétique, qui soutient l'existence désirée que  représentent les  oiseaux, les hiboux, la lune, les  nuages de toute  forme  et condition. Il  coexiste dans  la mémoire, un  paysage stellaire,  lunaire, champêtre, classique, baroque, pictural  et théâtral, représentatif et référant des rêves, en leur qualité de  lieux pour exister, pour regarder, pour  faire partie de la voie, du cadre qui contient un lieu plein d'êtres , de choses, de soi-même  comme  créature   unidimensionnelle,  dans quelque chose que nous ne pouvons pas retenir. Aujourd'hui, nous vivons cernés  d’espaces sauvages, d’endroits horribles, de scénarios de folie. Sans avoir  le temps de contempler, le temps pour arrêter la roue du temps, le samsara comme cycle de la vie, de la mort, de la réincarnation, et de  la capacité de renaître  de nos cendres comme le Phénix. Et ainsi, vivre avec les paysages émotionnels, dominés par la  mer, ou plutôt par les océans,  les marinas, l'intérieur des terres, les montagnes et l'extérieur comme  lieu de réflexion substantielle.. Pour oublier les grandes villes vides, les monuments à la vanité comme symboles de force inutile, pour  retourner dans le désert comme miroir, comme  reflet de  tous les paysages du rêve.
El paisaje no tiene forma, no se puede describir, aunque tenga elementos que lo compongan. Es la invención del momento contemplativo el que desarrolla una entelequia de símbolos, de signos, de épocas vividas en un instante, en el que cabe la tarde, el mediodía, el anochecer y la noche misma.Los árboles dimensionados, las ruinas, los gestos, los astros, el tiempo interior y el silencio como pálpito que ilumina un fondo estético, que soporta la existencia añorada que representan los pájaros, las lechuzas, la luna, las nubes de toda forma y condición. Coexiste en la memoria un paisaje estelar, lunar, campestre, clásico, barroco, pictórico y teatral, representante y referente de los sueños como lugares para estar, para mirar, para ser parte de la forma, del ámbito que rellena un lugar plagado de seres, de cosas, de uno mismo como  criatura unidimensional dentro de algo que no podemos retener. Hoy que vivimos rodeados de espacios agrestes, de lugares terribles, de escenarios de locura. Sin tiempo para contemplar, sin tiempo para parar la rueda del tiempo el samsara como ciclo de la vida, de la muerte, la reencarnación y la capacidad de renacer de nuestras cenizas como el ave Fénix. Y así convivir con los paisajes emocionales dominados por el mar o más bien por los océanos, las marinas, el interior, las montañas y el exterior como lugar de reflexión sustancial. Para olvidar las grandes urbes vacías , los monumentos a la vanidad como símbolos de fuerza inútil,  para retornar al desierto como espejo, como reflexión todos los paisajes soñados.  Pedro Luis Soldevilla
UN PAISAJE DE CUENTO                                          UN PAYSAGE DE CONTE
Todo el mundo y en todo el mundo hablan de ti y te comparan con Shakespeare.
En este caso las comparaciones son odiosas. Pero dejo al ilustre inglés para centrarme en ti. Para recordar tu ajetreada vida. Te hirieron en Lepanto inhabilitando tu brazo izquierdo. Pero nunca fuiste manco ni perdiste tu extremidad anterior. Te apresaron los Turcos, te condenaron a galeras, y de nuevo te apresaron en Argel. En España volviste a estar prisionero por un desacuerdo con la corrupta hacienda del Siglo de Oro. Padeciste, hambre, miseria y oprobio por las élites culturales que te despreciaron y vilipendiaron. Con tus coetáneos y colegas tampoco te llevaste muy bien. Lope de Vega y Góngora deseaban mandarte al infierno y urdieron tretas para implicarte en plagios literarios y asuntos amorosos en los que nunca participaste.Los recaudadores de Felipe II pensaron que cobrabas demasiado y tu pensamiento era harto liberal. Decidieron con la ayuda maquiavélica de la Iglesia y el Estado excomulgarte en tres ocasiones, dejándote pobre de necesidad, solo, perdido y abandonado como en una ópera de Verdi. Sin embargo, tu Quijote, tu homónimo tu sombra floreció entre los oscuros muros de la cárcel. Durante siglos autores y pensadores de todos los continentes especularon con tu obra. Yo me quedo con el ideal literario como argumento para soportar la vida y el mundo, El ideal del Amor desde la teoría aristotélica que trasciende en toda la creación del Renacimiento. El ideal político con la utopía como fondo y forma encarnado en La Ínsula de Barataria). El ideal de justicia, la protección de los débiles y la reivindicación de la locura como avance lúcidopara luchar contra la vulgaridad y las convenciones sociales. Alonso Quijano, Sancho Panza, Dulcinea y Rocinante. Pura música polifonía llena de humor, poesía, perspectivismo, oralidad, ironía y reivindicación del sueño como meta existencial. Cuatrocientos años en un lugar de la Mancha de cuyo nombre no puedo acordarme…España, las Españas después de cuatrocientos años, celebrando la muerte del creador de la primera novela moderna, del antihéroe. En 1605 se publicó la primera parte y en 1615 la segunda y definitiva. La obra fue recibida como una novelilla de entretenimiento. Los alemanes en el siglo XIX dimensionaron el realismo patético y poético de la obra. Todos los románticos se rindieron a su embrujo.  Dostoyevsky lo comparó con Jesucristo y Tolstoi lo elevó a paradigma de la bondad y la justicia. En el siglo XX, Borges, Kundera y el mismo Kafka hicieron una serie de lecturas exotéricas de la obra. Unamuno describió la amarga psico-sociología de la España del 98 con el imprescindible ensayo de Vida de Don Quijote y Sancho. Yo tenía 12  años y mi padre me dijo: Hijo léelo aunque todavía no entiendas muchas cosas. Y vuélvelo a leer cuando pienses que lo puedes comprender y te darás cuenta que esta historia, que este cuento, es la historia universal de los que sueñan con un mundo mejor.
Pedro Luis Soldevilla
Tous, dans le monde entier, parlent de toi et te comparent à Shakespeare.
Dans cette conjecture, les comparaisons sont odieuses. Mais j’abandonne l'illustre Anglais pour me concentrer sur toi. Pour rappeler ta vie bien remplie. Ils te blessèrent à Lépante,  rendant  ton bras gauche inutilisable. Mais tu n’as pas été manchot, et ne  perdis pas l’usage de ton avant bras. Les Turcs te firent prisonnier, te condamnèrent aux galères, et te reprirent à nouveau à Alger. Tu fus à nouveau prisonnier en Espagne, à cause d’ un désaccord avec l’organisation corrompue de l’Âge d'Or. Tu as souffert, la faim, la misère, et la honte des élites culturelles qui te méprisèrent  et honnirent. Avec tes pairs et collègues, cela ne se passa pas très bien non plus. Lope de Vega et Góngora voulaient t’envoyer en enfer et complotèrent pour t’implquer dans des plagiats littéraires, et histoires d’amour  dans lequels tu n’as participé. Les collecteurs de Felipe II, pensaient que tu gagnais beaucoup d’argent et que ta  pensée était trop libérale. Ils décidèrent, avec l’aide machiavélique de l'Église et de l’État, de t’excommunier en trois occasions, te laissant démuni du  nécessaire, seul, perdu et abandonné, comme dans  un opéra de Verdi. Cependant, ton Quichotte, ton homonyme, ton ombre, fleurit entre les murs sombres de la prison. Pendant des siècles, des auteurs et des penseurs de tous les continents, ont spéculé avec ton  travail. Je vais rester avec l'idéal littéraire comme un argument, pour soutenir la vie et le monde, l'idéal de l'amour depuis  la théorie aristotélicienne qui transcende toute la création de la Renaissance. L'idéal politique avec l'utopie comme arrière-plan est incarné dans L'Île de Barataria. L'idéal de justice, la protection des faibles et la revendication de la folie, comme avance lucide, pour lutter contre la vulgarité et les conventions sociales. Alonso Quijano, Sancho Panza, Dulcinée et Rossinante. Pure musique polyphonique, pleine d'humour, de poésie, perspectiviste, oralité, ironie et apologie du sommeil comme objectif existentiel. Quatre Cents  ans dans un lieu de la Manche dont le nom m’échappe. L’Espagne, les Espagne  depuis quatre cent ans, célébrant  la mort de créateur du premier roman moderne, et de l'anti-héros. En 1605, en fut publiée la première partie, et en 1615, la deuxième et définitive. L’oeuvre a été perçue comme un petit roman de divertissement. Les Allemands du XIXe siècle donnèrent sa dimensión au réalisme pathétique et poétique de l'œuvre. Tous  les romantique se rendirent à son avis. Dostoïevski l'a comparée à Jésus-Christ et Tolstoï l’a élevée en paradigme de la bonté et de la justice. Au XXe siècle, Borges, Kundera et Kafka lui-même, firent une série de lectures exotériques de l’oeuvre. Unamuno a décrit l’amère  psycho-sociologie de l'Espagne de 98 dans son essentiel essai de La Vie de Don Quichotte et Sancho. J’avais 12 ans, et mon père m'a dit: Fils, lis-le, même si tu ne compreds pas toujours  toutes les choses. Et relis-le quand tu penseras que tu peux comprendre et tu te rendras compte que cette histoire, que ce conte  est l'histoire universelle de ceux qui rêvent d'un monde meilleur.
Pedro Luis Soldevilla
Lorsque vous vous rendez compte que les ténèbres n’existent pas, que  l'obscurité peut être lumineuse et transparente, que la lumière réfléchie d'une flamme de bougie, d’un appel tranpassant  les rétines et illuminant  les cœurs qui furent gelés, attendant la fin de l'hibernation, la fin d’un espoir nécessaire . Lorsque vous vous rendez compte comment furent le début des nuits hébraïques et romaines, sous les gardes romains qui surveillaient les gardiens de troupeaux  et les sentinelles qui protégeaient le rêve de villes vigilae-custodiae. Nox  Intempesta ou partie de la nuit qui séparait depuis le  concubium, l’heure  où l’on dort , depuis la fin du soleil jusqu'à minuit, jusqu'à trois heures du matin, quand le coq chantait, et ainsi de suite jusqu'à six heures du matinn. Quelle  beauté, l'interprétation de la nuit classique. Combien de nuits à la recherche de la lumière, combien de nuits sans étoiles, combien  étoilées. Les Francs et les Gaulois  contaient  par nuits et non par jours, le développement de la vie. San Isidoro lui-même en 1496, dans la ville magique de Séville, divisait la nuit en sections poétiques. Tard, quand le soleil se couche. Crépuscule, quand la nuit commence. Concubio, quand les  êtres dorment . Intempesta lorsque les animaux dorment et se reposent  profondément. Continicio, quand toutes les choses qui existent semblent calmes et somnolentes. Gallinicio lorsque les coqs chanter. Dilúculo ou  belles chansons qui annoncent l'aube .Antelucano, quand l'aube dissipe les vapeurs de la nuit. Je suis passionné par l'étymologie de l'obscurité, la nuit pianistique, les histoires effrayantes, les berceuses pour calmer les enfants, l'intimité, la passion des amants, et le rêve de l'épuisement. Loups-garous, vampires, fées, elfes, sorcières, dragons, phénix,  princesses,  sphinx,  anges célestes et anges déchus. Créatures  qui vivent la nuit transparentes, comme  la lumière. Que personne ne dorme.  Personne ne dort.
Pedro Luis Soldevilla.                                                                                              .
Cuando adviertes que no existen las tinieblas, que la oscuridad puede ser luminosa y transparente como la luz reflejada de una vela, de una  llama traspasando las retinas e iluminando corazones que estuvieron congelados, aguardando el fin de la hibernación, el fin de una espera necesaria. Cuando adviertes como fueron el principio de las noches hebreas y romanas con las guardias de los pastores que vigilaban los rebaños y los centinelas que protegían el sueño de las ciudades vigilae-custodiae. Nox Intempesta o parte de la noche que mediaba desde el concubium u hora donde se dormía desde el fin del sol hasta la media noche, hasta las tres de la mañana cuando cantaba el gallo o tercera, y así hasta las seis de la madrugada o mane custodia matutina.
Que belleza, la interpretación de la noche clásica.  Cuantas noches buscando la luz, cuantas noches sin estrellas, cuantas estrellados. Los francos y los galos contaban por noches y no por días el desarrollo de la vida. El propio San Isidoro en 1496 en la mágica ciudad de Sevilla dividía la noche en poéticas secciones. Tarde, cuando el sol se pone. Crepúsculo, cuando comienzan las tinieblas. Concubio, cuando duermen los seres. Intempesta cuando duermen los animales y reposan profundamente. Continicio, cuando todas  las cosas que existen parecen calladas y adormiladas. Gallinicio, cuando cantan los gallos. Dilúculo o bellas canciones que anuncian el alba .Antelucano, cuando el amanecer disipa los vapores de la noche. Me apasiona la etimología de la oscuridad, los nocturnos pianísticos, los cuentos de miedo, las canciones de cuna para tranquilizar a los niños, la intimidad, la pasión de los amantes, y el sueño de la extenuación.  Hombres lobo, vampiros, hadas, elfos, brujas, fénix, dragones, princesas, esfinges, ángeles del cielo y ángeles caídos.  Criaturas  para vivir la noche y NESSUM DORMA. Que nadie duerma.
Pedro Luis Soldevilla 
LA NOCHE                                                                   LA NUIT
Quand j’avais 16 ans, les Rois Mages m'ont apporté une magnifique édition du théâtre complet de Ramón del Valle-Inclán. Mon père m'a dit de commencer à lire cette œuvre merveilleuse et lucide : "Lumières de Bohème". C’est la création du grotesque, la naissance d'un nouveau théâtre inspiré par d’autres grands de la  scène, comme Ionesco, Beckett et Arrabal. Ce qui a le plus attiré mon attention, dans l'œuvre, fut  la dissection précise et millimétrée, quasi légale, par un écrivain dilettante, aveugle et bohème, Max Estrella qui à la fin de sa vie, dans ses dernières heures, part en pèlerinage vers un Madrid sombre, nuageux et marginal, pour nous enseigner comment est le prix de la liberté, face à la vanité vide du succès, face à une société espagnole aux principes du début du XXe siècle, en pleine Restauration, qui ne reconnait pas l’avancée de ses propres disciples, créant une société Cainita. L’œuvre devient la parabole tragique et grotesque d’ un pays déformé, injuste et oppressif. Mes 18 ans accomplis, je pus la voir représentée dans le théâtre, dans une superbe version. Il faut signaler aussi que l’œuvre rédigée en 1922 et publiée en plusieurs fois en 1924,  n'a pas été publiée jusqu'en 1968 à Sabadell. (Catalogne). Il est également intéressant de noter que dans les livres du secondaire actuels, il est consacré quelques lignes à la vie et à l'œuvre de Don Ramon. Et dans les programmes de l’enseignement marginal de la langue espagnol, dans la Communauté Autonome Catalane, il lui est consacré une phrase brève, comme s’il s’agissait d’un  twit. Le fait est qu’à chaque jour des Rois, j’ouvre à nouveau ce texte passionnant et j’en lis  quelques passages. Je regarde les lumières de l'hiver et je pense au froid des cœurs, au froid dans les esprits, au froid dans les villes, dans la désolation de la bohème, déjà presque perdue. Je ne sais pas parce que je me souviens de Goethe dans Voyage en Italie, à Venise, quand il dit... « Seule la lumière de l'hiver, sur la même place, dans le même instant bohème, réchauffe instantanément mon cœur glacé. Et je pense encore comme Machado, parce que l'une des deux Espagne doit geler le cœur. Je ferme le livre, je prends un train et je commence un voyage vers Madrid, où reposent les restes imaginaires de Max Estrella, et où mon amour vit aussi.
Pedro Soldevilla
Cuando tenía 16 años, los Reyes Magos me trajeron una magnífica  edición del teatro completo de Ramón María del Valle-Inclán. Mi padre me indicó que empezara leyendo la maravillosa y lúcida obra   “Luces de Bohemia”. Es la creación del ESPERPENTO, el nacimiento de un nuevo teatro inspirador de  otros grandes  de la escena como Ionesco, Beckett y Arrabal.Lo que más me llamó la atención de la obra fue la disección precisa y milimétrica, forense, de un escritor diletante, ciego y bohemio, Max Estrella que al final de su vida, en sus últimas  horas, peregrina  por un Madrid oscuro, turbio y marginal para enseñarnos como es el precio de la libertad, frente a la vanidad del éxito vacío, frente a una sociedad española de principios del siglo XX en plena Restauración que no reconoce el avance de sus propios individuos, creando una sociedad cainita. La obra se convierte en una parábola trágica y grotesca sobre un país deforme, injusto y opresivo.Cumplidos mis 18 años  la pude ver representada en el teatro en una magnífica versión.También cabe señalar que la obra escrita en 1922  y publicada por entregas en 1924, no fue estrenada hasta el año 1968 en Sabadell. (Cataluña). También es interesante constatar que en los libros de bachillerato actuales le dedican unas cuantas líneas a la figura y obra de D. Ramón. Y en los planes de enseñanza de la marginal lengua española en la Comunidad Autónoma Catalana se le dedica una escueta frase, como si de un twiter se tratara. El caso es que cada día de Reyes vuelvo a abrir este texto apasionante y leo algunos pasajes. Miro las luces del invierno y pienso en el frío de los corazones, en el frío de las mentes, en el frío de las ciudades, en la desolación de la bohemia, ya casi perdida. Y no sé porque recuerdo a Goethe en el Viaje a Italia, en Venecia, cuando dice… “_Sólo la luz del invierno, en la misma plaza, en el mismo instante bohemio, calienta mi corazón helado. Y yo sigo pensando como Machado, porqué una de las dos Españas ha de helarte el corazón. Cierro el libro, cojo un tren y emprendo viaje a Madrid  donde  yacen los restos imaginarios de Max Estrella y donde también habita mi amor.
Pedro Luis Soldevilla .
LUCES DE BOHEMIA                                                 LUMIÈRE  DE LA BOHÈME
Non !!!
N'allez pas au gymnase, ne faites pas de régimes, ne proposez rien de nouveau.!!!  Ne demandez rien de rien, en vérité... Quand j'ai achevé la célébration de fin d'année et commencez le ressac du nouveau 2016, turbulent et bissextile, un moment fermez les yeux et imaginez que ce Noël de carton une pierre n'a pas existé. Imaginez votre nouvelle vie avec quelques bonnes vieilles idées.
Disait Zsa Zsa Gabor, qui a laissé chacun de ses onze maris, quand elle s'éveillait avec ceux-ci le matin et qu' ils ne lui donnaient pas un baiser de bonjours. Un professeur d'un ghetto en conflit Sud Afrique a repris une petite fille de onze ans parce qu'elle ne connaissait pas l'hymne national  . A qui elle a répondu. "- Monsieur le professeur ce n'est pas l'un de mes plus grands problèmes."  Platon au Banquet a dit … " Il faut plus considérer la précieuse beauté des âmes que celle-là du corps … Reconnaître que la beauté a à voir avec la bonne éducation, l'amour et la culture c' est l'essentiel. "
Nietszche affirme que "dans une relation parfaite personne ne doit porter les pantalons, puisqu' ils doivent toujours être sur le sol".
Et s'il vous plaît ne nou laissons pas de tromper. Chaque jour les historiens démontent l'histoire. Ne faisons pas cas aux fatalistes, aux  hommes politiques, les gourous, les publicitaires, les vendeurs de fumée et les philosophes de pacotille.
Lisez, lisez, écoutez une bonne musique, soignez la Nature, soyez critiques, n'ayez pas confiance en ceux qui promettent le bonheur en un instant et fuyez les modes et le politiquement correct. Le véritable amour est notre unique destin. Seulement la vie a un sens près de quelqu'un que nous aimons et qui nous aime.
Pedro Luis Soldevilla
NO !!!
No vayan al gimnasio, no hagan dietas, no se propongan nada nuevo.!!!
No pidan nada de nada, de verdad…
Cuando acabe la celebración de fin de año y comience la resaca del nuevo 2016, revoltoso y bisiesto, cierren los ojos un momento e imaginen que esta navidad de cartón piedra no ha existido. Imaginen su vida nueva con algunas viejas buenas ideas.
Decía Zsa Zsa Gabor, que fue dejando a cada uno de sus once maridos, cuando se despertaba con ellos por la mañana y no le daban un beso de buenos días.
Un profesor de un ghetto conflictivo en Sudafrica reprendió a una niña de once años porque no se sabía el himno nacional.. A lo cual ella respondió. “- Señor profesor este no es uno de mis mayores problemas.”
Platón en El Banquete dice…” Debe considerarse más valiosa la belleza de las almas que la del cuerpo…Reconocer que la belleza tiene que ver con la buena educación, el amor y la cultura es lo esencial.”
Nietszche afirma que “  en una relación perfecta nadie debe llevar los pantalones pues siempre deben estar en el suelo”.
Y por favor no nos dejemos engañar. Cada día los historiadores desmontan la historia. No hagamos caso a los fatalistas, políticos, gurús, publicistas, vendedores de humo y filósofos de pacotilla.
Lean, lean, escuchen buena música, cuiden la Naturaleza, sean críticos, no se fíen de los que prometen la felicidad en un instante y huyan de las modas y de lo políticamente correcto.
El amor verdadero es nuestro único destino. Solo la vida tiene sentido junto a alguien a quien amar y ser amados.
Pedro Luis Soldevilla
VIEJAS IDEAS                                                           DE VIEILLES IDÉES
Archives 1
Dedicado a las medicinas complementarias (Dr. en Homeopatía y Psicomotricista). Formado en las Facultades de Medicina de Zaragoza, París, Pekín y La Habana, ejerce profesionalmente como director de la Clínica PSY (Logroño, La Rioja). Desarrolla una actividad artística paralela como escritor, poeta y director teatral.Articulista, crítico de cine y teatro en varios diarios y revistas regionales entre los años 80 y 90. En 1981 publica su primer libro de poemas, Poemas fríos. Premio Ateneo Riojano en 1981 y 1982.
A. Pilar
Imaginez que nous pourrions choisir un endroit pour poser cette année tumultueuse. Imaginons une Venise avec un brouillard délicat. S'attarder au coucher du soleil sur le Lido, avec un oeil posé sur le vaporetto que pourrait porter le professeur Von Assenbach ou Gustav Mahler lui-même. Mais non !!! ... Comme c'est un rêve je peux choisir qui m' accompagnera à l'Hôtel des Bains ... Pauvre petit - , perdu et abandonné-, comme le pauvre Gioconda de Ponchielli.
Alors je change d' histoire et je reçois ma comtesse Russe aux yeux tristes, doux, semi-noir comme Anna Karennina qui  pleurait et sourirait en même temps et qui est transportée en regardant la femme verdicente de Matisse.
Nous sommes sur la piste de danse et allons vers le piano, le vieux Steinway qui une fois fot toucha Rahmannninov, une nuit de tempête en été, une nuit inoubliable, magique et étrange où la pluie a cessé dans le verrière de la cour anglaise et se tenait dans l'expectative dans le silence de sa musique. Elle se rassit, me regarda tendrement et Gnosssienne comezó n ° 1 "longue et orageuse" ...
J'oubliais les deux et allais à la troisième et à la quatrième;  tous présents pensant  juste que la vie serait éternelle. A peine nous parlons au dîner, ce n' était plus nécessaire. L'année s' évaporait et l'horloge interrompait les réjouissances des invités. Notre baiser était doux, feutré, absorbé dans une étreinte de méduses. Immédiatement nous nous rappelons notre première rencontre dans cette terrasse de Cannaregio avec des ampoules colorées.
Épuisé, après avoir souffert avec le pauvre Rigoletto et l'innocente.Gilda. Verdi était toujours présent dans les moments passionnants et tragiques de nos vies. Maiscette fin d'année sera spéciale. Nous avions dit adieu au passé a déclaré Violeta Valery ...
Le soir, dans sa Sérénité était placide et écrasant en  même temps.
Nous restions assis sur le quai à regarder la lune qui résistait à l'aube. Presque endormi nous entrons dans la nouvelle année. Oubliant nos  peines et nostalgie. Venise et le monde. Bercés par l'Adriátique et la mélancolie heureuse qui réveille l'amour à l'aube.
Pedro Luis Soldevilla.
A.Pilar
Imaginemos que pudiéramos elegir un lugar para despedir este año convulso. Imaginemos una Venecia con niebla delicada. Parada al atardecer en el Lido, con un ojo puesto en el vaporetto que podría traer al profesor Von Assenbach o al propio Gustav Mahler. Pero no!!!... Como es un sueño puedo elegir quien me va a acompañar al Hotel des Bains… -Pobrecito,- solo, perdutto e abandonatto-, como la pobre Gioconda de Ponchielli.
Entonces cambio de historia y recibo a mi condesa Rusa de ojos tristes, dulces, semi-negros como Anna Karennina que llora y sonríe al mismo tiempo, que se embelesa cuando mira a la mujer verdecida de Matisse.
Ya estamos en la sala de baile y se dirige al piano, ese viejo Steinway que una vez tocó Rahmannninov  una noche de tormenta veraniega, una noche inolvidable, mágica y extraña, donde la lluvia se detuvo en la cristalera del patio inglés y se quedó expectante en el silencio de su música. Ella se sentó, me miró con ternura y la Gnosssienne número 1 comezó  “larga y tormentosa”…
Olvidó la dos y fue a la tercera y en la cuarta todos los presentes acabamos pensando que la vida podría ser eterna. Apenas hablamos en la cena, ya no hacía falta. El año se evaporaba y el reloj interrumpía el jolgorio de los huéspedes. Nuestro beso fue tenue, sentido , ensimismados en un abrazo de medusas. Inmediatamente recordamos nuestro primer encuentro en aquella terraza de Cannaregio con sus bombillas de color.
Exhaustos, después de haber sufrido con el pobre Rigoletto  y la inocente Gilda. Verdi siempre estuvo presente en momentos apasionantes y trágicos en nuestras vidas. Pero ese fin de año sería especial. Dijimos addio del paassato como Violeta Valery…
La velada en la Serenissima fue  plácida y sobrecogedora a la vez.
Allí nos quedamos sentados en la dársena mirando la luna y resistiéndonos al amanecer. Casi dormidos entramos en el Nuevo Año. Ya no añorábamos, no sabíamos de penas ni nostalgia. Venecia y el mundo. Mecidos por el Adriático y la feliz melancolía que despierta el amor de madrugada.
Pedro Luis Soldevilla
DIVERTIMENTO PARA EL FIN DE AÑO     Divertissement pour la fin del'année 
Avec tout ce qui est entrain de se passer, avec le vécu, le ressenti de ces derniers mois, cette année convulsée de tristes souvenirs, de diasporas, d'exodes, de pertes et de morts inutiles, il nous reste seulement, le rêve, l' affabulation, l'imagination imaginée que propose Bachelard.
Il y a quelques jours je regardais la pleine lune. Splendide, émotive, essentielle, évocatrice, tranquille, comme une énorme timbale de glace, comme symbole glacial de nos coeurs atterés.
Je pensais à ce ciel, à cette voûte immense, au film splendide, Interestellaire de Cristopher Nolan, où les protagonistes traversent le temps, ils se glissent  dans un trou de ver trouvé par hasard à la proximité de Saturne et voyagent dans ce tunnel vers des mondes potentiellement habitables, aux réalités ignorées depuis notre dimension d'espace temps.
Le temps dilaté d'Einstein, de Salucci, de Hawkings et de Mircea Eliade avec cette obsession poétique du Retour Éternel. Ce qui avant a été, le devenir, le vécu, rêvé et non recouvré.
Vivre à tout prix, en traversant le ciel, vagabondant par la Voie lactée, en cherchant des chemins, des lieux secrets dans la théorie des cordes qui assume basiquement que les particules matérielles sont états vibracionelles, des filaments, qui impriment de nouveaux cotas à notre idée de l'existence.
Peut-être pour entendre tout cela nous pourrions penser à la musique, à la résonance, à l'écho du timbre sonore.
Derrière le ciel, dans d'autres cieux, en oubliant l'enfer, en écoutant notre image reflétée dans le visage caché de cette lune magnétique, hiératique, fixe, endormie dans la mer des souvenirs, dans la mer de l'oubli, dans l'insondable attraction entraînante de découvrir la biographie inédite de d'autres mondes, d'autres vies pour vivre.
Pedro Luis Soldevilla 
Con todo lo que está pasando, con lo vivido y sentido estos últimos meses, este año convulso de tristes recuerdos, de diásporas, éxodos, pérdidas y muertes inútiles, sólo nos queda el sueño, la fabulación, la imaginación imaginada que propuso Bachelard.
Hace unos días miraba la luna llena. Espléndida, emotiva, esencial, evocadora, quieta, como un enorme témpano de hielo, como símbolo glacial de nuestro corazones ateridos.
Pensaba en ese cielo, en esa bóveda inmensa, en la espléndida película Interestellar de Cristopher Nolan, donde los protagonistas traspasan el tiempo, se cuelan en un agujero de  gusano hallado por azar en las cercanías de Saturno y viajan por ese túnel a mundos  potencialmente habitables, a realidades desconocidas desde nuestra dimensión de espacio y tiempo.
El tiempo dilatado de Einstein, Salucci, Hawkings y Mircea Eliade con su obsesión poética del Eterno Retorno. Lo que antes fue, el devenir, lo vivido, anhelado, soñado y no recobrado.
Vivir a toda costa, traspasando el cielo, vagabundeando por la Vía Láctea, buscando caminos, lugares recónditos en la teoría de las cuerdas que asume básicamente que las partículas materiales son estados vibracionales, filamentos, que imprimen nuevas cotas a nuestra idea de existencia.
Quizás para entender todo esto  podríamos pensar en la música, en la resonancia, en el eco y el timbre sonoro.
Detrás del cielo, en otros cielos, olvidando el infierno, escuchando nuestra imagen reflejada en la cara oculta de esa luna magnética, hierática, fija, dormida en el mar de los recuerdos, en el mar del olvido, en la insondable atracción arrebatadora de descubrir la biografía inédita de otros mundos,  de otras vidas por vivir.
Pedro Luis Soldevilla 
DETRÁS DEL CIELO                                       DERRIERE LE CIEL   
J'ai emprunté le titre du splendide roman « les saints innocents », de l'auteur espagnol Miguel Delibes. Dans lequel l'auteur dénonce de manière magistrale l'idée morale de la grande propriété comme métaphore de l'aliénation individuelle, l'ignorance, l'injustice sociale, la déshumanisation des plus défavorisées et les conséquences terribles  qui consédent à la violence comme unique voie.
Et ceci une nouvelle fois, sans raison, la barbarie, la haine, la douleur, la mort d'innocents dans la ville de la lumière, dans le coeur d'une société exemplaire francaise qui unit des valeurs sociales, ludiques, culturelles et morales.
Quelle parabole macabre nous offrent les terroristes infâmes. Un bar, un stade de football, une salle de concerts… Lieux de loisir, de réunion, de divertissement, d'expansion sociale.
Une  nouvelle fois, à nouveau tous français, tous Parisiens, sans aucune arme que notre condition d'être désarmés.
Beaucoup parlent des origines de cette histoire, de cette guerre interminable… Nous sommes à côté des victimes, les saints innocents, de chaque lieu de chaque emplacement du monde, aujourd'hui représentés à Paris.
Face à l'impuissance et à la rage il doit nous rester cette fois quelque chose de plus que d'honorer et prier aux victimes. Il est temps de faire une réflexion profonde face à l'intolérance avec ce qui est intolérants. Il est temps d'être unis et ne pas défaillir. J'aimerais pour finir que nous nous rappellions un film d'Ingmar Bergman « l'Oeuf du Serpent ». Libres, Égaux et Fraternels. Pedro Luis Soldevilla, 13 novembre 2015
He tomado prestado el título de la espléndida novela “Los santos inocentes”, del autor español Miguel Delibes. En la que el autor denuncia de forma magistral la idea moral del latifundio como metáfora de la alienación individual, la incultura, la injusticia social , la deshumanización de los más desfavorecidos y las consecuencias terribles que avocan a la violencia como única vía.
Y dicho esto otra vez, la sin razón, la barbarie, el odio, el dolor, la muerte de inocentes en la ciudad de la luz, en el corazón de  una sociedad ejemplar como la francesa que une valores sociales, lúdicos, culturales y éticos.
Que parábola macabra nos brindan los infames terroristas. Un bar, un estadio de futbol, una sala de conciertos… Lugares de ocio, de reunión, de diversión, de expansión social.
Otra vez, de nuevo todos franceses, todos parisinos, sin más armas que nuestra condición de ir desarmados.
Muchos hablan de los orígenes de esta historia, de esta  guerra interminable… Nosotros estamos al lado de las víctimas, los santos inocentes, de cada lugar de cada sitio del mundo, hoy representados en París.
Frente a la impotencia y la rabia esta vez nos debe quedar algo más que honrar y rezar a las víctimas. Es tiempo de hacer una reflexión profunda frente a la intolerancia con los intolerantes. Es tiempo de estar unidos y no desfallecer.
Me gustaría para finalizar que recordáramos una película de Ingmar Bergman “El Huevo de la Serpiente”.
Libres, Iguales y Fraternos.
Pedro Luis Soldevilla, 13 de noviembre 2015
LOS SANTOS INOCENTES                                         LES SAINTS INNOCENTS         
Les Grecs appelaient le destin Ananké et le considéraient comme une force supérieure, au-dessus des hommes et des dieux.
La théorie philosophique de la causalité qui affirme que toute action entraine  une réaction, que rien n'existe par hasard, de même que rien se crée et que rien ne se perd.
Oracles, prédictions, augures et  prophéties et au centre de tout la tragédie.
La condition d'être, de naître, de vivre et de mourir. C’est l'idée Unanime du Sentiment Tragique de la Vie, la création du héros littéraire, libérateur et tragique en même temps, Ulysse et son Itaca, l'antihéros représenté dans le roman Picaresque Espagnol par Lazarillo de Tormes.
Ensuite, le Naturalisme, est arrivé  au XIXe siècle, avec Emilio Zola, Thomas Hardy, Flaubert et Blasco Ibañez. Tous, ils assimilent le  Destin à sa trace génétique, aux conventions sociales de la bourgeoisie, et, même s’ils ne le disent pas, à Thérèse Raquin.
Ce qui est certain, c’est que de nos jours, dans notre vie, nous n'avons pas besoin des augures, il semble que tout est contrôlé par les études exhaustives sur le cerveau humain, les comportements sociaux, le devenir d’une vie globale, et culturelle globalisée, la chronologie des faits, les nouvelles servies presque au moment où elles arrivent, l’'information précise de ce que nous faisons, vivons et disons, dans les rênes  sociales.
Le contrôle de nos goûts, de nos idées et les tendances de nos pensées. Le «  ne rien laisser, rien au hasard, le fait d'être tous planifiés par cette espèce d'Œil du Grand Frère qui planifie et distribue le divertissement, le sexe, les goûts, les formes et les formats.
Cependant personne, personne ne peut contrôler l'émotion poétique et authentique de la Nature, l'identification par le regard, l'amour comme folie transitoire merveilleuse, les caresses réelles, non virtuelles, l'intangibilité inépuisable de la musique, l'art comme cause et  effet esthétique du bonheur, le baume des lieux rêvés, du rêve et parfois de l'endormissement manifeste.
Pierre Luis Soldevilla, octobre 2015
Los griegos llamaban al destino Ananké  y lo consideraban una fuerza superior por encima de los hombres y los dioses.
La teoría filosófica de la causalidad que afirma que toda acción conlleva a una reacción, que nada existe por azar al igual que nada se crea de la nada.
Oráculos, vaticinios, augurios y profecías y en el centro de todo la tragedia.
La condición de ser, nacer, vivir y morir.  La idea Unamuniana del Sentimiento Trágico de la Vida, la creación del héroe literario, libertador y trágico otra vez, Ulises  y su Ítaca, el antihéroe representado en la novela Picaresca Española por el Lazarillo de Tormes.
Después llegaría el Naturalismo en el siglo XIX, con Emilio Zola, Thomas Hardy, Flaubert y Blasco Ibañez. Todos ellos emparentaban el Destino con la huella genética y las convenciones sociales de la burguesía y sino que se lo digan a Thérèse Raquin.
Lo cierto es que en nuestros días no necesitamos augurios, parece que todo está controlado por los exhaustivos estudios sobre el cerebro humano, los comportamientos sociales, el devenir de la supuesta vida global y cultura globalizada, la cronología de los hechos, las noticias servidas casi al instante de cuando ocurren, la información precisa de lo que hacemos, vivimos y decimos por las redes sociales. El control de nuestros gustos, ideas y tendencias de pensamiento. El no dejar nada al azar,  el estar todo planificado por esa especie de Ojo  del Gran Hermano que planifica y distribuye la diversión, el sexo, los gustos, las formas y los formatos.
Sin embargo nadie, nadie puede controlar la emoción poética y auténtica de la Naturaleza, la identificación por la  mirada, el enamoramiento como locura transitoria maravillosa, las caricias reales, no virtuales, la intangibilidad inagotable de la música, el arte como causa y efecto estético de la felicidad, el bálsamo de los lugares soñados, del sueño y la ensoñación manifiesta.
Pedro Luis Soldevilla, octubre 2015
SOBRE EL DESTINO                                                SUR LE DESTIN 
A Maria : Tant de fois je me suis senti comme l’oiseau phénix, qui renaît de ses cendres. Cependant, aujourd'hui, je pense au « renaître », à la renaissance dans cette vie comme chemin transitoire pour apprendre à aimer.
Je pense à ce Prophète de Dionysos, chevalier sans épée, Don Quichotte nihiliste,  qui édifia, construisit et avança entre les moulins à vent dans un monde inhospitalier, au milieu d'un bestiaire avec l'aigle et le serpent comme emblème avec l'âne et de chameau comme ennemis de la liberté. Zarathoustra fut le nouveau métaphysicien, le fou sain d'esprit, un autre Quichotte qui avait le sens de la terre et s'est enraciné dans le sensible. Rejetant les vendeurs de mondes parallèles qui ont ignoré la profondeur de la pensée tragique, et qui préféraient tromper les hommes avec des artifices sucrés et des biens passagers.
Le prophète n'avait ni dieux ni maîtres et avançait en écoutant la paix, la sérénité constitutive de l'énergie, la force et la puissance. J'ai toujours pensé que notre mort dans la vie est l''inconscience, le lâcher prise, la non reconnaissance dans le miroir. Cette belle thérapie créé par Leonardo Orr dans les années 60, minée par le mercantilisme que nous contait Nietzsche. Je crois aujourd'hui a un effet extraordinaire.
L'énergie de la respiration, la pensée créative, la base spirituelle de l'être, les vies passées comme chemins de la rédemption, les mensonges personnels, les traumatismes, la répression de la féminité, rompront le négatif et éviteront de culpabiliser.
Souvenons-nous ...Ni dieux ni maîtres ... Dieu en nous, remerciant et renaissant chaque jour avec la force de l'amour et  notre intransigeance à ne pas ouvrir la porte au diable et à rêver avec les anges de Leonardo, avec ceux de Michel-Ange, avec les anges gardiens et éternels .    .
Pedro Luis Soldevilla, mai 2015
A María : Tantas veces me he sentido como el Ave Fénix, que resurgía de sus cenizas.  Sin embargo hoy pienso en el renacer, en el renacimiento en esta vida como camino, como tránsito para aprender a amar.
Pienso en aquel Profeta de Dionisio, caballero sin espada, Don Quijote nihilista, que edifica, construye y avanza entre molinos de viento en un mundo inhóspito, en medio de un bestiario con el águila y la serpiente como emblema, con el asno y el camello como enemigos, de la libertad. Zaratustra, fue el nuevo metafísico, el loco cuerdo, otra vez, Quijote que poseía el sentido de la tierra y se enraizaba  con lo sensible.
Rechazando a los vendedores de trasmundos que ignoraban la profundidad del pensamiento trágico y preferían engañar a los hombres con artificios azucarados y bienes pasajeros. El profeta no tenía dioses ni amos y avanzaba escuchando la paz, la serenidad constituyente de la energía, la fuerza y la potencia.
Siempre he pensado que nuestra muerte en vida es la inconsciencia, el dejarse llevar, el no reconocerse en el espejo. Aquella bella  terapia  creada por Leonardo Orr en los años 60, desvirtuada, por el mercantilismo que nos contaba Nietzsche. Tiene hoy a mi entender una vigencia extraordinaria.
La energía de la respiración, el pensamiento creativo, la base espiritual del ser, las vidas pasadas como camino y redención, las mentiras personales, los traumas de marca, la represión de lo femenino, romper con lo negativo y evitar la culpa.
Recordemos… Sin dioses ni amos… Dios en nosotros, agradeciendo y renaciendo cada día con la fuerza del amor y nuestra intransigencia a no abrir la puerta al diablo y soñar con los ángeles de Leonardo, con los de Miguel Angel, con ángeles custodios y eternos.
Pedro Luis Soldevilla, mayo 2015.                                                                               
RENACER                                                                  RENAÎTRE   
Quelqu'un m'a dit qu'il se sentait comme dans une cage ouverte. Le pessimisme, le désespoir, la diminution de la motivation nous saisit et nous empêche de sortir de cette cage. Qui sommes nous des orphelins? qui sont ceux qui rompent les liens quand on les aiment trop ? qui de nous ne sait  être et comprendre ce monde absurde? qui aimons nous tellement vite que nous manquons d'amour ? qui retourne dans le labyrinthe quand nous pensons que nous en sommes sortis ?.
Nous sommes la langue, la sémantique de la tristesse. Nous fuyons en faisant marche arrière, nous passons par la porte de service en donnons un coup sec. Quelqu'un a dit qu'il devait travailler sur ses douleurs pour pouvoir avancer.
Les tristes, nous sommes capables d'inventer une vie en l'échangeant par des rêves. Mais la réalité, les ans, le passage inexorable du temps, la mémoire submergée, la perception intrinsèque de nos multiples échecs nous rendent prédateurs de nos émotions et nous laissons des cadavres sur notre chemin. L'inquiétude de Pessoa, Unamuno, Beckett, Kundera ou Cioran illustre la tristesse comme un chemin de perdition, mais pas de capitulation. Nous vivons des temps tristes, mais nous vivons, nous vivons  dans l'espoir d'être pardonné .
Pedro Luis Soldevilla.
Alguien me dijo que se sentía dentro de una jaula abierta.
El pesimismo, la desesperanza, la disminución de la motivación nos atenaza y nos impide salir de esa jaula. Quienes somos huérfanos, quienes rompemos vínculos cuando nos quieren demasiado, quienes no sabemos estar y entender este mundo absurdo, quienes amamos tan deprisa que se nos acaba el amor, quienes volvemos al laberinto cuando pensamos que hemos salido de él.
Somos el lenguaje, la semántica de la tristeza. Huimos hacia atrás, nos vamos por la puerta de servicio y damos un portazo seco. Alguien dijo que había que elaborar los duelos para poder avanzar.
Los tristes somos capaces de inventar una vida y redimirnos por los sueños. Pero la realidad, los años, el paso inexorable del tiempo, la memoria sumergida, la percepción intrínseca de nuestros múltiples fracasos nos convierte en depredadores emocionales que vamos dejando cadáveres en nuestro camino.
El desasosiego de Pessoa, Unamuno, Beckett, Kundera o Cioran ilustra la tristeza como camino de perdición, pero no de rendición. Vivimos tiempos tristes, pero vivimos, vivimos, esperando ser perdonados.
Pedro Luis Soldevilla                                             
SOBRE LA TRISTEZA                                                           SUR LA TRISTESSE 
Miguel de Cervantes a été enterré le 23 avril 1616  au couvent des Trinitaires de Madrid. Apparemment, un groupe d'archéologues a trouvé une partie de ses os dans une fosse commune  il y a une vingtaine de jours. Il semble très important pour nous de situer une côte, un fragment de tibia ou apophyse épineuse de la cinquième vertèbre cervicale, de celui qui était et qui est toujours l'un des auteurs les plus importants de l'histoire de la littérature universelle.
Je suppose que pour Cervantes celà lui importerait peu que nous ayons trouvé ses  illustres ossements,  et  il ne deviendrait pas fou de joie  avec les selfies des touristes  qui iront  se recueillir sur sa tombe. En Espagne ,  nous perdons les morts et des années après nous  essayons de les récupérer à tout prix.  D'autres  morts et bien morts, sont les témoins de l'histoire, avec leurs os misérables,  ossements sauvegardés dans d'infâmes tombes pharaoniques et mausolées de marbre.
Calderon de la Barca ils l'ont emmuré.  Lope de Vega a été expulsé, vilipendé et abandonné dans une triste niche. Shiler Dante a deux crânes et pour Dante ils l'ont  gardé dans six enveloppes. Jusqu'en 2002 Alexandre Dumas n'a pas été enterré avec les honneurs car il était le fils d'une eslave dominicaine et d' un  homme mulâtre.  Descartes a perdu la tête et a été enterré à trois reprises. A Shely, Byron, Hardy et Chopin ils ont extirpé le cœur. Chejov  est mort en Allemagne et son corps est finalement arrivé à Moscou dans le wagon d'un train où était noté huîtres fraîches. Quevedo est mort à 64, seul, malade et édenté. Quelques jours après sa mort sa tombe fût profané pour lui voler son éperons d'or. On accorde peu d'importance aussi à Francisco de Quevedo, il savait que ses os ne serait rien "  Poussière ils seront, mais poussière d'amour."
Pedro Luis Soldevilla
Miguel de Cervantes fue enterrado un 23 de abril de 1616 en el convento de las Trinitarias de Madrid.  Parece ser que un grupo de arqueólogos han encontrado parte de sus huesos en una fosa común hace aproximadamente unos veinte días. Parece ser que nos importa mucho situar una costilla, un fragmento de tibia o una apófisis espinosa de la quinta vértebra cervical, de quien fuera y es uno de los autores más importantes de la historia de la literatura universal.
Supongo que a Cervantes no le importaría nada que hubieran encontrado sus ilustres huesos, ni se volvería loco con los selfies de los turistas que posiblemente se hagan en su tumba.En España los muertos se nos pierden y después de años intentamos recuperarlos a toda costa.  Otros muertos y bien muertos quedan como testigos de la historia con sus miserables osamentas salvaguardadas en infames tumbas faraónicas y en mausoleos de mármol, marmóreo. 
A Calderón de la Barca lo emparedaron.  Lope de Vega fue desahuciado, vilipendiado y abandonado en un triste nicho. Shiler tiene dos calaveras y a Dante lo guardaron en seis sobres.  Hasta el año 2002  Alejandro Dumas no fue enterrado con honores por ser hijo de una esclava dominicana y un hombre mulato.  Descartes perdió la cabeza y fue enterrado hasta tres veces. A Shely, Byron, Hardy y Chopin les extirparon el corazón. Chejov murió en Alemania y su cuerpo llegó finalmente a Moscú en un vagón de tren donde estaba escrito ostras frescas. Quevedo murió con 64 años, enfermo sólo y desdentado. Unos días después de su muerte profanaron su tumba para robarle sus espuelas de oro. Tampoco importa mucho, Francisco de Quevedo, supo que sus huesos no serían nada…”polvo serán, más polvo enamorado.”
Pedro Luis Soldevilla
SOBRE HUESOS Y  TUMBAS                                         SUR LES OS ET LES TOMBES 
Tout se passe rapidement et fiévreusement. L'actualité contient dans un  twiter, dans une image désolante, où le lendemain nous revenons à la mise en bouche du déjeuner. Il ya quelques mois à Paris, en Somalie, et il ya quelques jours en Tunisie, des gens innocents meurent. Les Juifs sont à nouveau persécutés et l'intolérance est évidente, chaque seconde, chaque jour, de nouvelles calamités imparable éclipsent la prophétie biblique. Des gens perdent leurs maisons, des femmes sont maltraitées et assassinées par la violence machiste, brutale, d'hommes fanatiques, des jeunes sans horizons, des jeunes désenchantés vont vers les guerres saintes d’une patrie et d’un Dieu inventé par nous-mêmes. "Que s' arrête le monde, et moi, Je descends ", a déclaré Groucho Marx quand a éclaté la Seconde Guerre Mondiale. Nous sommes désolés, nous nous prenons la tête dans les mains, mais personne ne sait quoi faire. Par contre, et c'est contradictoire, le monde est meilleur qu'il y a  30, 50, 100, 200, 500 et 2000 ans. Plusieurs penseurs contemporains, des scientifiques et des chefs spirituels se mettent d’accord autour des paroles de Groucho. Il faut s’arrêter et penser. Peut-être que l'accélération qui oblige à la compétitivité avec une concurrence féroce sur tous les fronts, doit être remplacée par une réflexion profonde sur les valeurs de l'éducation et de la culture. Des détails insignifiants qui occupent deux lignes dans les journaux du monde peuvent être cruciaux.  Les livres de papier ne  peuvent  pas disparaître parce qu'ils sont des biens émotionnels pour la Communauté. Les toucher, les caresser, les sentir, les souligner, sentir leur vie, leur histoire magnétique, leur couverture, leur merveilleux vieillissement sur les étagères d'une librairie, leur compagnie fidèle et imaginaire, compose et donne un sens à notre société. Nous devons nous rappeler que tous les totalitaires brûlent et interdisent les  livres. Une étude très sensible de la toujours renommée Université Harvard, relie la santé et de longévité avec le contact direct avec la nature. Une autre étude sociologique renommée recommande de ne pas regarder la télévision en mangeant. From disait que l’attention aux autres, le respect, la responsabilité, la connaissance de nous-mêmes et des autres nous donnent la véritable idée de progrès. Alors, imaginons transmettre ceci  aux  nôtres, dans la petite et digne révolution d'un après-midi dans la campagne, lisant From  par exemple, sur un support de papier, ou peut-être sur un livre, à côté d'un arbre accueillant, sans mobile, sans de boussole, juste un livre, et  nous verrons l'émerveillement, le miracle. Le monde s'arrête un peu et c'est mieux et déjà rien ne semble  aussi rapide, ni aussi fébrile. La lecture  calme et apaise le cœur en nous invitant à une douce réalité contemplative. Pedro Luis Soldevilla
Todo acontece rápido y febril. La actualidad cabe en un twiter, en una imagen desoladora donde al día siguiente envolvemos el bocadillo del almuerzo. Hace unos meses en Paris, Somalia, y hace unos días en Túnez muere gente inocente. Los judíos vuelven a estar perseguidos y la intolerancia se hace patente cada segundo, cada jornada imparable con nuevas calamidades que empequeñecen las profecías bíblicas. Personas que pierden su vivienda, mujeres maltratadas y asesinadas por la violencia machista y brutal de hombres energúmenos, jóvenes sin horizontes, jóvenes desencantados que se marchan a guerras santas de una patria y un dios inventado por nosotros mismos. “ Que paren el mundo que yo me bajo”, decía Groucho Marx cuando explotaba la Segunda Guerra Mundial. Nos lamentamos, nos llevamos las manos a la cabeza pero nadie sabe qué  se puede hacer. Sin embargo y que contrasentido, el mundo es mejor que el de hace 30, 50, 100, 200, 500, y 2000 años. Varios pensadores contemporáneos, científicos y líderes espirituales coinciden en la frase de Groucho. Hay que pararse  a pensar. Quizás la velocidad que imprime la competitividad feroz en todos los frentes haya que cambiarla por la reflexión profunda de valores, educación y cultura. Detalles insignificantes que ocupan dos líneas en los periódicos del mundo pueden ser cruciales.  Los libros en papel no pueden desaparecer porque son bienes emocionales  de la Comunidad. Tocarlos, acariciarlos, olerlos, subrayarlos, sentir su vida, su historia magnética, su portada, su maravilloso envejecimiento junto a los estantes de una librería, su compañía fiel e imaginaria compone y da sentido a nuestra sociedad. Debemos recordar que todos los totalitarismos queman y prohíben libros. Un estudio muy sesudo de la siempre multicitada Universidad de Harvard, relaciona la salud y la longevidad con el contacto directo con la Naturaleza. Otro estudio sociológico de renombre recomienda no ver la televisión mientras comemos. From decía que el cuidado del otro, el respeto, la responsabilidad, el conocimiento de nosotros mismos y de los demás nos daría la idea real de  progreso. Así pues imaginemos inculcar a los nuestros en la pequeña y digna revolución de una tarde en el campo, leyendo a From por ejemplo, en un soporte de papel o sea un libro junto a un árbol acogedor, sin móvil, sin brújula y veremos la maravilla, el milagro. El mundo se para un poco y es mejor y ya nada parece tan rápido ni tan febril. Los tilos calman y alivian el corazón e invitan a la dulce realidad contemplativa. 
Pedro Luis Soldevilla
PARAR EL MUNDO                                                      Arrêtez le monde
Las flores, las mariposas, el amor, la luz, el polen, la renovación, el cambio, la alegría… Las alergias, los mosquitos, las moscas y otros bichos que despiertan... Hablamos de la primavera de la vida, su sorpresa e inconsciencia, pero lo cierto es que las estaciones  solo son perfectas para Vivaldi. Lo cierto es que estos días de sol tibio y nubarrones de arco iris la Naturaleza hace su trabajo perfecto y pertinente y nos obliga a  hablar del tiempo su tiempo para no decir demasiado de nosotros mismos. -“ No hay primavera como la de antes. Antes hacía más calor. Antes no había alérgicos. El calentamiento global…”- Recursos meteorológicos para disimular nuestra enorme soledad. Pablo Neruda decía que la primavera había que sentirla y no hablar demasiado de ella. Yo siento su fuerza y su belleza impredecible. Con la esperanza intacta de percibir su viento. Con la esperanza intacta de creer  en su fuerza renovadora y alimentar el tópico y la rutina del mito como alimento para los sueños.
Pedro Luis Soldevilla
Les fleurs, les papillons, l'amour, la lumière, le pollen, le renouvellement, le changement, la joie… Les allergies, les moustiques, les mouches et d'autres bestioles qui se réveillent... Nous parlons du printemps de la vie, sa surprise et inconscience, mais ce qui est sûr c'est que les stations sont seulement parfaites pour Vivaldi. C'est certain,  en ces jours de soleil tiède et des gros nuages d'arc-en-ciel la Nature fait son travail parfait et pertinent et nous oblige à parler du temps son temps pour ne pas dire trop de nous mêmes. - "Il n'y a pas de printemps comme ceux d'avant. Avant il faisait plus chaud. Avant il n'y avait pas d'allergiques. Le réchauffement global …"- Recours météorologiques pour dissimuler notre énorme solitude. Paul Neruda disait que le printemps il fallait le sentir et ne pas parler trop de lui. Je sens sa force et sa beauté imprévisible. Avec l'espérance intacte de percevoir son vent.  Avec l'espérance intacte de croire en sa force rénovatrice et d'alimenter le cliché,  la routine du mythe comme un aliment pour les rêves
Pedro Luis Soldevilla
TÓPICOS DE PRIMAVERA                                         SUJETS DE PRINTEMPS
Trois jours, trois,  à Paris , tant  de morts tant de vivants.
Juifs, Arabes, Françaises, Français, citoyens du monde. Aujourd'hui, le monde impossible, possible parfois, rappelle la métaphore de cette ville qui réduisit la puissance divine, l'oligarchie et de l'absolutisme en cendres et embrassa la raison, l'égalité, la fraternité et la liberté. Elle tourna le dos aux guerres et mit fin à la pudeur, le puritanisme et les préjugés dans les années 20 dans les maisons de Gertrude Stein et Sylvia Beach. Picasso, Matisse, Braque, Satie, Hemingway et Ezra Pound et beaucoup d'autres se sont battus contre l'intolérance avec des stylos, des pinceaux et des feuilles de papier. Cocteau a ouvert son café - "The Ox sur le toit" et André Breton et Louis Aragon ont fondé un magazine littéraire qui a conduit au mouvement surréaliste et a cassé moules, ils riérent des tabous et firent trembler les canons établis... Pour qui dirait le roumain Tristan Tzara-? ... Da, Da, Da, … Dans les cafés Le Dôme et la Coupole, les artistes et les intellectuels , ont prétendu libérer l'Occident de sa létargie. L'émancipation de l'esprit, la revendication de l'individualité, la sublimation des rêves et le cosmopolitisme comme une richesse multiculturelle furent sa chimère.  Dans Montparnasse et Montmartre, la vie de ses habitants suivait son cours paisiblement qu'ils soient, noirs, blancs, jaunes, ocre, orange ou violet. Personne ne demandait d'où ils venaient. Tous ont été bien accueillis dans les années de la tolérance, musique, amour et lsolidarité. Françaises, Français ... Charlie et les anges de toutes les confessions et de l'état.
Trois jours, trois, à Paris pour ne pas oublier, pour ne pas s' agenouiller, pour la liberté.
Pedro Soldevilla, enero 2015
Tres días, tres, en Paris y tantos muertos y todos tan vivos.
Judíos, árabes, franceses, franceses, ciudadanos del mundo. Hoy el mundo imposible, posible a veces, recuerda la metáfora de esta ciudad que redujo el Poder Divino, la oligarquía y el absolutismo a cenizas y abrazó la razón y pensó en la igualdad, la fraternidad y la libertad. Que dio la espalda a las guerras y acabó con la mojigatería, el puritanismo y los prejuicios en los años 20 en las casas de Gertrude Stein y Sylvia Beach. Picasso, Matisse, Braque, Satie, Hemingway y Ezra Pound entre otros muchos lucharon contra la intolerancia con plumas, pinceles y hojas de papel. Cocteau abrió su café  -“ El Buey sobre el Tejado”, y André Breton y Louis Aragon fundaron una revista literaria que dio lugar al movimiento surrealista y rompieron moldes, se rieron de los tabúes e hicieron temblar los cánones establecidos…. ¿ Por quién diría el rumano Tristán-Tzara?... Da, Da, Da,…En los cafés Le Dome y la Coupule los artistas e intelectuales, pretendieron liberar a occidente de su letargo. La emancipación del espíritu, la reivindicación de la individualidad, la sublimación de los sueños y el cosmopolitismo como riqueza multicultural fueron su quimera. En Montparnasse y en Montmartre, discurría la vida de sus habitantes negros, blancos, amarillos, ocres, naranjas o violetas. Nadie preguntaba de donde venían. Todos eran bien acogidos en unos años de tolerancia, música, amor y solidaridad. Franceses, franceses… Charlie y los ángeles de todos los credos y condición. 
Tres días, tres, en Paris para no olvidar, para no arrodillarse, para la libertad.
Pedro Soldevilla, enero 2015
LOS ANGELES DE CHARLIE.  In Memorian             LES ANGES DE CHARLIE. A leur Mémoire                                                                                       ..                         
Nous demandons que le prochain soit meilleur quand les 12 cloches sonneront dans toutes les horloges de nos villes, dans nos coeurs syncopés, arhitmiques, fébriles, amoureux, froids, tremblants et perplexes … Tout, tout s'arrête en un instant sans passé, ni futur, ni souci … Est cette ligne límpide, c'est le limbe personnifié d'un instant sans temps ni biographie. L'harmonie secrète, la placidité de ne pas être, de ne pas esperer. Un an ce n'est rien et représente beaucoup, il est vite vécu  et se consomme comme un feu de Bengale … Il Nous semble que les pauvres sont plus pauvres et les plus riches riches … Il Nous semble que les malheurs du monde sont plus grands que l'année antérieure et que notre bonheur a été petit et fragile, comme la mémoire d'un félin qui est capable de tout oublier en 30 secondes. Les lumières nous éblouissent dans les rues officiellement lumineuses et joyeuses. Inévitablement, nous espérons, désirons nostalgiques notre passé  aigre - doux. Nous pensons  a ceux qui ne sont plus et ressentons comme un triste lien, en ces jours dans lesquels un an s'évaporé dans l'evanescencia des bulles, dans les toasts, dans des rites sombres, païens et religieux de quelques vies par la Voie lactée de WASHAP, perdus dans le nuage attendu de notre moment de gloire, TRENDING en, cybernéticien communiquées, TOPIC dans YOUTUBE … Un SELFIE qui congèle notre banale transcendance … Mes parents jouissaient de leur sapin, d' une crèche avec de petites lumières  de couleurs et la chaleur d'un bûcher. La croyance en quelques Rois Mages qui accompliraient les rêves et la caméra MINOLTA, et le film  KODAK de 400 ASA et dix jours d'attente pour 365 photos pour tout  révéler.
Pedro Soldevilla,   diciembre 2014                                                                                             
Pedimos que lo próximo sea mejor cuando las 12 campanas suenen en todos los relojes de nuestras ciudades, en nuestros corazones sincopados, arrítmicos, fibrilados, enamorados, fríos, trémulos y perplejos…Todo, todo se detiene en un instante sin pasado, ni futuro ni zozobra…Es esa línea límbica, es el limbo personificado de un instante sin tiempo ni biografía. La recóndita armonía, la placidez de no ser, de no esperar. Un año no es nada y representa mucho, se vive deprisa y se consume como una bengala…Nos parece que los pobres son más pobres y los ricos más ricos… Nos parece que las desgracias del mundo son mayores que el año anterior y que nuestra felicidad ha sido pequeña y frágil, como la memoria de un felino que es capaz de olvidar en 30 segundos. Las luces nos deslumbran en las calles oficialmente luminosas y alegres.  Inevitablemente añoramos, deseamos nostálgicos nuestro agridulce pasado. Recordamos a quienes no están, sentimos la orfandad como vínculo triste, en estos días en los que un año se evapora en la evanescencia de las burbujas, en los brindis, en ritos religiosos y paganos de unas vidas sombrías, comunicadas por la vía láctea de WASHAP, perdidos en la nube cibernética, esperando nuestro momento de gloria ,TRENDING TOPIC en YOUTUBE…Un SELFIE  que congele nuestra transcendencia banal…Mis padres disfrutaban de su abeto, un belén con lucecitas de colores y  el calor de un brasero. La creencia en unos Reyes Magos que cumplían sueños y la cámara MINOLTA, y la película KODAK de 400 ASA y diez días de espera y 365 fotos que revelar.
Pedro Soldevilla,   diciembre 2014                                                                                             
UN AÑO  NO ES NADA…                                       UN AN CE CE N'EST RIEN...                         
VERONA                                                                                    VERONE
No es una ciudad, ni siquiera un lugar, debe ser un estado.
Cuando sobrevuelas el río Adige, y serpenteas con el dedo en la ventanilla del avión su estructura recoleta recogida se esconde por las avenidas de mármol, las lánguidas plazas, los tilos destilando su brebaje, el aislamiento mágico de los puentes, los edificios inclinados, el poso íntimo de una Venecia de interior, los amaneceres indestructibles y las tardes que terminan en La Arena, robando luces al sol, evocando arias verdianas a la luna que imaginó Nabucco, al aire deletéreo de una Celeste Aida topando contra los muros, elevándose con las candelas mortecinas de los espectadores que invaden el circo felliniano de la ópera y el tiempo confundido, elevado por la música, por la respiración de ese estado imaginado, de ese ansia poliédrica de sabores y emociones contenidas por el perfume de los cuerpos que cantan, por los cuerpos que escuchan la resonancia de un psicodrama sin respuestas, de un amor inventado, de unos palacios que agonizan sin morir, de unas casas inexistentes que viven en la memoria de Shakespeare, en la tragedia de los Capulettos y Montescos, en la fría adivinanza de sus laberintos, en las trampas de la razón, de los mimos, los exhibicionistas, los burgueses y los poetas exiliados .
Verona es la repuesta al vacío y sabemos que el mundo no existe fuera de sus muros y sabemos que sólo podemos ser pasajeros, viajeros de sus bambalinas, exploradores de sus decorados de cartón piedra.
Podemos ocultarnos unos días, intentando pasar desapercibidos, escondidos en un rincón de la Plaza Erbe, , en vía Leona, en la Iglesia Santa Eufemia, en el cementerio.
Y corremos, vagamos, nos mimetizamos con las estatuas…
Pero la cuidad nos expulsa, nos devuelve al purgatorio, nos conduce otra vez al infierno aunque nos prometa que alguna vez podamos regresar, que alguna vez podamos sentir la eternidad en su subsuelo, la calidez de su vida imaginaria, la belleza inconfundible de la ficción como bálsamo, como tibia caricia de nuestras vidas diseminadas.
Pedro Soldevilla, junio 2014
Ce n'est pas une ville, ni même lieu, ce doit être un état.
Quand tu survoles la rivière Adige, et qu’ à travers la petite fenêtre de l'avion, tu serpentes avec ton doigt le long de sa petite structure tranquille, elle se dissimule derrière les avenues de marbre, les places languissantes, les tilleuls distillant leur breuvage, l'isolement magique des ponts, les édifices inclinés, qui la relient intimement à une Venise d'intérieur.
Tu vois les aubes indestructibles et les après-midi qui finissent dans Le Sable, dérobant ses lumières au soleil, dédiant des arias de Verdi à la lune qu'a imaginée Nabucco, à l'air dilué d'une Céleste Aïda se heurtant aux murs, s'élevant - comme les chandelles des spectateurs qui envahissent le cirque fellinien de l'opéra-  temps et musique confondus, au-dessus de la musique, par la seule respiration de cet état imaginaire.
Tu es immergé dans cette angoisse confuse de saveurs et d’ émotions contenues dans le parfum des corps qui chantent, dans les corps qui écoutent la résonance d'un psychodrame sans réponse, d'un amour inventé, de quelques palais qui agonisent sans mourir, des quelques maisons inexistantes ne vivant que dans la mémoire de Shakespeare… au cœur de la tragédie des Capulet et des Montaigu ,perdus dans la froide divination de ses labyrinthes, dans les pièges de la raison, des mimes, exhibitionnistes, bourgeois et poètes exilés.
Vérone est la réponse au vide et nous savons que le monde n'existe pas en dehors de ses murs, nous savons aussi que nous ne sommes que des passagers, explorateurs de ses décors en carton-pâte.
Nous pouvons toujours en escamoter quelques jours, essayant de passer inaperçus, cachés dans un coin de la Place Erbe, de la rue Léone, dans l’église Sainte Aphémie ou dans le cimetière… Et nous courons, nous errons, nous comparant aux statues …
Mais la ville nous expulse, nous renvoie au purgatoire, nous conduit de nouveau vers l'enfer, bien qu'elle nous promette que, peut-être, nous pouvons revenir, que, peut-être, une fois, nous pouvons ressentir l'éternité dans son sous-sol, la qualité de sa vie imaginaire, la beauté incomparable de la fiction ressentie comme un baume, comme la tiède caresse de nos vies dispersées.
Pedro Soldevilla, junio 2014
I °) Depuis le Château de La Concordia, d’où l’on aperçoit la ville d’ Alcañiz, Linda est invitée dans ce merveilleux hôtel de tourisme, Le Parador. Tôt le matin,  Don Juan Carlos, le Maire de la ville,  nous  a préparé une visite institutionnelle des caves et couloirs médiévaux. Linda est accompagnée par Anabel, Directrice de l'École des Langues Étrangères et Professeur de français. Une guide nous présente l'histoire souterraine de ce monumental espace de  couloirs de caves et de « réfrigérateurs », qui depuis le XIVe et XVe siècle se sont reliés à la Lonja gothique, aujourd'hui Place d’Espagne et siège de la Mairie. Peu de temps après, nous avons visité l’église  Santa Maria La Grande. A 13 heures, lors d'une conférence de presse, Mr le Maire et les représentants du Conseil Municipal, reçurent Linda et les médias de la Communication. Juan Carlos García Suso, Maire de la ville a insisté sur le fait que la présence de Linda, annonce aussi le jumelage en Septembre entre les villes d’Alcañiz et la République de Montmartre à Paris, en prélude aux célébrations des vendanges du  millésime 2014. Il a ensuite remis des livres sur l'histoire, les traditions et la culture de sa ville au poète.
II°) CALANDA, BUÑUEL ET LINDA
«  Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous »  a dit Paul Eluard ...  À 18 heures Linda a été reçue par Mr Le Conseiller pour la culture et par les gestionnaires chargés d'assurer le bon fonctionnement de l'un des musées le plus vivants de la planète. Calanda est un merveilleux et pittoresque village d'Aragon, connu pour sa Semaine Sainte et la virtuosité  de ses tambours hypnotiques dans l'exercice de la  "rompida" dans la nuit du Jeudi Saint. Buñuel a universalisé le peuple dans nombre de ses films et aujourd'hui nous pouvons présumer de posséder un musée interactif et un guide qui fut honoré par le Grand Directeur en qualité « d'enfant au pire dessin,  dans un concours de peinture ! ! !!? ? ». Linda a beaucoup apprécié les explications et anecdotes concernant  chacune de ses pièces. A 19 heures elle est reçue à nouveau reçue par Mr le Maire et présentée au public pour la projection du film « La Dérive », Prix des Ciné-clubs du Festival de Cannes 1964. La projection du  film terminée, suivit une conversation amicale et une lecture bilingue de quelques uns de ses poèmes. Puis, dans la salle d'exposition, nous attendait  attend une  merveilleuse dégustation de  produits  de la terre, préparés exquise par la  conseillère culturelle Maribel Bondia.Toutes les personnes présentes ont apprécié l'événement, y compris un couple en voyage de  lune de miel vers la Navarre, ravis de tous ces évènements inattendus et heureux de cette belle expérience qui rappelle les paroles de Eluard ...Nous nous sommes finalement quittés ravis de cette inoubliable journée ... Ramón José Ibáñez, Maire du village nous a demandé de revenir bientôt pour nous inviter au Festival du Film qui se tiendra en Août.
III  FILM, PROMESSES, POÈMES
Le lendemain, un  soleil glorieux  nous  recevait pour une autre visite officielle au Château de La Concordia ... L'église, le cloître, les tours, les peintures gothiques, nous éblouirent autant que  le soleil implacable de Turolense. À20 heures dans l'auditorium culturel du Palais Ardid, le film «  La Dérive » a été projeté  pour la deuxième fois, dans une salle comble. Le public  est sorti heureux de cette projection, avec applaudissements et  acclamations,  tant pour l’actrice que pour le film lui-même. Pour couronner la soirée, Linda a récité des extraits de son ouvre poétique, en promettant de revenir en Septembre, pour lancer au niveau international son dernier livre "13 pas sur les pavés bleus de Montmartre ». La nuit venue, et sur la place d'Espagne, nous avons dégusté des brochettes et participé, en plein air, à un dîner informel avec tous ses nouveaux amis, ses histoires du monde du cinéma, ses poèmes et la  promesse de revenir à cet endroit magique plein de gens extraordinaires, de rêves accomplis et d’autres rêves à faire... 
Pedro Soldevilla, Juin 2014
Française universelle. Poète, Femme de lettres, Actrice et peintre … Ambassadrice Culturelle de la moitié du monde et espagnole de cœur. Ses ancêtres sont issus de la lignée de la très ancienne maison des Asturies …C’est vers 1157 que sont apparus dans la région de La Rioja les premiers terrains libres, « les Bastida », situés à San Millán de la Cogolla,  et,  dans le village homonyme la lignée  des  Bastida, dans  La Rioja d¦Alava. Cette  « maison » a eu son plus grand développement et sa plus grande expansion à partir de 1495 à Saragosse, Ayerbe et Bolea dans les environs de Huesca  Les Bastida ont parcouru la Catalogne et la Viscaya, jusqu'à traverser des frontières et s'installer dans le Languedoc,  quand cette province appartenait  encore au  Royaume d’Aragon. Nous pouvons parler ici des racines, de liens du  sang, de codes émotionnels …Linda a rêvé toute sa vie de toucher ces terres, de palper ce vivant passé et de reconnaître son hérédité espagnole, comme représentation de l'œcuménisme, de la beauté quelle ressent de parler deux langues, de l'orgueil d'être d'un lieu qui appartint à beaucoup et qui peut être à tous … c'est la philosophie d'une femme qui fait de l'imagination, et de son propre imaginaire une chimère qui abolit les frontières, qui unit des pays et leurs peuples avec pour seule arme du papier, une plume et une poignée de films émouvants.  Voici Linda Bastide :  Linda Bastida, Française, Espagnole, aragonaise de plein droit et surtout Ambassadrice de sa République de Montmartre. Elle nous a rendu visite à Alcañiz, capitale du Bas Aragon et à Calanda, patrie de Luis Buñuel, les 9 et 10 juin, où elle nous a offert son film le plus emblématique, « À la dérive », de Paula du Sol, au Centre Buñuel de Calanda et dans le Palais, Ardid d'Alcañiz. Pedro Soldevilla
I°) Desde el Castillo de La Concordia, se divisa la ciudad de Alcañiz. Linda sea loja en este maravilloso hotel-Parador de Turismo. A primera hora de la mañana nos recibe Juan Carlos el alcalde de la ciudad que nos ha preparado una visita institucional a las bodegas y pasadizos medievales . Linda está acompañada por Anabel, que es la directora de la Escuela de Idiomas y profesora de francés.
La guía nos introduce en la historia subterránea de este monumental espacio de pasadizos, bodegas y neveras que desde el siglo XIV  y XV se relacionaron con la Lonja gótica, hoy día Plaza de España y sede del Ayuntamiento. Poco después visitamos la Iglesia Santa María La Mayor. A las 13 horas, El alcalde y representantes de la Corporación Municipal, reciben a Linda y a los medios de comunicación en rueda de prensa. Juan Carlos García Suso, alcalde de la ciudad destacó la figura de Linda, además de anunciar sobre un hermanamiento entre las ciudades de Alcañiz y Montmartre en París el mes de septiembre, como preámbulo de las fiestas de la Vendimia 2014. Posteriormente entregó libros sobre la historia, tradiciones y cultura de la villa a la poeta.
II°) CALANDA, BUÑUEL Y LINDA
El azar no existe, solo existen los encuentros, decía Paul Eluard… A las 18 horas Linda fue recibida por la Concejal de Cultura y los encargados del velar por el buen funcionamiento de uno de los museos más vivos del planeta. Calanda es un maravilloso y pintoresco pueblo del Bajo Aragón, conocido por su Semana Santa y su alarde de tambores en ese ejercicio hipnótico que supone la “ rompida” en la noche de Jueves Santo. Buñuel universalizó el pueblo en muchas de sus películas y hoy puede presumir de tener un museo interactivo y un guía que fue galardonado por el gran Director como el niño con el peor dibujo en un concurso de pintura.!!!!!!????
Linda disfruta con las explicaciones y con las anécdotas de cada una de sus salas.
A las 19 horas es recibida por el alcalde y presentada al público asistente para proyectar la película A la Deriva, premio Cine-Clubs del Festival de Cannes de 1964.
Tras finalizar el film se realiza un amigable coloquio y una lectura bilingüe de algunos de sus poemas. En la sala de Exposiciones nos espera una maravillosa degustación de productos de la tierra preparados de forma exquisita por la concejala de cultura Maribel Bondía. Todos los presentes disfrutamos del evento, así como una pareja en viaje de luna de miel de navarra que se unieron encantados a todos los actos y departieron gustosos esta hermosa  experiencia que nos recuerda las palabras de Eluard…Al fin nos despedimos encantados de esta jornada inolvidable…
José Ramón Ibáñez, el alcalde de la villa nos conminó para que volviéramos pronto, invitándonos al  Festival de Cine que se celebrará en el mes de Agosto.
III°) PELICULA, PROMESAS, POEMAS
Al día siguiente  un sol de justicia nos recibía en otra visita institucional al Castillo de La Concordia… La Iglesia, el claustro, las torres, las pinturas góticas, nos deslumbraron como el implacable sol  Turolense.
A las 20 horas en el auditorio de cultura del Palacio Ardid,  se proyectó por segunda vez la película A la Deriva, con una sala de butacas abarrotada. El público salió encantado de la proyección, con aplausos y vítores a la actriz y a la película.
Como colofón Linda recitó algunos fragmentos de su obra poética, con la promesa de volver en el mes de septiembre, para lanzar internacionalmente su último libro “13 PASOS EN LOS PAVIMENTOS AZULES DE MONTMARTRE”.
Ya entrada la noche y En la Plaza de España asistimos al aire libre a degustar pinchos en una cena informal con todos sus nuevos amigos, sus historias del mundo del cine, sus poemas y la promesa de volver a un lugar mágico de personas extraordinarias, sueños cumplidos y otros por soñar.
Pedro Soldevilla , Junio 2014
LINDA EN LA CAPITAL DEL BAJO ARAGÓN                              LINDA DANS LA CAPITALE DU BAS ARAGON
Francesa universal. Poeta, escritora, actriz y pintora… Embajadora Cultural de medio mundo y española de corazón.Sus antepasados proceden del linaje de la antiquísima casa de los Asturias…Hasta que en el año 1157 en la Rioja nacieron los primeros solares de los  Bastida en San Millán de la Cogolla y en el propio pueblo de La Bastida, en la Rioja Alavesa.Los solares tuvieron su mayor desarrollo y expansión en el año 1495 en Zaragoza, Ayerbe y en Bolea en Huesca
Los Bastida recorrieron Cataluña y Vizcaya, hasta traspasar fronteras y asentarse en el Languedoc cuando todavía era Reino de Aragón.
Podemos hablar de raíces, de cauces de sangre, de códigos emocionales …
Linda lleva toda una vida soñando con tocar estas  tierras, de palpar su pasado y reconocer su herencia española, como representación del ecumenismo, de la belleza de hablar dos lenguas, del orgullo de ser de un lugar que fue de muchos y puede ser de todos…
Esta es la filosofía de una mujer que hace de la imaginación, de lo imaginado una quimera que rompe fronteras, que une pueblos y personas con el arma de un papel, de una pluma y un puñado de películas emotivas.
Esta es Linda Bastide, Linda Bastida, francesa, española, aragonesa de pleno dominio y sobre todo embajadora de su pequeña República de Montmartre.
Nos visita en Alcañiz, capital del Bajo Aragón y en Calanda, la patria de Luis Buñuel, los días 9 y 10 de junio, donde reestrenará su película más emblemática, A La Deriva, de Paula del Sol, en el Centro  Buñuel en Calanda y en el Palacio, Ardid de Alcañiz.
Pedro Soldevilla
LINDA BASTIDA                                                                      LINDA BASTIDE
"   TRISTEZA "                                                     " TRISTESSE "
Ce printemps toxique, délétère, chargé de pluie, confondu par le soleil qui vit encore dans l'hiver, nous trompe, attendrit et provoque une certaine décadence morale, une douleur affective et une fatigue extrême. 
Ce printemps incertain nous apporte un certain pessimisme, une froide désespérance et une basse tolérance à nos frustrations les plus intimes. Même en agriculture on parle de tristesse. Tristesse des agrumes, où les citrons, les oranges, les mandarines et les pamplemousses subissent une décadence vitale transmise par un puceron maudit de la famille des insectes ….
En Espagne dans la belle et languissante ville de Grenade, une rue existe aux pieds de l'Alhambra dédiée aux tristes, « la promenade des tristes », où au XVe siècle se faisaient les cortèges funèbres et où maintenant, au XXIe, les touristes et les amoureux se promènent jusqu'à arriver au « Sacromonte » où se trouve  le cœur gitan du flamenco est et où on écoute quelque déchirante guitare.
Je regarde les gens dans la rue et je vois la tristesse depuis la solitude infinie des téléphones en  mouvement, jusqu’à celle des pauvres,  pauvres de nécessité, qui demandent et supplient une aumône, alors que nous, nous ne sommes pas capables de les regarder en face.
Je pense à tous ces gens qui sont si malades, à ceux qui ne peuvent pas être minimalement libres, à ceux qui sont seulement une marchandise, entre la distinction que faisait Fromm, de l'authenticité par rapport à l'apparence, de l'essence de l'homme dont les questions  n'attendent pas toujours des réponses.
Ce sont les ailes du temps, c'est notre façon de vivre frénétique et l'éloignement de la nature … Tranquilles, détendus, éteignant la cigarette, éteignant le mouvement de ce téléphone additif. Supportant l'inertie de notre cœur et l'impulsion de cet été annoncé qui dilue la tristesse, et  qui invite au changement mélancolique d'un chaud sommeil estival
Pedro Soldevilla
Esta primavera tóxica, deletérea, cargada de lluvia, confundida por el sol que todavía vive en el invierno, nos engaña, enternece y provoca un cierto decaimiento moral, dolor afectivo y fatiga extrema.
Esta primavera incierta nos trae un cierto pesimismo, una fría desesperanza y una baja tolerancia a nuestras frustraciones más íntimas.
Hasta en agricultura se habla de tristeza, Tristeza de los cítricos, donde los limones, naranjas, mandarinas y pomelos tienen un decaimiento vital transmitido por un maldito pulgón hemíptero de la familia de los áfidos…
En España en la lánguida y bella ciudad  de Granada existe una calle a los pies de la Alhambra dedicada a lo tristes, paseo de los tristes, donde el siglo XV se hacían los cortejos fúnebres y ahora en el XXI pasean los turistas y  enamorados hasta llegar al Sacromonte donde está el corazón gitano del flamenco y se escucha alguna guitarra desgarradora.
Miro en la calle a la gente y veo la tristeza desde la soledad infinita de los teléfonos en movimiento, de los pobres, pobres de necesidad, que piden y suplican limosna, mientras nosotros, no somos capaces de mirarles a la cara.
Pienso en esa gente que está tan enferma, en los que no pueden ser mínimamente libres, en los que sólo son mercancía, entre la distinción que hacía  Fromm, de la autenticidad y la apariencia, en la esencia del hombre con preguntas que no espera siempre respuestas.
Son las alas del tiempo, es nuestro vivir frenético y la lejanía de la naturaleza… Quietos, detenidos, apagando el cigarrillo, apagando el movimiento de ese teléfono adictivo.
Soportando la inercia de nuestro corazón y el impulso de este verano anunciado que diluye la tristeza, que invita al cambio melancólico de un cálido sueño estival.
Pedro Soldevilla
… Nous ne pouvons pas nous éclairer en imaginant des formes de lumière, mais en retournant à l'obscurité consciente. - Gustav Jung -
Dans  mes premiers souvenirs d’enfant, l'ombre occupe un lieu important d'éducation sentimentale.
Mon grand-père maternel découpait des figures et faisait des profils noirs, des silhouettes de visages sans expression aux regards inexistants. Mon père projetait des images sur les carreaux de la cuisine tout en faisant des ombres chinoises avec les mains …
Le chien, le loup, un lapin, et finalement une colombe qui disparaissait de sa propre image, depuis sa terrifiante ombre évanescente.
Dans la vie nous sentons cette obscurité, cette région dimensionnelle qui fait obstacle au diaphane, à l'aspiration de la lumière, au vertige de sentir notre ombre.
Jung de la définition intérieure de l'inconscient, de cette partie inférieure, de cette porte de derrière la conscience, la configuration de Moi ambivalent, le reflet de l'autre, l'identification de l'archétype occulte, opposé, de l'Ange Tombé, du Paradis Perdu de Milton et les illustrations dans une encre de Chine d'August Doré.
La contemplation de l'ombre nous renvoie au point central entre deux extrêmes, au devenir conscient de l'évolution émotive.
Aujourd'hui je suis transporté par les lumières du soir, le scintillement des ombres changeantes sur les murs des maisons, les édifices à contre-jour, les cours tranquilles, dans n'importe quel lieu de mon imagination.
Je me débats, entre la fiction d'une vie qui n'a jamais été déterminée par le pouvoir aveuglant du soleil et l'illusion trépidante d'une lune protectrice qui évite l'ombre fatale de la mélancolie et le paradigme des éclipses.
Pedro Luís Soldevilla mai 2014
…No podemos iluminarnos imaginando figuras de luz, sino tornando a la oscuridad consciente.- Gustav Jung-
De mis primeros recuerdos infantiles, la sombra ocupa un lugar importante de educación sentimental.
Mi abuelo materno recortaba figuras y hacía perfiles negros, siluetas de rostros sin expresión con miradas inexistentes. Mi padre proyectaba imágenes en los azulejos de la cocina y mientras hacía sombras chinescas con las manos…
El perro, el lobo, un conejo, y finalmente una paloma que desparecía desde su propia imagen, desde su escalofriante sombra evanescente.
En la vida sentimos esa oscuridad, esa región dimensional que obstaculiza lo diáfano, la aspiración de la luz, el vértigo de sentir nuestra sombra.
Jung la define como la parte interior del inconsciente, esa puerta de atrás de la conciencia, esa configuración del Yo ambivalente, el reflejo del otro, la identificación del arquetipo oculto, del Angel Caído, del Paraíso Perdido  de Milton con ilustraciones en tinta china de August Doré.
La contemplación de la sombra nos vuelve al punto medio entre dos extremos, al devenir consciente de la evolución emotiva.
Embelesados con las luces del atardecer, los destellos de las sombras cambiantes en los muros de las casas, en edificios en penumbra , en patios recoletos, en cualquier lugar de lo imaginario.
Es la ficción de una vida que nunca fue determinada por el poder cegador del sol y la ilusión trepidante de una  luna protectora que evitará la sombra inequívoca de la melancolía y el paradigma de sus eclipses.
Pedro Luís Soldevilla mayo 2014
" SOMBRAS "                                                        " OMBRES"
Le rêve est le langage de l’être humain universel. Eric Fromm
Une étude menée par des chercheurs de la Northwestern Feinberg Univesity États-Unis, démontre que nous ne pouvons pas nous fier à l'objectivité de notre mémoire et croire que nos souvenirs sont fiables.
Il semble que le cerveau modifie constamment l’ information qu’il stockes et reconstruise en les  mélangeant et les adaptant, les anciennes et les récentes expériences.                     
La mémoire, les souvenirs ne sont pas reproductibles comme vous le feriez d'une caméra vidéo.
L'hippocampe adapte  et édite ces souvenirs pour prendre des décisions dans le présent, pour  nous aider à survivre et à passer au crible les expériences.
Peut-être que la plus grande beauté du système émotionnel est la subjectivité comme état ​​ perceptible, de l’âme, de l'être, de la substance, comme entité éthérée et transférable de chaque être humain.
Le rêve, la capacité de rêver et l'invention, pourraient être les qualités créatives de l'âme.
Le grand refus que proposait Marcuse dans "L'homme unidimensionnel" ... Au système technologique et répressif qui utilise l'homme comme une marchandise ... à la tromperie des objets du désir, tels que voiture, cuisine, téléphone mobile, ou la possession vide de choses inutiles qui étanchent notre soif de consommation et créent des individus plus solitaires et moins  solidaires.
Marcuse dépose l’espoir dans la libération des marginaux, dans la certitude que nous sommes nés sans rien, que nous partons sans rien, et que le contenu que nous mettons dans nos vies, sera fait de bons souvenirs, de moments d'émotion et de dimensions aussi fantastiques que ceux proposés par Balzac, quand il a disait que nous pourrions transformer le monde en inventant de beaux paysages, et en les faisant nôtres, les transformant en des paysages de rêve, en mondes habitables.
Pedro soldevilla , mayo 2014
El sueño es el lenguaje del ser humano universal. Eric Fromm
Un estudio realizado por investigadores de la Northwestern Univesity Feinberg de EEUU, demuestra que no podemos confiar en la objetividad de nuestra memoria y que nuestros recuerdos sean fidedignos.
Parece ser que el cerebro edita constantemente información que almacena y reconstruye mezclando y adaptando experiencias pasadas y recientes.
La memoria, los recuerdos, no son reproducibles como lo haría una cámara de video.
El hipocampo adapta y edita estos recuerdos para poder tomar decisiones en el presente, para ayudarnos a sobrevivir y tamizar las vivencias.
Quizás la mayor belleza del sistema emocional sea la subjetividad como estado perceptible del alma, del ser, de la sustancia como entidad etérea e intransferible de todo ser humano.
El sueño, la capacidad de soñar y la invención, podrían ser las cualidades creativas del alma, del ánima.
El gran rechazo que proponía Marcuse en “El Hombre Unidimensional”…Al sistema tecnológico y represivo que utiliza al hombre como mercancía…, y al engaño de los objetos de deseo  como un automóvil, una cocina, un teléfono móvil , o la posesión vacía de cosas inútiles que calman nuestra sed de consumo y crean individuos más solitarios y menos  solidarios.
Marcuse deposita la esperanza en la liberación de los marginados, en el entendimiento que nacemos sin nada y nos vamos sin nada y que todo el contenido que pongamos en nuestra vida estará diseñado de buenos recuerdos, de instantes emotivos y de dimensiones tan fantásticas como las que proponía Balzac cuando decía que podríamos transformar el mundo inventando hermosos parajes y haciéndolos nuestros, transformándolos, en paisajes soñados, en mundos habitables
Pedro soldevilla , mayo 2014
  SOBRE RECUERDOS, EMOCIONES Y DIMENSIONES   Au sujet de souvenirs, d’émotions, et de dimensions              
Il avait déjà quelques années, les derniers mois, quand il s'est décidé à quitter une fois pour toutes Macondo . GGM ... Il a été l'incarnation de la solitude de l'Amérique latine , de la  réalité imaginée , magique, d'un continent qui créa des exilés comme on crée des forêts .
Borges , Cortázar , Casares , Paz  ...  Ils  forment l'écho de  cette immense  pléiade d'écrivains qui sortirent d'eux-mêmes et durent inventer une ville , une maison qui brûlait comme  de la paille au temps du choléra, à la mauvaise heure, en cent ans de solitude et à l'automne du patriarcat...   Il eu toute une vie pour la raconter et quelques années pour l'oublier.
Pour un écrivain comme lui la perte de mémoire fût un mauvais coup du temps pour celui qui fut l'inventeur du souvenir comme  testament pour la réflexion, comme reflet biographique de la solitude, la solitude du lecteur confrontée à la sienne, tel  Richard Strauss dans le 12 derniers Lieders, qui s'affronta musicalement à la fusion sonore du paysage  en  complicité avec sa mort, en complicité comme le fit Gabo, pour sa résurrection.  Il était petit, menu, rêveur, iconoclaste, libre comme un enfant et politiquement incorrect . Il écrivit avec le cœur et décrivit l'amour comme personne, il disséqua les paysages et essaya de faire  justice divine et humaine avec ses personnages comme le fit Victor Hugo . ... Le train s'arrêta à une gare qui n'avait pas de ville ... Macondo.
Ce mot a attiré mon attention depuis les premiers voyages que j'avais fait avec mon grand-père , mais c'est seulement une fois adulte, que j'ai découvert que j' aimais sa résonance poétique . "
Les mots comme un outil de communication, comme des formes inconstantes, qui identifient notre désir, l'explosion de la vie et vivre , vivre pour la réinventer, la raconter et continuer, revenir à ce que nous étions ou avons voulu être.
Pedro Soldevilla
Llevaba unos años, los últimos meses, decidido a marcharse de una vez por todas a Macondo.GGM…Ha sido la representación de la soledad de la América Latina, la realidad imaginada, mágica, de un continente que crea exilios como selvas.
Borges, Cortázar, Casares, Paz,… Forman el eco de esa enorme pléyade de escritores que salieron de sí mismos y tuvieron que inventar una ciudad, un hogar que ardía como la hojarasca, en los tiempos del cólera, en la mala hora, en cien años de soledad y en el otoño del patriarca…Tuvo toda una vida para contarla  y algunos años para descontarla.
Para un escritor como él la pérdida de memoria fue una mala jugada del tiempo a quien fuera el inventor del recuerdo como testamento para la evocación, como reflejo biográfico de su soledad, la soledad del lector enfrentada a la suya, como Richar Strauss en los 12 Últimos Lieder se enfrentó musicalmente a la fusión sonora del paisaje en complicidad con su muerte, en complicidad, como Gabo, para su resurrección. Era pequeño, menudo, soñador, iconoclasta, libre como un niño y políticamente incorrecto.
Escribió con el corazón y describió el amor como nadie, diseccionó paisajes e intentó hacer justicia divina y humana con sus personajes al igual que Víctor Hugo. …El tren se detuvo en una estación que no tenía ciudad…Macondo.
Esta palabra ha atraído mi atención desde los primeros viajes que había hecho con mi abuelo, pero solo como adulto he descubierto que me gustaba su resonancia poética”. Las palabras como instrumento de comunicación, como formas inconstantess, que identifican nuestro deseo, la explosión de la vida y vivir, vivir para reinventarla, contarla y permanecer, retornar a aquello que fuimos o quisimos ser. 
Pedro Soldevilla
GABRIEL  VIAJA  A   MACONDO                     GABRIEL  VOYAGE  A  MACONDO
La solitude est belle quand vous la partagez avec quelqu'un
Gustavo Adolfo Becquer
La personne , l'être humain ne peut, par définition, pas être seul. La relation constitue notre essence . «Je suis moi à travers l'autre, il est le principe de mes passions et mes désirs "Ce moi profond reflète l'idée de l'image corporelle, de conscience de soi, de l'idée du corps comme image et ressemblance de et avec  nos parents, comme communication et  développement de ce que nous appelons des groupes primaires. .Sartre parle d'une solitude radicale, " n'être connectée à rien, " Saint Augustin avec « intimior intimo meo », introduit le concept de l'interiorisation mystique et spirituelle. Antonio Machado débat entre  le tu essentiel... « à ma solitude je vais, de ma solitude je viens ... " de La Dorotea de Lope de Vega, et cette infinie solitude sociale qu'ont eu les écrivains de la Génération de 98 en Espagne.
Jung  soutenait qu'il faut être prudent avec l'auto-conscience invasive du solitaire qui conduit ineffablement à la folie.
Peut-être devons nous commencer à rompre les idées culturelles préconçues comme « il vaut mieux être seul que mal accompagné " ... Cherchons , cherchons , ne nous lassons pas de chercher des compagnons de voyages, dans cette odyssée imprévisible qu’ est la vie et sa biographie, ses années, les erreurs  et les nouveaux contes, à faire et à écrire ... Nous tromper peut être fait le chemin pour continuer à nous tromper,  et aussi, pourquoi pas, atteindre le bonheur.
Pedro Soldevilla
La soledad es hermosa cuando la compartes con alguien
Gustavo Adolfo Becquer
La persona, el ser humano por definición no puede estar solo. La relación compone nuestra esencia. “ Yo soy yo a través del otro, él es el principio de mis pasiones y de mis deseos”… Ese Yo profundo, refleja la idea de esquema corporal, de conciencia de uno mismo, de idea de cuerpo como imagen y semejanza de sus padres,  como comunicación y desarrollo, de lo que llamamos grupos primarios.  
Sartre habla de una soledad radical, “no estar conectado con nada”, San Agustín intimior intimo meo, introduce el concepto de interiorización mística y espiritual. Antonio Machado se debate entre el tú esencial …”a mis soledades voy , de mis soledades vengo…”de La Dorotea de Lope de Vega y esa infinita soledad social que tuvieron los escritores de la Generación del 98 en España.
Jung sostenía que hay que tener cuidado con la autoconciencia invasiva del solitario que inefablemente conduce a la locura.   
Quizás tengamos que empezar a romper las ideas culturales preconcebidas de que “ más vale estar sólo que mal acompañado”,…Busquemos, busquemos, no nos cansemos de buscar compañeros de viaje en esta odisea impredecible que es la vida y su biografía, sus años, los borrones y las cuentas nuevas por hacer y escribir … Equivocarnos puede ser el camino para seguir equivocándonos y también por qué no,  alcanzar la felicidad.  
Pedro Soldevilla    
LA  SOLEDAD                                                        LA  SOLITUDE
                                                                        " FATUM "
Dans la mythologie romaine, le fatum était la personnification du destin, oracle, prophétie, prédiction, dérive, fatalité ...
Ce pouvoir surnaturel , inévitable et inéluctable conduit souvent à une fin inexorable, non choisie, à la forme opposée du libre arbitre ou de prétendue liberté.
Philosophiquement le destin se rapporte à la théorie de la causalité qui affirme que chaque action amène a une réaction et que deux actions égales auront la même réaction, à moins que plusieurs causes ne se combinent entre’ elles , rendant à nos yeux  le résultat final imprévisible. Rien n'existe par hasard, de même que rien ne se crée à partir de rien ...
Culturellement, nous sommes destin, expérience et être social. Nous vivons avec un scénario de vie écrit plusieurs fois et modifié beaucoup plus. La phylogénétique, la mémoire de notre code génétique marque un certain trait de psycho- biographie vital .
L'inertie, l' anesthésie émotionnelle, le lâcher prise, le confort, l'immobilité, les fausses attentes, la faible tolérance à la frustration, la rapidité, le fait de  ne pas s'arrêter donnerait raison à nos ancêtres romains . Mais fatum peut se diluer, comme les sortilèges et ainsi nous allégeront la maladie physique, la maladie de l'âme, le psychique, l'anxiété, la peur, la dépression, la tristesse ...
Prendre des décisions bien qu'il puisse nous sembler que nous les prenions tard, bien que cela nous coûte, bien que nous rompions le faux confort du quotidien ordinaire, nous laissons derrière le passé, les pensées parasites et  ruminantes, les petites vies de petits sentiments,  d'amours passés, d'essoufflements inutiles, de soutiens insuffisants, d' alliances conditionnées, d'infimes libertés, de compensations sordides. Le Printemps avive tout avec force, le destin est entre nos mains, sans prophétie, prédictions, dérives, ni fatalité, avec la porte ouverte, ouverte à l'espérance   Pedro Soldevilla                             
En la mitología romana, el fatum era la personificación del destino, oráculo, vaticino, predicción, deriva, fatalidad…
Ese poder sobrenatural, inevitable e ineludible nos conduce muchas veces a un final inexorable, no escogido, a la forma opuesta del libre albedrío o la supuesta libertad.
Filosóficamente el destino se relaciona con la teoría de la causalidad que afirma que toda acción conlleva una reacción y dos acciones iguales tendrán la misma reacción, a menos que se combinen varias causas entre sí, haciendo impredecible a nuestros ojos el resultado final.
Nada existe por azar, al igual que nada se crea de la nada…
Culturalmente somos destino, experiencia y ser social. Vivimos con un guión de vida escrito muchas veces y modificado muchas más. La filogenética, el recuerdo de nuestro código genético marca un cierto rasgo de psico-biografía vital.
La inercia, la anestesia emocional, el dejarse llevar, la comodidad, el inmovilismo, las falsas expectativas, la baja tolerancia a la frustración, la rapidez, el no pararse daría la razón a nuestros antepasados romanos.
Pero el fatum se puede diluir, como los sortilegios y así alejaremos la enfermedad física, las  enfermedades del alma, las psíquicas, la angustia, el miedo, la depresión, la tristeza…
Al tomar  decisiones aunque nos pueda parecer que las tomamos tarde, aunque nos cueste, aunque rompamos la falsa comodidad del día a día anodino, dejaremos atrás el pasado, los pensamientos parásitos y rumiantes, las pequeñas vidas de pequeños afectos, de amores diminutos, de alientos vanos, de apoyos insuficientes, de alianzas condicionadas, de ínfimas libertades, de paupérrimas compensaciones.
La primavera apunta con fuerza, el destino está en nuestras manos, sin vaticinios, predicciones, derivas, ni fatalidad, con la puerta abierta, abierta hacia la esperanza. Pedro Soldevilla
Je n'avais ni ailes, ni de compétences de vol. Mais ce soir là, j'ai réalisé que je pouvais m' élever et rêver avec les particules élémentaires. Cela pouvait être droit, de trajectoire constante, trapézoïdal, elliptique, comme une flèche, inversée, variable, delta et pointue.
Je me souviens de cette image d'avion à la télévision, en noir et blanc, de cet X-3, de cette petite aile profilée et de son vol intermittent interrompu par le haut-parleur, par le bruit strident d'une tempête extérieure, par la pluie battant les fenêtres de la petite pièce, sa mère servant le dîner, les rayures du  pyjama de son père, la fumée de cigarette, de la fumée de la soupe et de l'image des ailes de l' ombre de la lampe, de la bande sonore d'Erik Satie qui l'accompagnerait ensuite toute sa vie et du discours vibrant, émouvant de cette fillette qui parlait de la matière des ailes, de la subtile aérodynamique de la vie contemplée avec une tendresse énorme, avec une passion profonde, de ses petits yeux myopes et de ses lunettes de sage distraite. Pendant un moment, quand je la regardais, quand j'ai vu sa mère en extase devant le beau monologue de sa fille, j'ai senti le battement de la mer sur la coque de ce bateau, du soleil pétrifié, congelé sur le rail, dans cette heure violette et bleue dans cette nuit de lune presque pleine.
J'ai su que je n'aurais jamais d'ailes ni de compétences de voler, mais mon père m'a inculqué les efforts d'Icare, l'amour de la cire et l'émotion d'un autre après-midi d’orage, quand nous pêchions des crabes et que nous avons vu une autre petite fille, toujours une petite fille, cette petite fille, qui, avec un bâton et dans un costume bleu, essayait de sauver du naufrage des fourmis ailées, s’occupant à  sécher leurs ailes, avec l'intention  utopique de les sauver et refaire la fourmilière, en espérant que cesse la pluie.
Pedro Soldevilla mars 2014
No tenía alas, ni conocimientos de vuelo. Sin embargo aquella noche comprendió que podía elevarse y soñar con las partículas elementales.
Podía ser recta, de cuerda constante, trapezoidal, elíptica, como una flecha, invertida, variable, delta y ojival.
Recordó ese avión en la imagen del televisor  en blanco y negro de aquel X-3 Stiletto de ala pequeña y su  vuelo intermitente interrumpido por el locutor, por el sonido estridente de una tormenta exterior, por la lluvia azotando los cristales de la pequeña habitación, su madre sirviendo la cena, las rayas del pijama de su padre, el humo del cigarrillo, el humo de la sopa y la imagen de las alas de la sombra de la lámpara, la banda sonora de Erik Satie que después le acompañaría toda su vida y el discurso vibrante, emocionado de esa niña que hablaba de la materia de las alas, de la sutil aerodinámica de la vida,  contemplada con una enorme ternura, con una honda pasión desde el perfil de su ojitos miopes y sus gafas de sabia distraída.
Por un momento cuando la miraba, cuando veía a su madre embelesada  por el bello monólogo de su hija, sentí el mar batiendo en el casco de aquel barco, de aquel sol petrificado, congelado en la baranda, en esa hora violeta y azul en esta noche de luna casi llena.
Yo supe que nunca tendría alas, ni conocimientos de vuelo, pero mi padre me inculcó los empeños de Ícaro, el amor a la cera y la emoción de otra tarde de tormenta cuando pescábamos cangrejos y vimos a otra niña, siempre una niña, aquella niña, que con un palito y un  sobre azul intentaba rescatar a hormigas aladas de su naufragio, empeñada en secarles las alas, con la utópica intención de salvarlas, de rehacer el hormiguero, de esperar que la lluvia cesara.
Pedro Soldevilla marzo 2014
ALAS                                                                        AILES
...." Le temps n'est pas une chose , le temps ne peut être qu'une personne " Lewis Carroll.
Etre humain , homo , né de la terre, humus , anthropos , celui qui regarde ainsi arrive.  Platon soutenait, qu'à la difféerence des animaux l' antropos est  capable de différencier et sentir . Avec le regard nous dirigeons la vue vers les ojets, nous observons les actions de quelqu'un , nous attendons,  pensons, et  jugeons . Nous sommes capable de nous perdre ,  de rester pétrifiée alors que le temps s'arrête et l'âme se déplace vers une dimension primordiale de l'écoute sans résonance , sans écho, pour que tout coule et nous y revenons une autre fois. 
Nous regardons pour appartenir , toucher , protéger , s'emparer ou défendre  Nous recherchons ce regard limpide,  complice ,  indescriptible de l'amour sans étiquettes , le battement de ses yeux aux notres , pris par les lumières de Mars et la promesse de reconnaître la pénombre et apprendre  des ombres des bougies , la verticalité des flammes , la lampe de la lumière de la lampe et la connaissance de l'incandescence  .
Pedro Soldevilla Mars 2014
...“El tiempo no es una cosa, el tiempo solo puede ser una persona”. Lewis Carroll
El ser humano , homo, nacido de la tierra, humus , anthropos, el que mira acia arriba.  Platón  sostenía que a diferencia de los animales el antropos  es capaz de mirar y examinar lo visto, es capaz de diferenciar y sentir. Con la mirada dirigimos la vista hacia los objetos, observamos las acciones de alguien, atendemos, pensamos y juzgamos . Somos capaces de perdernos, de quedarnos petrificados mientras el tiempo se detiene y el alma se traslada a una dimensión primigenia de escucha sin resonancia, sin eco,  para  que todo fluya y volvamos a retornar otra vez.
Miramos para pertenecer, tocar, proteger, amparar o defender. Buscamos esa mirada limpia, cómplice, indescriptible del amor sin etiquetas, del pálpito de sus ojos a los tuyos, atrapados por las luces de marzo y la promesa  de reconocer la penumbra y aprender de las candelas, de la verticalidad de las llamas, de la luz de una lámpara y el conocimiento de la icandescencia.
Pedro Soldevilla marzo 2014
MIRADAS                                                                REGARDS 
L'ETERNITE et  L' INSTANT
"L'amour est la nécessité de sortir de soi " Baudelaire -
Regardes, tu sais, nous le savons que quelques fois, ou peut-être de nombreuses fois  nous restons plongés dans un seul endroit en gelant le geste et revivons l'essence des espaces imaginaires, des espces de la mémoire,  de ces ciels qui nous piègent, marqués par l'image de la maison, le souvenir originel de la maison bien-aimée, pleine d'ombres, intime, comme cette lumière qui définitivement agonise tous les dimanches après-midi .
Concevons la mer, le sable et l'océan ces empreintes qui disparaissent , mais nous savons que nous passons, et que nous serons lumière, lumière noyée , mais lumière de silex,  chaque jours nous  nous répétons plusieurs fois que nous devons aimer .
Je ne sais pas si l'éternité est l' instant ou si l'instant est l'éternité. Mais il est sût que le temps n'existe pas et l'espace s'agrandit et aucun temps et d'espace s'élargit et se rétrécit quand les corps s'embrassent et la  peut-être légère et tout vibre comme le cycle marin dans cet espace, dans cette maison où quelques fois nous pouvons habiter. Pedro Soldevilla , Mars 2014
LA ETERNIDAD Y EL INSTANTE
" El amor es la necesidad de salir de uno mismo” Baudelaire   -
Mira, tu sabes, sabemos que alguna vez, o quizás muchas veces más de las recordadas nos quedamos ensimismados en un lugar y congelamos el gesto y revivimos la esencia de los espacios imaginados, de los patios de la memoria, de esos cielos que nos atrapan, remarcados por la imagen de la casa, el recuerdo primigenio del hogar añorado, repleto de sombras, íntimo, como esa luz que definitivamente agoniza cada tarde de domingo.
Concebimos el mar, la arena y la idea oceánica de unas huellas que desaparecerán; pero sabemos que pasamos, pasamos y seremos luz, luz ahogada, pero luz de pedernal, cada día que nos repitamos varias veces que debemos amar.
No sé si la eternidad es el instante o el instante la eternidad. Pero es seguro que el tiempo no existe y el espacio se agranda y se empequeñece cuando los cuerpos se abrazan y la vida puede ser leve y todo vibra como el ciclo marino, en aquel patio, en aquella casa que alguna vez podamos habitar.
Pedro Soldevilla, marzo 2014
OUI ... l'hiver s'en va, il part bien qu'il n'en ai pas envier. Disparaît l'obscurité, et une  lumière ténue vibre dans chaque goutte d'eau se reflètant comme des yeux verts à l infini. Dans les sources, dans les visages des statues des jardins qui rêvent dans les parcs ...se reflète l'annonce du printemps dans l'avancement du temps, la bienveillance du vent balayant la douleur, le froid, la peur ancestrale et l'agonie d' un temps congelé.
Nous reviendrons, nous reviendrons à ce que nous étions ou avons voulu être.
Sans regarder en arrière, nous marchons déterminés avec les lumières de Mars, sans lunettes de soleil, sans parasols, sans bâtons et prouvons que nous pouvons marcher et sentir l'amour comme un phénomène profond, réciproque de l'émancipation  profonde. En un instant phénoménal de transition entre les pluies prochaines et les larmes lointaines.
Pedro Soldevilla , marzo 2014
   …SÍ,  el invierno se va, se marcha aunque no quiera. Desparece la obscuridad y una luz tenue vibra en cada gota de agua reflejada en unos ojos verdes infinitos.
En las fuentes, en los rostros de las estatuas, en los jardines  soñados, en los parques… Se refleja el aviso de la primavera, el adelanto del tiempo interior, la benevolencia del viento barriendo el dolor, el frío, el miedo ancestral y agónico de un tiempo congelado.
Volvemos, retornamos a lo que fuimos o quisimos ser.
Sin volver la vista atrás, marchamos determinados, con las luces de marzo, sin gafas de sol, sin paraguas, sin bastones y comprobamos que podemos caminar y sentir el amor como ese fenómeno de reciprocidad profunda, de emancipación. En un instante fenomenológico, de transición, entre las lluvias próximas y las lágrimas lejanas.
Pedro Soldevilla , marzo 2014
LUMIERES  DE MARS
LUCES DE MARZO
Météo Madrid © meteocity.com
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Infos des villages de l'Aude
Ils furent indélébiles, littéraires, aquatiques, tourmentés et aigres-doux.
Attendus, inégalables, excitant, amoureux et solitaires.
La mer, les lunes d' août et la crainte d'un retour à un automne permanent.
Étés complets avec de longues journées et nuits courtes.
Dés juillet, la chaleur nous dilate entre la transpiration et l'épuisement de reconnaître l'ombre comme un miroir de pierre.
Nous palpitons, palpitons, bien que ce soit par moments et nous nous précipitons pour le compte à rebours, inexorable, que le mois d' août sur ​​le calendrier.
Souvenirs aveugles et feux de joie au bord de  la rivière.
Nostalgie des climats que nous n'avons jamais vécus.
Logés, soignés par la présence torride soleil sur notre peau, la chaleur provisoire septembre de l'espoir illusoire d'un été sans fin.
 
Pedro Luis Soldevilla
Fueron imborrables, literarios, acuáticos, tormentosos y agridulces.
Esperados, inigualables, excitantes, amorosos y solitarios.
El mar, las lunas de agosto y el miedo a regresar a un otoño permanente.
Veranos plenos, con días largos y noches cortas.
Llegado julio, el calor nos dilata entre la transpiración y la extenuación de reconocer  la sombra como un espejo pétreo.
Palpitamos, palpitamos, aunque sea a ratos y nos precipitamos a la cuenta atrás, inexorable, que agosto representa en el calendario.
Recuerdos de siega y hogueras al borde del río.
Nostalgia de climas que nunca hemos vivido.
Albergados, cuidados por la tórrida presencia del sol en nuestra piel, la calidez provisional de septiembre,  la esperanza ilusoria, de un verano sin fin.
Pedro Luis Soldevilla
VERANOS                                                               ÉTÉS
SOBRE MODELOS Y HÉROES                                        SUR LES MODÈLES ET LES HÉROS
Nos consumen, nos inculcan la idea de lograr la EXCELENCIA y la EFICACIA para SER LOS PRIMEROS.
Nos venden personajes y arquetipos virtuales.
Los Héroes son deportistas de élite y Modelos anoréxicas de pasarela.
Las máximas aspiraciones pueden estar entre tener un coche de 80.000 euros antes de los 25 años y poseer un utensilio electrónico que nos haga tan rápida y tan fácil la vida que no parezca vida.
Sabemos que la excelencia, la eficacia y el liderazgo son utilizados para crear seres robotizados y uniformes.
Conocemos que un importante número de deportistas, pierden su infancia, salud y juventud en una carrera frenética de marcas y metas imposibles, manipulados por un sistema  ferozmente competitivo, basado en el rendimiento publicitario y económico exclusivamente.
Nadie en su sano juicio puede dudar que una adolescente de 17 años, con 1,80m de altura, y 40kilos de peso no es una aberración  orquestada por los  maquiavélicos y perversos creadores de las llamadas  “Women Fashion Trending”.
Por eso no es de extrañar que el LIBRO GUINNNES DE LOS RECORDS, sea el más leído de toda la historia, desde que Gutenberg inventara la imprenta.
Saben que la Naturaleza no engaña, saben que los animales poseen un sentido racional.
Saben que quedan unas pocas tribus en el mundo que no conocen la depresión ni la frustración. Saben que la cultura y las humanidades son armas de destrucción masiva en contra de esta sociedad superficial, hiper-tecnificada y estúpidamente global.
Héroes y modelos ecológicos, respetuosos con el mundo. Con  vidas normales, peculiares y extraordinarias. Pedro Luís Soldevilla
Ils nous inculquent l'idée d'atteindre l'excellence et l'efficacité pour être les premiers.
Ils nous vendent des personnages virtuels et des archétypes.
Les héros sont des athlètes d'élite et des modèles de défilés anorexiques.
Les plus hautes aspirations peuvent être entre, avoir une voiture de 80.000 euros avant les 25 ans, et posséder un ustensile électronique qui nous rend la vie si rapide et si facile que cette vie la n'est pas la vie.
Nous savons que l'excellence, l'efficacité et le leadership sont utilisés pour créer des êtres robotique et suniformes .
Nous savons qu'un nombre significatif d'athlètes perdent leur enfance, la santé et de la jeunesse pour des marques dans des courses frénétiques et des buts impossibles, manipulés par un système très concurrentiel, la publicité basée sur la performance exclusivement économique.
Personne de sensé ne peut douter qu'une adolescente de 17 ans, d'1m 80 m qui pèse 40kilos n'est pas une aberration orchestrée par les créateurs machiavélique et pervers de la soi-disant «Mode féminine tendance".
Il n'est pas étonnant que le LIVRE GUINNNES des Records, est le plus lu de tous les temps depuis que Gutenberg a inventé l'imprimerie.
Ils savent que la nature ne ment pas, ils savent que les animaux possédent un sens rationnel.
Ils savent que peu de tribus dans le monde,  ne connaissent pas la dépression ou la frustration. Ils savent que la culture et les sciences humaines sont des armes de destruction massive  dans cette société superficielle, bêtement hyper-tech.
Les Héros et les modèles écologiques respectueux du monde. Avec une vie normale, unique et extraordinaire. Pedro Luís Soldevilla
Pedro Soldevilla se dédie aux médecines complémentaires (Dr. dans l'Homéopathie et le Psychomotricien(Psychomotricienne). Formé dans les Facultés de Médecine de Saragosse, de Paris, de Pékin et de La Havane,  exerce professionnellement comme directeur de la Clinique PSY (Logroño, la La Rioja) ESPAGNE.
Il développe une activité artistique parallèle comme écrivain,  poète et directeur théâtral.  Journaliste,  critique de cinéma et de théâtre dans quelques journaux et revues régionales entre les années 80 et 90.
En 1981 il publie son premier livre de poèmes, “ Poèmes froids “.
Prix Athénée Riojano en 1981 et 1982.
Directeur du Premier Festival de Cinéma Marginal (Logroño, 1982).
Critique de cinéma et de théâtre en Radio Université d'Antenne 3 (Oviedo, 1984).
Il dirige deux adaptations visuelles des contes de Cortázar "on n' inculpe personne" et  " La station des chats" (1985), le documentaire La Psychomotricité (1990), les courts - métrages “ La Décadence “ (2007), “ Le Fil du Temps “ (2012) et “ L'Imagination Imaginée” .
En 2007  il publie sa thèse doctorale  “ Le psicoemocional en clinique thérapeutique homéopathique.
Prix de Poésie du VII Festival International de Poésie de Deva (la Roumanie, 2007).
En 2013 il publie l'anthologie poétique “ Les mains du quiromante “ (1981-2012).
Mais aussi en 2013 il publie un livre de photographies, rendant hommage à Gaston Bachelard ” L'Imagination Imaginée”.
Correspondant pour le journal électronique français:
www.lesbavardsdunet.fr
auteur du mur littéraire :  http://www.lesbavardsdunet.fr/pedrosoldevilla.html#anchor-top
Pedro Luís Soldevilla
QUI EST PEDRO LUIS SOLDEVILLA ?
¿QUIÉN ES PEDRO LUIS SOLDEVILLA ?
Director del Primer Festival de Cine Marginal (Logroño, 1982).
Crítico de cine y teatro en Radio Universidad de Antena 3 (Oviedo, 1984).
Dirige dos adaptaciones visuales de los cuentos de Cortázar “No se culpe a nadie” y “La estación de los gatos” (1985), el documental La Psicomotricidad (1990), los cortometrajes La Decadencia (2007), Le Fil du Temps (2012) y La Imaginación Imaginada .
En 2007 publica su tesis doctoral Lo psicoemocional en clínica y terapéutica homeopática.
Premio de Poesía del VII Festival Internacional de Poesía de Deva (Rumanía, 2007).
En 2013 publica la antología poética Las manos del quiromante (1981-2012).
También en 2013 publica un libro de fotografías, homenajeando a Gaston Bachelard. La Imaginación Imaginada.
Corresponsal para el diario electrónico francés :
www.lesbavardsdunet.fr
autor del muro literario http://www.lesbavardsdunet.fr/pedrosoldevilla.html#anchor-top
Pedro Luís Soldevilla
      Le Mur  Littéraire
                     de
   Pedro Luís Soldevilla